dimanche 12 août 2012

"Serions-nous plus libres sans l'Etat?"


C'était un des sujets de philo au bac S 2012.
Voici les questions et réflexions qu'il m'a suggérées...

Introduction: Qu'est-ce que l'Etat?  Le garant de la vie en société ou le pouvoir d'une minorité au pouvoir?
Entre ceux qui réclament moins d'Etat et ceux qui sont pour plus d'Etat, le débat fait rage depuis longtemps entre philosophes, mais aussi entre Politiques. L'anarchie contre l'absolutisme, l'état libéral contre l'état centralisé ou les dictatures... tout cela traverse le débat politique (quand il existe)...

- Sans l'Etat, les individus qui recherchent l'intérêt général, auraient-ils les moyens de promouvoir cet intérêt général? En effet, le système majoritaire n'est que le pouvoir d'un moment, d'une caste ou d'une somme d'intérêts particuliers...
Qui organise les contre-pouvoirs à ceux qui incarnent l'expression du peuple? Le peuple a-t-il d'ailleurs toujours raison?
Cette recherche du bonheur partagé suppose des individus instruits (mise en place d'un système d'éducation pour tous), le respect de la liberté de chacun (donc justice et police), des règles d'échanges (système économique). Ainsi la liberté de chacun passe-t-elle par toujours plus d'Etat?
La démocratie est-elle garante de l'intérêt des populations? 
Sans Etat, qui me garantit mes libertés? Les autres? mais justement "l'enfer, c'est les autres"!

- L'Etat tue-t-il les libertés? Le système policier serait, selon certains, le moyen des dominants pour asservir les populations.
La volonté générale requiert des règles pour s'exprimer, mais comment régule-t-elle le pouvoir dont elle se dote?
Quand l'Etat dépasse les bornes, qui juge l'Etat? 
L'Etat doit-il organiser le jeu économique ou intervenir pour protéger les plus faibles?
Plus d'Etat signifie-t-il plus de bonheur ou moins de liberté? Est-ce l'Etat qui garantit que l'autre n’empiétera pas sur mes libertés? Ou est-ce naturel?
Les individus peuvent-ils remplacer l'Etat? Mais qui désigne les individus? Qui leur donne les moyens de faire respecter mes libertés?

Conclusion: Pas de liberté sans Etat? Pas d'Etat sans liberté? Où commence la liberté de chacun? Là où s'arrête l'Etat ou là où commence l'Etat? La réponse ne serait-elle pas dans le contrôle de l'Etat par des citoyens libres? Ce qui justifierait le droit à la désobéissance, juste pendant à l'obéissance naturelle...
Nous ne serions libres que parce que nous pouvons résister à l'Etat protecteur de nos libertés... 








11 commentaires:

  1. Cas pratique: Si la présence de l'Etat avait été plus prégnante à Hénin-Beaumont en particulier et dans le Pas de Calais en général, peut être aurions nous pu bénéficier d'un plus grand respect des règles de la République tant en ce qui concerne le respect des règles de marchés publics que celles portant sur l'égalité d'accès aux fonctions publiques ou encore tout simplement l'égalité de traitement du citoyen.
    Sûrement que ce département n'aurait pas décroché du reste du Pays au point que tous les clignotants sont au rouge tant en ce qui concerne la santé publique, que le revenu moyen par habitant,ou le décrochage scolaire.
    Cette observation n'estpas celle d'un habitant du département, mais bien celle qui est faite par nombre d'acteurs économiques ou de travailleurs qui transitent plusieurs années par notre région.
    L'Etat est censé assurer le respect de la légalité républicaine; quand on observe cette absence totale chez ceux qui sont élus au nom de la gauche et qui, dans leur collectivité ou leur circonscription abusent de leur situation dominante en toute impunité, il y a de quoi s'interroger non ?
    Et surtout, quand on observe que la fonction régulatrice de l'Etat est plus difficile a mettre en oeuvre ici parce que le poids des executifs locaux est tel...On ne s'interroge plus; on a la réponse après plus de soixante ans de pouvoirs entre les mêmes mains:
    Qui est plus oppressant : l'Etat ou les potentats locaux ?

