mercredi 5 novembre 2014

Partie terminée...

L'article, ci-dessous, a le mérite de ne pas "trop tourner autour du pot" et de considérer que Hollande ne fera pas de second mandat. 

Il est temps, maintenant, de passer à la seconde étape de l'analyse pour juger qui pourrait être le mieux à même d'emporter la présidentielle de 2017. Quelques pistes semblent se dégager, 2 ans et demi avant cette élection...
La gauche aura beaucoup de mal à se remettre d'un mandat désastreux, d'autant plus qu'elle semble se diviser en 2 morceaux : le centre gauche et la gauche de la gauche, apparemment irréconciliables avant le premier tour. Or, rappelons que seuls les 2 premiers du premier tour sont qualifiés pour le second tour. Ce qui exclut pratiquement, à coup sûr, la gauche d'un second tour. Sauf à assister à un regroupent des centres, mais cela paraît peu plausible et insuffisant pour figurer dans le couplé gagnant.
Les 2 premiers paraissent devoir être la droite et l'extrême-droite. La première semble retirer sa confiance à N. Sarkozy et l'on commence à se faire à l'idée que Juppé pourrait être le vainqueur au sein de la droite. Peut-il être le Chirac du second tour de 2002 ? Il est sûr qu'il pourrait rassembler plus de voix de gauche que N. Sarkozy. Ce dernier, en effet, ne rallierait pas tous les électeurs au cas où il affronterait M. Le Pen au second tour...
Marion (dite Marine) Le Pen a de fortes chances d'être présente pour l'empoignade finale. Au cas où elle aurait comme adversaire A. Juppé, on peut penser que ce dernier pourrait tirer son épingle du jeu.
C'est dans ce cadre que la gauche doit raisonner pour préparer l'après-2017...


Hollande peut-il s'en sortir ?




