mardi 19 août 2014

Sortie de l'euro selon le FN : toujours aussi peu crédible...


Le texte ci-dessous renvoie dans les cordes le FN quant aux bénéfices pour la France d'une sortie de l'euro.
Quelques commentaires personnels :
- on ne parle ici que de la dette de la France. Mais la balance commerciale de la France largement déficitaire fera payer beaucoup plus cher nos importations du fait de la dévaluation subséquente du franc et ce ne sont pas les quelques gains à l'exportation qui combleront la différence, bien au contraire;
- on n'envisage pas ici un élément important : les centaines de milliards d'euros des contrats d'assurances libellés en cette devise et qui risquent de partir s'investir à l'étranger dès qu'une arrivée du FN au pouvoir pourrait être envisageable. Il s'agirait d'une gigantesque fuite de capitaux appauvrissant la France...
- enfin, comment se fait-il que la très très grande majorité des économistes français estiment que la sortie de l'euro serait une catastrophe pour la France ? Sapir et son collaborateur auraient-ils raison contre tous ?


Les nouveaux arguments du FN pour sortir de l'euro


Le Monde.fr | 




Le Front national poursuit son entreprise de crédibilisation économique. Partisan de longue date d'une sortie de la France de la zone euro, le parti de Marine Le Pen s'est trouvé depuis quelques mois un maître à penser proche du Front de gauche, l'économiste Jacques Sapir, dont un proche collaborateur vient de rejoindre l'équipe frontiste.
Lundi 18 août, sur France Inter, le vice-président du FN, Florian Philippot, s'est à nouveau appuyé sur les thèses de cet intellectuel d'extrême gauche pour dissiper les critiques sur l'irréalisme d'une sortie en douceur de l'euro.
Ce qu'il a dit :
« La question : "est-ce que la dette va exploser [en cas de sortie de la zone euro] ?" a été tranchée. Non, la dette n'explosera pas, au contraire. La dette française est en contrat national de droit français à 97 %. Selon la loi monétaire internationale, la lex monetae, elle sera relibellée en monnaie nationale. Ce dont vous parlez ne concernera que 3 % de la dette française. »
Pourquoi c'est plus compliqué 

L'argumentaire déployé par Florian Philippot pour dédramatiser le scénario d'une sortie de la France de l'euro n’est pas nouveau. En décembre 2013, sur France 2, il avait déjà cité la lex monetae pour contrer les attaques de son adversaire de l'UMP, Benoist Apparu. Au lieu de devoir régler son ancienne dette en euros, ce qui lui coûterait très cher, la France pourrait selon lui la payer dans sa nouvelle monnaie, le franc.
Quelques semaines plus tard, le Front national formalisait sa contre-attaque dans une étude technique de son conseiller économique, en se basant sur les travaux de M. Sapir.

1. Oui, la quasi-totalité de la dette est sous contrat français

Le chiffre cité par Florian Philippot est proche de la réalité : 97 % de la dette publique française serait émise sous contrat de droit français, contre 3 % sous loi étrangère.
Il correspond à l'estimation faite par l'économiste danois Jens Nordvig, coauteur d'une étude de la banque japonaise Nomura qui s'est penchée début 2012 sur les conséquences d'une dissolution de la zone euro, régulièrement citée par Jacques Sapir. Un chiffre jugé « plausible » par une source du Trésor public dans les colonnes de Libération.
Selon le Front national, cet aspect légal permettrait à 97 % de notre dette d'être relibellée en nouveaux francs, et donc d'être remboursée beaucoup plus facilement. En effet, un Etat qui a le contrôle de sa monnaie peut plus facilement la dévaluer pour alléger le poids de sa dette. Si notre dette restait libellée en euros, il serait au contraire beaucoup plus difficile de la rembourser, car le nouveau franc serait très déprécié par rapport à l'euro.

