jeudi 18 juin 2015

Souvent Sarko varie...


Du gaz de schiste au droit du sol, les sept revirements de Sarkozy

Le Monde.fr | 

« Il se trouve que je suis l’un des rares hommes politiques qui ne change pas d’avis après avoir été élu »proclamait Nicolas Sarkozy en septembre 2008. A la conquête d’un nouveau mandat présidentiel en 2017, l’ancien président n’hésite plus à prendre des libertés avec ses prises de position passées. Nous avons recensé sept volte-face.
·         1. Le droit du sol
·         2. Le vote des étrangers
·         3. Le gaz de schiste
·         4. L’aide médicale d’Etat
·         5. Le mariage homosexuel
·         6. La laïcité et le voile

1. Le droit du sol
Dernière transgression en date : la relance du débat sur le droit du sol dans l’acquisition de la nationalité française, l’un des thèmes favoris du Front national. « Faut-il remettre en cause le droit du sol ? Cette question, incontestablement, peut se poser », a assuré Nicolas Sarkozy le 13 juin.
Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012le président-candidat avait pourtant exclu sans ambiguïté cette proposition : « Je suis pour le droit du sol. Nous le garderons. J’ai été tout à fait constant sur cette position, même quand cela peut nous poser des problèmes. Le droit du sol, c’est la France. »
AA : à vau l'eau, Sarko ?

2. Le vote des étrangers
Au cours de sa carrière politique, Nicolas Sarkozy a changé deux fois d’avis sur l’octroi du droit de vote aux étrangers extracommunautaires pour les élections locales, comme le racontait Le Parisien en 2012.
Il y était défavorable « sans ambiguïté » en 1997, avant de se prononcer pour en 2001, à condition qu’il concerne les étrangers en situation régulière qui « paient des impôts », « respectent nos lois » et justifient de cinq ans de résidence. En 2005, il remonte le seuil à dix ans de résidence, et ajoute la « condition de réciprocité » (que des Français puissent voter dans le pays d’origine de l’étranger) en 2006 dans son livre Libre (Robert Laffont)… mais renonce à intégrer la mesure à son programme présidentiel en 2007.
Encore « favorable à titre intellectuel » à cette proposition « sur la base de la réciprocité » en 2008, mais coincé par une absence de majorité, le président de la République finit par se rétracter en 2011. Le droit de vote des étrangers, sur lequel le PS commence à faire campagne dans l’optique de la présidentielle, devient une « proposition hasardeuse » qui risque de « diviser profondément les Français » dans le seul but d’attirer un « vote communautaire ».
Précisons toutefois que si le PS fait preuve de constance sur la question depuis 1980 : ni François Mitterrand ni François Hollande n’ont tenu leur promesse de l’instaurer.
AA : Sarko : schizo ?

3. Le gaz de schiste
Lors de son retour à la vie politique, à l’automne 2014, pendant sa campagne pour la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy a surpris en se prononçant pour l’exploitation du gaz de schiste, appelant à prendre exemple sur les Etats-Unis pour lutter contre le chômage avec cette nouvelle énergie créatrice d’emplois.
A l’Elysée, en 2011, il s’était pourtant personnellement opposé à l’exploitation de cette énergie par la technique de la fracturation hydraulique (seule éprouvée à ce jour), soutenant l’interdiction adoptée par le Parlement quelques mois plus tôt. « C’est clair et c’est définitif », avait-il assuré.
Candidat à sa propre réélection, M. Sarkozy avait commencé à infléchir sa position en 2012, en ne fermant pas la porte à l’exploitation « des ressources en hydrocarbures contenues dans notre sous-sol » – sans préciser s’il s’agissait des gaz de schiste – car elles représentent selon lui « un enjeu stratégique pour notre pays ».
AA : Sarko : schisto ?

4. L’aide médicale d’Etat
Pendant la campagne présidentielle, le président-candidat Sarkozy s’était refusé à remettre en cause l’Aide médicale d’Etat (AME), un dispositif qui permet aux immigrés en situation irrégulière de bénéficier de soins médicaux. Il avait défendu cette « générosité française », tranchant avec la plateforme présidentielle de l’UMP pour 2012, qui proposait de la restreindre aux « situations d’urgence sanitaire » et aux « risques épidémiques ».
Dans sa campagne pour la reconquête de l’UMP, en octobre 2014, il s’est pourtant aligné sur la ligne dure prônée par l’aile droite du parti, en réclamant sa suppression. « Le tourisme médical sous prétexte d’urgence, c’est un scandale ! », s’est-il exclamé à Nice, avant de justifier dans Le Figaro son revirement : une « explosion » du coût de l’AME… largement exagérée.
AA : L’AME changeante de Sarko