Grand amateur de football, François Hollande sait qu'un match n'est jamais perdu avant le coup de sifflet final. C'est l'espoir ténu auquel cet éternel optimiste est condamné à se raccrocher, tant la première moitié de son mandat a été calamiteuse, tant la seconde s'annonce périlleuse.
Trente mois après son entrée à l'Elysée, trente mois avant le rendez-vous de 2017 qu'il a fixé pour juger de son action, la question s'impose en effet : qu'est-ce qui peut encore sauver son quinquennat de l'échec cinglant que chacun prédit, à son de trompes dans l'opposition, et de façon de moins en moins discrète dans son propre camp ?
Le premier remède tient en un mot qui fait florès, en ce moment, dans les allées du pouvoir : la pédagogie. Le premier ministre le soulignait dans son entretien récent à L'Obs : " Nous aurions dû faire dès 2012 un constat plus clair sur la situation de la France, sur sa triple crise de croissance, de la dette et des déficits, de confiance. Tout part de là. " En écho à Manuel Valls, le ministre du travail, François Rebsamen, insistait au même moment : " On aurait dû faire preuve de plus de pédagogie, ne pas laisser penser que les choses se feraient plus vite qu'elles ne se font. "
Sans doute. Mais c'est pleurer sur le lait versé. Car François Hollande s'est déjà employé, à maintes reprises, à fixer et refixer son cap, à détailler le contenu de sa boîte à outils. Pas moins de quatre grandes conférences de presse ont été organisées à cet effet, la dernière en date le 18  septembre. Le chef de l'Etat affectionne, à l'évidence, l'exercice. Mais c'est peu dire qu'il n'a pas permis jusqu'à présent de convaincre les Français du bien-fondé de sa politique économique : plus de 80  % d'entre eux en sont mécontents, de l'ordre de 15  % seulement lui font confiance.
Pour l'heure, le verdict est sans appel. Le président parle, il n'est plus entendu. Le rendez-vous organisé jeudi 6  novembre sur TF1 pour renouer le dialogue avec le pays a donc déjà des allures d'énième oral de rattrapage.
TempoLe second remède paraît évident : pour que la parole présidentielle retrouve quelque crédit, il faudrait que la réalité et des résultats probants viennent l'étayer. Chacun sait que ce n'est pas le cas. La croissance ? Elle est à l'arrêt ou presque. Le chômage ? Depuis mai  2012, il a progressé de près d'un demi-million d'inscrits en catégorie A à Pôle emploi, un " échec " selon l'aveu du ministre du travail. La dette et les déficits ? La première flirte avec la barre des 2 000  milliards d'euros, les seconds paraissent irréductibles. Et, pour l'heure, rien n'indique une amélioration déterminante en  2015 sur aucun de ces fronts.
Mais il ne faut pas surestimer l'impact que pourraient avoir de bons résultats économiques. Plusieurs trimestres de solide redressement, au bas mot, seraient nécessaires pour que les Français commencent à y croire. Et encore ! Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer la situation actuelle de Barack Obama. Au prix, il est vrai, de lourdes inégalités, l'économie américaine a retrouvé un rythme de croissance de quelque 3  % par an, le chômage touche moins de 6  % de la population active grâce à la création de quelque 10  millions d'emplois en cinq ans, les Etats-Unis ont restauré compétitivité industrielle et leadership technologique. Et pourtant, le président américain n'en tire aucun profit, sa cote de confiance est au plus bas et les candidats démocrates aux élections de mi-mandat du 4  novembre font tout pour s'en démarquer.
ParalysieLe troisième remède est tout aussi aléatoire : il consiste, contre vents et marées, à poursuivre le mouvement des réformes, ne serait-ce que pour démentir le constat d'impuissance ou conjurer l'impression de paralysie. C'est le mot-clé de Manuel Valls. Plus prudemment celui du chef de l'Etat, et l'on verra, le 6  novembre, jusqu'où il est prêt à suivre le tempo de son premier ministre.
Il reste que, selon les mots de ce dernier, " réformer, c'est difficile, il y a toujours des résistances, car beaucoup de Français, dans le public comme dans le privé, ont peur d'être déclassés, de perdre leur situation ". Avant de toucher les bénéfices de la réforme, il faut donc qu'elle soit engagée, votée par le Parlement, effectivement mise en œuvre, et que les citoyens, tels saint Thomas, puissent en mesurer les effets positifs annoncés. S'il s'agit de changements en profondeur, comme la réforme territoriale en cours d'examen, c'est l'affaire de quelques années. Ce qui nous mène très au-delà de 2017.
Le dernier remède, enfin, consisterait – au-delà des objectifs comptables fixés par le gouvernement, et qu'il ne parvient d'ailleurs pas à tenir (réduction des déficits publics, inversion de la courbe du chômage…) – à redonner du souffle et du sens à la politique menée. Martine Aubry, récemment, a bien résumé le problème : " Aujourd'hui, une raison profonde du malaise est que les Français ne comprennent pas quelle société nous voulons construire, le sens donné à l'action et les valeurs qui la fondent. " La charge est sévère, mais juste. Et elle est d'autant plus embarrassante pour le chef de l'Etat que c'est l'enjeu même de l'élection présidentielle de tracer un projet de société. Bref, à mi-mandat, il est trop tard ou trop tôt pour fixer un tel dessein.
François Hollande en est-il réduit à attendre l'heure du verdict ? Pas encore. Le cours d'un match peut être renversé, une première mi-temps affligeante peut être effacée par une seconde mieux maîtrisée. Cela suppose, comme on dit sur les terrains de football, une ténacité de tous les instants, un " mental " à toute épreuve, quelque but chanceux, des adversaires qui se mettent à " déjouer "… Appelons ça la Providence !

par Gérard Courtois

14 commentaires:

  1. Réflexion d'un jeune citoyen / Partie 3

    "Sitôt que le barbare-démon aura disparu, ce sera le Paradis sur terre. C’en est cosmique. Sitôt que Lucifer sera supprimé par les anges [plutôt blonds aux yeux bleus], on verra l’établissement ou le rétablissement du Paradis. Comme vous le savez très certainement, le leitmotiv des fachos c’est : « C’était tellement mieux avant ». Il convient donc de faire en sorte, par tous les moyens, que le jardin d’Eden soit rétabli.

    Que le « barbare-démon » paie aussi des impôts, qu’il subisse aussi les politiques publiques, qu’il soit notre semblable, qu’il ne soit rien sinon un autre « MOI », n’est pas le problème. Le problème, c’est qu’il est le diable, qu’il en a même la couleur (un fait amusant => dans l’iconographie biblique, Dieu est souvent représenté en vieil homme [il ne saurait être femme !] de type européen aux yeux bleus, Jésus et les anges sont blancs tandis que les démons et le diables sont plutôt « bronzés »), qu’il diffère de nous même s’il est né dans notre pays, même s’il a parfois des ascendants originaires d’ici depuis des générations, etc.

    Les chiens de garde nationalistes à l’instar de Zemmour et Cie nous disent qu’ils n’est pas question de couleur de peau, mais plutôt de culture, d’intégration.