2. Un débat juridique loin d'être tranché

C'est là que réside le grand point d'interrogation du plan du FN. Florian Philippot s'appuie sur l'étude de la banque Nomura pour assurer que toute la dette « sous contrat français » sera automatiquement transformée en francs. Mais, déjà, cette conversion risque de ne pas être légale.
En effet, la sortie d'un pays de la zone euro n'ayant jamais eu lieu, le débat juridique est loin d'être tranché, contrairement à ce que sous-entend Florian Philippot.
La Fondation Copernic, un think tank proche de la gauche de la gauche,rappelle que « l'émission de la dette sous droit français » ne garantit qu'une seule chose : « En cas de conflit entre l'Etat et ses créanciers, ce conflit serait réglé devant les tribunaux français. »
Et rien ne permet d'être sûr que la France obtienne gain de cause. Un gouvernement FN qui sortirait de l'euro et déciderait de relibeller sa dette devrait donc s'attendre à une vague de procès de la part de créanciers de la France, qui lui reprocheraient une rupture de contrat. « Si l'euro continue à exister comme monnaie, poursuit la Fondation Copernic, on ne voit pas pourquoi les créanciers, en particulier les non-résidents, accepteraient qu'une dette libellée en euros le soit en une monnaie moins forte. »

3. Un problème politique, pas juridique

L'argumentation frontiste s'appuie sur la lex monetae, un principe de droit international communément admis : chaque Etat étant souverain pour définir sa monnaie, en changer et fixer le taux de conversion, la France devrait être juridiquement fondée à transformer sa dette nationale de l'euro vers le franc.
Le fait que certaines banques britanniques aient exigé au plus fort de la crise de l'euro des clauses les protégeant en cas de changement de monnaie prouve que la question n'est pas limpide.
En réalité, contrairement à ce que veut faire croire le FN, la question de la dette française en cas de sortie de l'euro est davantage politique que juridique.
L'enjeu financier des quelque 2 000 milliards d'euros de dette tricolore est tel que la France aura du mal à passer en force en imposant ses conditions à 97 % de ses créanciers – sous peine d'être tenue responsable de faillites ou de faire fuir de futurs prêteurs. Il faudra à l'évidence en passer par un compromis.
Quelle que soit la manière de procéder, rééchelonner une dette auprès de ses créanciers n'est jamais simple pour un pays, comme le prouve l'exemple de l'Argentine, qui a été condamnée le mois dernier à rembourser les fonds vautours qui la poursuivaient depuis plus de dix ans.

4. Non, la conversion de notre dette en francs ne serait pas indolore

En outre, cette conversion aurait un prix. Pour la population, en premier lieu : une monnaie plus faible impliquerait une inflation démultipliée à chaque dévaluation, le tout gonflé davantage par l'inflation importée, c'est-à-dire liée aux importations.
« Cela créerait beaucoup d'inflation avec, du coup, une baisse du pouvoir d'achat et des taux d'intérêt extrêmement élevés sur la dette », selon Eric Heyer. Pour l'économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), impossible d'affirmer ce qu'une telle sortie de l'euro coûterait, « à la centaine de milliards près ».
Par ailleurs, cette « francisation » ne laisserait pas indifférents plusieurs lobbys de poids, étant donné que 34 % de notre dette sont détenus par des banques et des assurances françaises. Sans compter les intérêts de l'Etat lui-même...





107 milliards

Reprenant les chiffres de Nomura, le programme de Marine Le Pen en 2012 reconnaissait une augmentation pour l'Etat lui-même de 107 milliards d'euros de la valeur de la dette en cas de retour au franc. Une somme qui pourrait toutefois être étalée sur plusieurs années à raison de 15 milliards par an, affirmait la candidate.
« Une taxation exceptionnelle des actifs extérieurs libellés en euros détenus par les banques sera établie pour compenser les coûts pour l'Etat de sa dette résiduelle en euros, dans l'hypothèse très peu vraisemblable où l'euro existerait encore »avançait encore le Front national.
Car une sortie de la France de l'euro pourrait provoquer la disparition pure et simple de la monnaie commune. On entrerait alors dans un cas de figure plus clair : en faisant hara-kiri, les Etats de la zone euro se mettraient d'accord sur les taux de change entre l'euro et leurs nouvelles monnaies nationales par une convention, fixant un cadre juridique clair pour le devenir de leurs dettes respectives. Mais les bouleversements économiques qui en résulteraient pourraient alors contrecarrer le scénario optimiste du Front national.