    RépondreSupprimer
  2. Ce n est pas le sujet, mais essayez de rouler en voiture dans Henin! un parcours du combattant à cause des arrets de bus en pleine voie! Qui a été nommé aux SMT? le gendre PS de m le maire n est il pas à ce poste?

    RépondreSupprimer
  3. et une ville dirigé par une girouette rejoignant le PS62 ca va pas attiré la foule ni les entreprises?????

    RépondreSupprimer
  4. binaisse place ses amis sa famille comme un certain dalongeville il prépare sa réelection en 2014 il achéte des voix mais la population ne sera pas dupe dehors les imcompétents

    RépondreSupprimer
  5. Pépé a été enterré le jour de la Ste Barbe... 35 années de fonds rattrapées par la silicose et peut-être aussi par les cigarettes roulées avec ses paquets de tabac bleu.
    Mémé vit depuis deux ans sans voisinage avec comme mitoyenneté des rats et un "squat à boire"... Un monticule de gravats parsemé de canettes de bière.
    Allez lui dire qu'elle l'a ben mérité.
    Les dimanches des vieux pensionnés, c'est finis. Allez faire un tour dans certaines citées minière sans vie...

    PS : à Pépé... je suis moi et c'est comme çà... mais si j'avais pû être quelqu'un d'autre avant moi, si on m'avait laissé le choix avant d'être moi-même, j'aurai voulu être toi.

    RépondreSupprimer
  6. Pour revenir sur la première intervention, l'Etat censé protéger le citoyen est plutôt là pour l'enquiquiner.

    J'ai été révoqué du Conseil général du Nord sur la base d'une enquête sans contradictoire et sans neutralité de la preuve (les éléments de preuve étant conservés par la partie adverse qui n'en a jamais donné l'accès.)

    Ces éléments de preuves sont uniquement des affirmations non étayées ou au mieux de la donnée brute informatique sans date, ni heure, ce qui il faut le reconnaître est particulièrement pratique pour construire une défense.

    Malgré cela et une sanction particulièrement disproportionnée pour les faits mis ainsi à charge, des tracts satiriques (pour comparaison, des agents publics ayant dealé ont vu leur révocation annulée), le juge administratif de Lille me donne toujours tort.

    A croire que quand vous êtes accusé par des notables (ici, le Président Derosier), vous ne pouvez vous défendre. Cela rappelle la France de l'ancien régime.

    On peut vous placer dans la misère. Dans peu de temps, je n'aurai que les minima sociaux pour vivre à cause d'histoires de cornecul.

    Je ne vois pas la différence entre la France contemporaine et la Tunisie de Ben Ali.

    Pendant ce temps là, des notables peuvent se permettre de tout faire sans prêter à conséquence. Je pense notamment à DSK et Kucheida.

    Et quant au grand humaniste Kanner, l'auteur de "l'écrit d'alerte", il s'en lave au mieux les mains et il ne veut pas revenir sur une décision de son prédécesseur.

    Il faut savoir aussi que le Département du Nord c'est aussi depuis 2007: 4 suicides (un seul article dans le Figaro pour le dernier il y a un mois, c'est cocasse), 5 tentatives, la démission des médecins du travail (cf article Nord Eclair du 5 août 2011)

    RépondreSupprimer
  7. L'Etat, protecteur de nos libertés, garant de l'équité nationale mais aussi force de proposition pour plus d'efficacité : par exemple : que serait aujourd'hui une ville comme Lille si l'Etat n'avait pas imposé, en 1858, la fusion des villages de Wazemmes, Moulins, Esquermes et Fives à la capitale des Flandres ?

    RépondreSupprimer
  8. Vous êtes priés de laisser l'Etat dans les vc où vous l'avez trouvé en entrant.

    RépondreSupprimer
  9. Une copie de ce sujet, intéressante, se trouve ici : http://nicomaque.blogspot.fr/2012/06/bac-philo-2012-serions-nous-plus-libres.html

    Et pour répondre au taulier sur sa dernière question, la constitution américaine y répond par le droit inaliénable d'être armé pour les individus.

    RépondreSupprimer
  10. Vive les arrêts de bus en pleine voie !

    RépondreSupprimer