5. Le mariage homosexuel
Sans jamais proposer formellement d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe, Nicolas Sarkozy a plusieurs fois changé d’avis sur le sort à réserver à l’union des couples homosexuels. Un long parcours, retracé l’an dernier par Libération, qui commence par l’intégration de l’union civile à son programme présidentiel de 2007. Une fois élu, il renonce toutefois à tenir sa promesse, arguant tantôt de la priorité de lutter contre la crise, tantôt des risques d’inconstitutionnalité de la mesure.
Pendant la campagne de 2012, M. Sarkozy renonce à reproposer l’union civile et se rabat sur une amélioration du pacs. Mais à l’occasion de son retour politique, à l’automne 2014, il juge finalement que « le pacs n’est pas suffisant », et propose d’abroger le mariage homosexuel de la loi Taubira pour le remplacer par… une union civile pour les homosexuels.
AA : Sarko : bobo aux homos ?

6. La laïcité et le voile
Nicolas Sarkozy semble également s’être largement éloigné de la « laïcité positive » qu’il défendait en 2004 dans son livre La République, les religions, l’espérance (Cerf).
Dès 2003, celui qui était alors ministre de l’intérieur s’opposait à François Hollande et à une bonne partie de son camp sur l’opportunité d’interdire les signes ostentatoires à l’école. « Avec cette loi, vous communautariserez les gens par ce que vous direz aux Français dont les familles croient qu’ils n’ont plus leur place dans l’école de la République », lançait-il au premier secrétaire du PS. Une position désavouée quelques mois plus tard par le vote de la loi dite « Stasi » par la droite.
« Totalement d’accord » avec Barack Obama quand celui-ci critiquait ceux qui dictent « les vêtements qu’une femme doit porter », le président Nicolas Sarkozy déclarait encore en 2009 qu’« en France, toute jeune fille qui veut porter le voile peut le faire. C’est sa liberté », à condition qu’il s’agisse d’un libre choix et que cela ne concerne pas des fonctionnaires au guichet des administrations.
A la fin de son mandat, en 2012, son ministre de l’éducation Luc Chatel avait toutefois pris une circulaire pour interdire aux femmes voilées d’accompagner les enfants lors des sorties scolaires. Après son retour politique, l’ancien chef de l’Etat a clairement repris à son compte cette ligne, en fustigeant la décision de la nouvelle ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, d’autoriser ledit voile au cas par cas lors des sorties scolaires. En mars 2015, il est même allé jusqu’à se prononcer pour l’interdiction du voile à l’université et contre les menus de substitution dans les cantines – positions à rebours du concept de « laïcité positive ».
AA : Sarko cuistot ? (Vous comprenez quelque chose à la « laïcité » positive ?).

7. Le front républicain contre le FN
Tenant au début de sa carrière de la ligne traditionnelle du « front républicain » – consistant à appeler à voter pour la gauche en cas de risque de victoire du FN lors d’une élection –, Nicolas Sarkozy a changé son fusil d’épaule lors des cantonales de 2011, en inventant le concept du « ni-ni » : en cas de duel FN-PS, l’UMP n’appellera dès lors à voter « ni pour l’un ni pour l’autre ».
Une tactique qui s’ancre dans les comportements des électeurs de l’UMP, qui sont de moins en moins nombreux à se reporter sur les candidats de gauche au second tour en cas d’élimination de leurs candidats. Et que l’ancien président a semble-t-il voulu appuyer en faisant rebaptiser son parti « Les Républicains ».
AA : du no-no au ni-ni…

36 commentaires:

  1. Nicolas Sarkozy ? Ce n'est plus une girouette, c'est un ventilateur !

    RépondreSupprimer
  2. Pendant ce temps les lois MACRON passent avec le 49-3 et une motion de censure est déposée .....
    On vit dans le même pays ?...

    RépondreSupprimer
  3. 7 engagements non tenus par nicolas Sarkozy en 5 ans... Et combien pour Moi Président en 2an et demi ????

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 13:35 : il ne s'agit pas d'engagements non tenus, mais de volte faces ! Avez vous lu le texte ?

      Supprimer
    2. De toute façon les 2 sont des menteurs.

      Supprimer
  4. bibi annoncerait au CM sa démission bon retour ds votre foyer

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Lui resterait-il un minimum de lucidité ? Faut voir.

      Supprimer
    2. Tiens te revoilà toi? Alors , la chasse aux rumeurs et ragots a été bonne? Heureux?

      Supprimer
    3. 17H35 si vs étiez venu aux ceremonies vs auriez constater l absence de bibi
      il n y a pas de fumer sans feu heureux de voir partir l incompétent

      Supprimer
    4. Tiens, t'es encore là toi, passe partout et je suis partout? Alors, heureux?