    Foutaises ! Du fait du capitalisme, de la colonisation, de l’occidentalisation, de l’uniformisation culturelle du monde, les gens se ressemblent de plus en plus. Dans bon nombre de pays anciennement colonisés (d’où viennent les étrangers-barbares à problème), la langue officielle est souvent une langue occidentale. Les rues, les avenues, les écoles, les enfants, les quartiers etc. portent des noms aux consonances occidentales. Le régime institutionnel : L’État-nation (création occidentale). Les produits consommés sont des produits occidentaux etc. Domination et uniformisation totale donc, à tous les niveaux. Ces « barbares » qui sont nés ici ou ailleurs sont donc [de fait] culturellement français, culturellement occidentaux!

    Zébulon (et Cie) ne veut juste pas avouer qu’il a une idéologie raciste et « racialiste »

    Alors vous nous poseriez certainement cette question : « Mais pourquoi sont-ils pleinement « barbares »maintenant ? En quoi le capitalisme est-il responsable ? »

    C’est que dans l’économie de marché actuelle, ce n’est pas l’ETRE en soi qui est constitutif de « l’Humanité » mais plutôt l’AVOIR, tout comme sous la période révolutionnaire la citoyenneté EFFECTIVE se mesurait à l’aune de la fortune.

    L’humain (l’essentiel à l’origine) qui a créé l’argent (chose créée et donc inessentiel à l’origine) est devenu l’inessentiel face à l’argent qui est devenu l’essentiel. Par je ne sais quel prodige, c’est l’argent [désormais essentiel] qui déterminera l’individu [désormais inessentiel]

    C’est normalement le SUJET qui détermine, qui pare d’attributs l’OBJET. Sous l’ère capitaliste, c’est l’OBJET-argent qui parera de vertus et déterminera le SUJET.

    C’est parce que certains étrangers ne disposent pas de revenus assez conséquents qu’ils ont gardé les attributs du barbare.

    Aujourd’hui, on constate que les groupes les plus déconsidérés sont précisément les groupes « ethnico-sociaux » pauvres, et que les individus issus de ces groupes sont toujours comptables des délits commis par les agissements d’autres individus-délinquants. Ils sont parfois sommés de s’excuser ! [La fameuse affaire « not in my name » par rapport à Daesh]. Alors que nous sommes dans une République qui dit ne pas reconnaître des communautés, mais plutôt des individus-citoyens.

    Le fait qu’il existe des personnes de type européen tueurs en série ou violeurs ne nous amènera jamais à nous demander si les « blancs » sont des potentiels délinquants, etc. Mais sous l’ère capitaliste actuelle, cette question se pose pour les individus issus de « minorités ethnico-religieuses » défavorisées. Cette question se pose pour les individus issus de l’Afrique du Nord mais très peu pour les très riches saoudiens.

    RépondreSupprimer
  2. Nouvelles des amis de la marine ( il faut savoir que sur certaines listes fn on trouvait ce type de "non-barbares défenseurs de la civilisation!"). Jolie humanité à la sauce le pen.Quand la walkyrie demandera t-elle la dissolution de cette horde?


    Agression d'un couple par des skins : jusqu'à cinq ans de prison ferme / Copié-collé du journal "Le Parisien"


    "Des peines allant jusqu'à cinq ans de prison ferme ont été prononcées mardi par le tribunal correctionnel de Lyon à l'encontre de huit skinheads jugés pour la violente agression d'un jeune couple en janvier 2011 à Villeurbanne , au motif qu'il aurait été «antifasciste».

    Les deux prévenus sur lesquels pesaient les soupçons les plus graves, Malko Chatain et Anthony Tracanelli, âgés de 24 ans, ont fait l'objet d'un mandat de dépôt à la barre.

    Déjà virulents lors de l'audience, les deux hommes, proches de la mouvance nationaliste, se sont rebellés à l'énoncé du jugement, ce qui a nécessité l'intervention d'une quinzaine de policiers et l'évacuation de la salle du tribunal. Ces derniers ont notamment vertement menacé leurs co-prévenus, coupables à leurs yeux de les avoir «balancés»....

    Suspectés d'être eux aussi impliqués dans ces violences gratuites, Loris Chabrier et David Mollaret ont écopé de cinq ans de prison dont deux avec sursis. Poursuivis pour ne pas être intervenus lors de l'agression, trois autres prévenus se sont vu infliger des peines de 18 mois de prison ferme, dont six avec sursis. Un huitième homme a enfin été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

    Les victimes, un jeune couple, avaient été abandonné en pleine nuit, inanimées, et dans une mare de sang sur le parking d'un hypermarché de Villeurbanne. En sortant d'un concert, ces derniers avaient eu le malheur de croiser sur leur chemin une bande de skinheads armés de battes de baseball et de barres de fer, qui leur avait foncé dessus sans raison apparente.