32 commentaires:

  1. Allons, allons Alain... mais on va vous dire que vous portez des oeillères!

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    1. Ma "très chère conne", je n'ai pas dis qu'il faut sortir de l'Euro, ni même de l'Europe qui est la meilleure sécurité pour ses citoyens, en matière économique ou encore de défense pour ne citer que. Pour la fuite des valeurs, c'est un peu tard vous ne croyez pas ? Les capitaux et les cerveaux ont déjà pris la poudre d'escampette depuis belle lurette et ce n'est pas avec vos amis les socialistes au bras cassé que la situation va s'embellir. Mais bon, quand on a les résultats qu'on a, faut bien trouver quelque chose, faisons du sociétal, du au jour le jour, à défaut de voir à grande échelle, de préparer l'avenir. Et surtout pensons au mandat suivant. Une belle habitude, qui perdure, même chez les recalés de la rose qui n'ont su trouver et qui rêvent de leur place près du coffre fort.
      Bien à toi, ton très cher con.

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    2. Là, vous méritez vraiment votre signature ! Combien de capitaux et cerveaux ont quitté la France? Quand on éructe des arguments comme vous le faites, on donne ses sources...

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    3. L'Expansion" Actus économiques
      "... Par avions entiers, la matière grise quitterait notre territoire pour des cieux scientifiques plus cléments. Faut-il y voir une vengeance contre un pays où un tribunal avait condamné le grand chimiste Lavoisier ... " ?

      Pourtant, une étude réalisée par deux élèves ingénieurs de l'Ecole des mines, Benoît Jubin et Pascal Lignières, révèle que cet exil est un MYTHE. Il y a des, expatriations de chercheurs, mais le solde est étonnamment en notre faveur assurent les deux polytechniciens. Comme les Etats-Unis ou le Canada, la France fait donc partie des pays braingainers (" qui gagnent des cerveaux ").

      Ainsi, en France, seuls 3,8 % des diplômés de l'enseignement supérieur s'expatrient, contre 16,8 % au Royaume-Uni, 6,6 % au Canada, 6 % en Chine et 5,2 % en Allemagne. Brocardées dans les multiples classements internationaux, les universités françaises accueillent actuellement 200 000 étrangers..., quand le nombre d'étudiants français expatriés ne dépasse pas les 60 000. La France s'impose également comme terre d'asile pour les personnels hautement qualifiés (master et doctorat) : 1 million de cadres étrangers y travaillent, alors que 300 000 Français diplômés sont actuellement en poste à l'étranger.

      Quant au Royaume-Uni, qui exercerait une irrésistible attraction sur les businessmans français en herbe, il faut y regarder de plus près. Environ 45 000 Français qualifiés ont franchi la Manche, mais 38 500 Anglais sont venus chez nous. Avec l'Allemagne, le solde migratoire est carrément à l'avantage de la France.

      Pas trop d'inquiétude, donc ? Sur la foi de tous ces chiffres, on peut affirmer que les QI made in France restent à la maison. " ...et la France se montre assez douée pour attirer des talents extérieurs, mais pas assez pour garder ses meilleurs éléments au pays salaires des chercheurs...).
      Plus casaniers qu'on ne le dit, les Français les mieux formés restent au pays".

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  2. Nouvelles du front.
    En effet, certaines municipalités frontistes ont décidé de faire de l’accès aux cantines scolaires un luxe réservé aux seuls enfants issus des familles les plus favorisées. Au Pontet, l’abandon de la gratuité pour les enfants les plus démunis a par exemple été voté par la majorité frontiste. Une décision d’autant plus scandaleuse que le maire FN de cette commune, Joris Hébrard, a depuis son élection vu son indemnité augmenter de plus de 1 000 euros par mois (soit l’équivalent de près de 600 repas).