      Supprimer
    5. dites 00 h 24 , pas de complexes , l'incompétant ne serait il pas l'ignare grammaticalement parlant ? lorsque l'on a atteint votre grand niveau , il ne faut point hésiter , écriver un roman ou encore présentez vous aux élections futures que l'on puisse rire un peu !

      Supprimer
    6. 00H24, son extrême droite vire l'opposition des manifestations et 00H24 vient "rapporter", bon petit milicien cacahuètes, que l'opposition n'est pas aux cérémonies!
      Petit milicien, il faut mettre en accord tes deux neurones...sinon ça coince, ça fume, ça déraille , ça se ridiculise.

      Supprimer
    7. Insulter une personne de petit milicien est passible des tribunaux.

      Supprimer
    8. Dupont Lajoie ou Lacombe Lucien , voilà ce qu'est aussi notre petit milicien.

      Supprimer
    9. Tu t'enfonces ma petite.

      Supprimer
    10. A qui vous parlez?

      Supprimer
  5. 16 h 19 , pendant ce temps , vous qui critiquez bêtement n'êtes qu'un économiquement instruit ( instruction comprise niveau bon marché ou soldes ) et lui à quoi que l'on dise fait une carrière professionnelle honorable .Je ne defends ni n'accuse mais deteste les stupides reflexions derrière un clavier . Je ne suis ni le fils , ni autre chose , soyez en convaincu , je puis vous le prouver .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'autant plus qu'il vaut mieux être devant pour écrire.......des coquecigrues du genre : "Je ne suis ni le fils", etc. Alors seriez-vous un alien ?

      Supprimer
  6. scandaleux , ignoble et totalement mensonger ce courrier adressé aux associations le 8 juin ( affaire suivie par " Isabelle David ") . pitoyable méthode d'extrême droite !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. au temps de duquenne 18H54 vs n aviez pas dénoncé mr duquenne qui solicite leur soutient pour gagner la mairie

      Supprimer
    2. Solliciter mais pas "avertir", dégueuler sur l'opposition, manipuler, dresser les uns contre les les autres...
      Toute la différence entre les démocrates et l'eXtrême droite.

      Supprimer
  7. GB ,DN ;supports ou suppôts de GD ?
    Selon la période les deux termes peuvent s'appliquer !!!

    RépondreSupprimer
  8. Ah oui, il est vrai qu'un ex de dalongeville a rejoint le FN au conseil municipal... bizarre non? Briois suppôt et support de GD;... sans aucun doute?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. des ex dalongevilliens rejoignant bibi

      Supprimer
  9. Je suis GB. OK pour discuter avec vous 19h27.
    Je suppose que vous me considérez comme le support. Dans ce cas pourriez vous argumenter svp ? Avec tous mes remerciements.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. GB,pouvez-vous nous dire comment et pourquoi vous avez facilité,avec d'autres,la venue de GD

      Supprimer
    2. GD a connu Pierre Darchicourt au Conseil Régional.
      Il est devenu son meilleur ami.
      Ils se sont ensuite fâchés.
      Pierre s'est séparé de Gérard.
      Je ne suis pour rien dans cette affaire.
      Ensuite Gérard s'est vengé.

      Désolé 6h44

      Supprimer
    3. Merdum, j'ai écrit GD au lieu de GB ! ce commentaire est de moi GB

      Supprimer
    4. Merdum, j'ai écrit GD au lieu de GB.
      Mes excuses à GD.

      Supprimer
    5. 22h51 c'étai moi GB et non GD désolé et excuses

      Supprimer
    6. Mon ordi étant comme son webmaster "vieillissant" , j'observe des difficultés quand il s'agit d'envoyer mon commentaire. D'où le 3 commentaires quasi identiques de 10h03 10h05 et 10h21. Toutes mes excuses.

      Supprimer
  10. Aucun article concernant l'intervention de chars de l'armée contre des routiers... sauf en 1992... c'est pas joli joli de mentir!

    RépondreSupprimer
  11. Le figaro
    Et encore, seulment pour surveiller
    "En 1992, alors que Pierre Bérégovoy était premier ministre, Matignon avait requis des chars AMX 30 et des hélicoptères pour surveiller les convois des routiers en colère. «Nous n'en sommes pas là», se rassure un préfet directement concerné par le dernier mouvement des camionneurs. En 2002, en plus des outils juridiques, le gouvernement avait bénéficié d'un fort soutien de l'opinion et de la division des syndicats. Mais un haut responsable policier s'interroge : «Aujourd'hui, le contexte serait-il aussi favorable ?»

    RépondreSupprimer
  12. Extrait de Rigoletto

    Sarko varie, fol qui s'y fie un seul instant

    RépondreSupprimer
  13. Pfff Pas de réponse de 19h27. Classique, on balance un truc mais quand il s'agit d'aller plu loin, alors là, c'est une autre affaire.

    RépondreSupprimer