    Dans leur furie, les agresseurs en avaient même cassé leur batte de baseball. Bilan : une fracture du crâne, une entorse cervicale et une dépression pour la jeune femme. Son compagnon, durablement traumatisé, est devenu épileptique... . Après avoir accompli leur basse besogne, les auteurs des coups avaient salué leurs victimes d'un : «C'est de la part des FAF (France aux Français, ndlr)». Ils avaient aussi été filmés pendant quarante secondes par la vidéosurveillance de la grande surface.

    Une confrontation avec le fichier informatique de la police a permis de mettre des noms sur les visages : tous de très jeunes militants de groupes nationalistes et identitaires, âgés de 17 à 22 ans. Certains, supporteurs du club de football l'Olympique lyonnais, étaient même interdits de stade. En perquisitionnant chez eux, la police a trouvé croix gammées, tracts extrémistes, tags anti-islam, battes de baseball. L'un des crânes rasés portait même les initiales SS tatouées sur la cheville ; un autre, Anthony Tracanelli, dit Trakan, arborait un tatouage «White Power».

    Pour ce lynchage en règle de ceux qu'ils ont pris pour des «militants antifascistes», le groupe de huit skinheads avait frisé les assises. Anne-Cécile, la jeune femme agressée, n'en a réchappé que miraculeusement..."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qu'en est-il pour Rémy Fraisse tué par les forces de l'ordre ? Nouvelles des amis de François Hollande ?

      http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/11/04/remi-fraisse-victime-d-une-guerre-de-civilisation_4517856_3232.html

      Supprimer
  3. Les amis de François Hollande :

    "La SEM «Nausicaa», dont le président est Guy Lengagne, ancien maire de Boulogne-sur-mer, a coûté au contribuable 18 millions d'euros entre 2005 et 2012, juste pour éviter la faillite de la dite SEM."

    "Le président de la SEM «Centre national de la Mer - Nausicaa» à Boulogne-sur-Mer", est Guy Lengagne, ancien maire de Boulogne sur mer, qui fit élire, en cours de mandat et donc sans consultation électorale, Frédéric Cuvillier, à la mairie de Boulogne sur mer
    "

    http://boulogne.canalblog.com/

    RépondreSupprimer
  4. hollande rebondir,même si les circonstances économiques,politiques et sociales lui seraient favorables "faut pas rêver";ce petit président n'a qu'un objectif,finir son mandat.il m'a fait sourire deux fois,son élection et son érection "scootérisée"'(néologisme) en me disant qu'il y a ,quand même ,chez lui quelque chose d'humain.

    RépondreSupprimer
  5. Les cheminots avaient décidé de faire grève , ce jour . Après moult réflexions , le thème fut trouvé , mais zut alors ! Le paon a fait la roue et les trains ont pu circuler.

    RépondreSupprimer
  6. on a marre de ce gouvernement de gauche casse toi hollande

    RépondreSupprimer
  7. On en a marre de le pen et de sa pollution. Qu'elle se casse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. c est la gauche austère qui est au gouvernement pas madame le pen

      Supprimer
    2. Pas d'austérité avec elle, un capitalisme ultra libéral et le triomphe de la connerie.

      Supprimer
  8. mr piret s inquiete de la campagne de pub par la municipalité pourquoi ne sans n est t il pas occupé sous l ére dalongeville le journal du pays la lettre de dalongeville comme sous l ére mais il s est tu croyant avoir un poste en mairie hénin action pas coté en boursse

    RépondreSupprimer
  9. Mais parce qu'il est incroyable que le "tous pourris sauf nous" fasse ce qu'il reprochait à ses adversaires quand il était dans l'opposition! Propagande sur le dos des contribuables, promesses non tenues, attaques contre ses opposants.. . C'est pourtant simple non?
    J'ai oublié , cumuls des mandats.Je ne parle pas du stationnement des caravanes de nos concitoyens gens du voyage... Tiens, on ne vous entend plus aboyer à ce propos?
    Vous découvrez là le vrai visage du fn. C'est tout. Maintenant, réfléchissez!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. quand on sait pas on se tait les caravanes ne sont restees que quelques jours pas des mois entiers comme a une certaine epoque sur le terrain qui borde le boulevard juin (marechal)et a henintout va bien toujours le bordel a nantes?

      Supprimer
    2. Bête à manger du foin...

      Supprimer