    Du coté de Villers-Cotterêts, au motif qu’"il faut différencier solidarité et assistanat", le maire frontiste a lui décidé d’augmenter le prix du ticket de cantine de près de 1 euro pour les plus démunis qui jusque-là bénéficiaient pourtant d’un tarif préférentiel. Une décision qui aura notamment pour conséquence de faire augmenter le budget cantine de 152 euros pour ses familles déjà en grande difficulté. Franck Briffaut admet cependant de façon éhontée que cette mesure ne permettra de faire que "très peu d’économies"…

    Face à un tel état des choses, l’imposture du discours social du Front national n’est plus à prouver. Malheureusement une partie non négligeable de la population de ce pays ne semble pas en prendre conscience. Il est donc de notre devoir d’oeuvrer, encore et toujours, pour faire surgir la vérité sur ce parti qui méprise les pauvres et protègent les puissants."

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  3. MR ALPERN n'a pas d'oeillère,il transforme "leMonde" en journal qui détient toute la vérité et incontestable.

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    1. Et votre vérité, c'est Minute, Présent ou Valeurs actuelles ?

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  4. Nouvelle de l' umps : Soutien d' harem désir à nadine Morano qui n'émeut évidemment pas notre chère mary? Déclaration de désir sue BFMtv
    «J'ai déjà assisté à ce type de situation. Pas seulement en France, aussi dans d'autres pays, et j'ai toujours trouvé ça aberrant», a réagi mardi le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Harlem Désir. Sur BFM-TV et RMC, ce dernier a estimé que «la plage est un espace de liberté. Et c'est vrai que c'est un endroit où on n'aime pas que, quand un couple arrive, les deux membres de ce couple n'aient pas la même possibilité de profiter de cet espace de liberté.» Harlem Désir a dit «comprendre (la) réaction» de Nadine Morano.......

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    1. "Nous devons nous entendre sur la nécessité d'interdire toute contrainte violente qui s'exercerait contre la liberté individuelle mais il convient de refuser nettement une pratique discriminatoire ou totalitaire de la loi. Toutes les femmes sont libres de s'habiller comme elles le souhaitent. Et, s'il faut travailler à l'émancipation de tous les êtres humains par leur inclusion dans la communauté politique et leur participation à la vie publique, le renvoi des mères musulmanes dans la sphère domestique témoigne, au contraire, d'une toute autre volonté. "
      PS: les femmes quasi nues, instrumentalisées pour vendre des voitures, siliconées sur les plateaux télés , elles aussi relèvent de cette émancipation, tout comme ces femmes voilées... Cela ne peut se faire dans la violence du rejet mais dans l'éducation. Harlem Désir a tort de suivre Morano dans la façon d'aborder cette question.

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    2. Citez vos sources svp

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    3. Les sources c'est copié-collé-déformé.

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    4. Mais non ! Il s'agit d'un extrait d'une pétition que l'on retrouve facilement, si on est de bonne foi, sur Internet :http://www.petitionpublique.fr/?pi=MTE.

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  5. En ne respectant pas les critères de l euro, les fameux 3%, ne nous mettons pas de fait en dehors de cette monnaie?

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    1. Vu les mauvaises performances des autres pays européens, nous aurons un répit...Mais pour combien de temps encore ?

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  6. Mauvaises nouvelles pour le Front. Extrait du "Monde".

    POLITIQUE - Le maire FN du Pontet (Vaucluse), Joris Hébrard, a été contraint d'annuler la hausse de 44% de ses indemnités votée par le conseil municipal en mai, à la suite de son annulation par la préfecture de Vaucluse, a-t-on appris mardi 19 août auprès de son directeur de cabinet, Xavier Magnin. Le préfet de Vaucluse a estimé que cette augmentation était contraire au code des collectivités territoriales, a indiqué Xavier Magnin.

    Après son élection, en mars, la nouvelle municipalité FN avait voté une délibération augmentant, à partir d'avril, les indemnités du maire et de ses adjoints en ajoutant à l'indemnité mensuelle de base une majoration calculée à partir de la dotation de solidarité urbaine (DSU) perçue par la ville. Les majorations allaient de 181 euros pour les adjoints à 896,50 euros pour le maire, selon la délibération dont l'AFP a eu copie.

    "Le code des collectivités territoriales n'est pas très clair"

    L'indemnité du maire de cette ville de 15.000 habitants est ainsi passée de 2470,95 euros à 3227,45 euros (+44%), l'enveloppe mensuelle globale des indemnités des élus passant de près de 12.000 euros à environ 14.000. "Ce sont les fonctionnaires qui font les calculs", a indiqué Xavier Magnin estimant que "le code des collectivités territoriales n'est pas très clair".

    Egalement sur le HuffPos.:."

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    1. Bien Mary... C'était mon texte prévu ce matin... J'ai donc dû changer mes batteries ! Mais, au fond ce n'est certainement pas plus mal.
      A partir de septembre, les maires FN vont devoir prendre des décisions, alors qu'ils ont temporisé jusqu'à présent, avec quand même quelques couacs retentissants. On va avoir du boulot pour dénoncer tout cela et les électeurs FN vont finir quand même par comprendre qui ils ont élu. Remarquez c'est le parfait antidote pour de futures élections. Heureusement, d'ailleurs, que les Régionales ont été repoussées à fin 2015, cela permettra de juger encore plus des dégâts dans la gestion des communes frontistes ! A Hénin, pourtant, les prédécesseurs avaient fait très fort...

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    2. Quand, dans un même temps on baisse les aides à la restauration pour les enfants défavorisés, quand "nos chers pauvres et chômeurs, victimes de la mondialisation" deviennent des assistés après les élections, on peut espérer que les électeurs réalisent la vraie nature du parti d'extrême droite. Le FN n'est pas une solution mais un problème.

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    3. En ce moment, tout est problème.

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    4. Mettre sur le dos du FN les problèmes du chômage, c'est aussi énorme que le Titanic.

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    5. Qui "met sur le dos du FN les problèmes de chômage", 12H22 ?

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  7. tres interressant mary et ailleurs tout va bien!

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  8. Vous avez raison de mentionner cela, Mary. Mais le Front National n'a pas l'apanage de ces méthodes; à ce titre, il devient bien un parti comme les autres et ne se pose plus en pourfendeur d'un système que ses élus semblent intégrer et bien maîtriser...comme d'autres, trop nombreux, hélas pour la République et la démocratie.

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  9. Vous avez raison Mary ,La loi a été appliquée, et c'est Normal. Les Maires venant du FN doivent être plus qu'irréprochables. Il n'ont pas été élus pour avoir le même comportement que ceux venant de certains de leurs prédécesseurs

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  10. Rires 12H43, vous y croyez encore, front haut, mains propres!!! Non ?

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  11. N'importe quel parti politique - surtout lorsqu'ils n'exercent pas de responsabilités - est donneur de leçons de morale.
    Et n'importe quel parti politique, lorsqu'il est au pouvoir, rejette ses échecs sur l'"héritage" , sur les prédécesseurs.
    Monsieur Hollande invoque l'héritage de N.Sarkozy, qui invoquait l'inaction de J.Chirac, etc.
    Je me souviens de François Mitterand, candidat à la présidentielle, s'adressant à V.G.E : " Dans quel état nous laisserez-vous la France, monsieur Giscard d'Estaing ?"

    N'importe quel parti politique noircit ses prédécesseurs pour mieux se grandir. C'est de toute époque !
    Jean-Luc

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    1. Et n'oublions pas que n'importe quelle commentatrice noircit les autres commentateurs. C'est surtout vrai à notre époque.

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    2. Et n'oubliez jamais que certaines pensées nauséabondes, retoquées, relookées, en anti pensée unique, réapparaissent du fond des fosses septiques de l'histoire. C'est surtout vrai en ce moment . Soyons vigilants et dénonçons...

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    4. Censuré. Là où marrant peut traiter les autres de cons, il est interdit de la traiter de conne. Ah, la justice à 2 vitesses.

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    5. "Con" est général. "Connes" est ciblé...

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    6. Vous admettez donc qu'elle insulte d'autres personnes.

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  12. avec l euro nous ne sommes certainement pas enrichi mais notre pouvoir d achat a diminue une place de cine 10 f devient plus de 10 E bravo qd on va au cine en famille cela devient un luxe de nombreux produit comme l essence etc,,,

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