mardi 3 décembre 2013

Hégémonie étatsunienne et absence de l'Europe...

Le long éditorial du Monde, ci-dessous, signé par sa directrice, indique bien l'importance du sujet.
Il s'agit, ni plus ni moins que de "lire" la stratégie états-unienne dans un monde dont les ficelles sont tirées par l'oncle Sam. L'objectif consistant à contrecarrer les ambitions de la Chine, Obama a décidé de s'appuyer sur la Russie, en négociant, avec elle, le désarmement chimique de la Syrie et la limitation du programme nucléaire iranien, afin de réintégrer la place qu'elle avait perdue dans cette partie du monde. A la grande satisfaction de Poutine, il a également froncé les sourcils face aux velléités de la Chine de montrer ses muscles. Face à cette volonté US, les alliés traditionnels doivent faire profil bas (Europe et Israël).
Encore une fois (après les tergiversations sur une politique économique intégrée), l'Europe démontre ses divergences qui la marginalisent... Une politique étrangère commune avec une défense commune, non seulement allégerait les budgets nationaux, mais surtout équilibrerait ce jeu à trois : USA/Chine/Russie dont nous sommes exclus alors que l'Europe a plus que son mot à dire... Henry Kissinger, en son temps, le disait cruellement : “Who do I call if I want to call Europe?" Ce qui pourrait être traduit librement : "L'Europe ? Donnez-moi un nom et un numéro de téléphone".
Face aux tentatives des conservateurs (notamment anglais) et des partis nationalistes et populistes d'extrême droite (par exemple : le Front national) de saborder le projet européen, c'est, bien au contraire, de plus d'Europe dont nous avons besoin !


29 novembre 2013
 
ÉDITORIAL

Le grand jeu d'Obama

L'Histoire en marche est faite d'enchaînements dont la cohérence est parfois difficilement lisible à première vue. Quoi de commun entre les différents événements qui viennent de se produire sur la scène internationale : la poursuite du désarmement chimique de la Syrie, l'accord visant à encadrer le programme nucléaire iranien, l'envoi de deux bombardiers américains B-52 face à la Chine et les valses-hésitations de l'Ukraine entre Est et Ouest, sur fond de pressions de Moscou et d'indifférence à Washington ? Ces évolutions ne semblent pas sans lien.
Elles dessinent une politique étrangère américaine résolument entrée dans une nouvelle phase : la fin d'une décennie de guerres de choix au Moyen-Orient et le " rééquilibrage " vers l'Asie. C'est aussi, tactiquement, l'utilisation de la " carte " russe pour neutraliser quelques dossiers brûlants, à défaut de les résoudre en profondeur. Et c'est, enfin, la relégation de l'Europe au second plan, soit comme acteur majeur, soit comme théâtre à stabiliser et à élargir stratégiquement.
S'agissant du Moyen-Orient, on est frappé par une concomitance : les négociations secrètes entre l'Iran et les Etats-Unis à propos du dossier nucléaire ont coïncidé avec la décision de Barack Obama de renoncer, en septembre, à des frappes aériennes contre des sites syriens, après l'emploi massif d'armes chimiques par le régime Assad. La presse américaine vient de le révéler : depuis des mois, un canal secret avait été ouvert entre la Maison Blanche et des dignitaires iraniens émissaires du Guide suprême.
Rétrospectivement, ces informations jettent une lumière particulière sur la volte-face du président américain dans le dossier syrien. Barack Obama semblait tout disposé à tirer des missiles Tomahawk, et il avait convaincu, en particulier, la France de cette détermination. Son secrétaire d'Etat, John Kerry, allait jusqu'à comparer l'inaction face à l'usage d'armes chimiques dans les faubourgs de Damas à un " Munich " du XXIe siècle.
Le virage abrupt de M. Obama prit la forme d'un appel au Congrès pour autoriser les frappes, alors qu'aucune majorité ne lui était garantie dans cette enceinte. Des considérations de politique intérieure dictaient assurément ce choix, dans une Amérique lasse de l'interventionnisme militaire. L'autre raison était de ménager la diplomatie secrète avec l'Iran. Peut-on imaginer un instant que des frappes aériennes contre la Syrie n'auraient pas refermé aussitôt le canal ouvert discrètement avec Téhéran ?
En virant spectaculairement de bord sur la Syrie, alors que sa parole était engagée à propos de " ligne rouge ", Barack Obama a pris le risque d'affaiblir sa crédibilité. C'est la diplomatie de Vladimir Poutine qui vint à son secours, en brandissant l'option d'un désarmement chimique syrien négocié.
Le régime Assad s'en trouva conforté. Question : que savaient les Russes, alliés d'Assad, du dialogue secret entre Washington et Téhéran ?
Quelle que soit la réponse, cette séquence aura confirmé l'étroite imbrication des dossiers " Syrie " et " nucléaire iranien ". L'une des priorités de Barack Obama aura été de préserver la coopération russe dans la difficile partie diplomatique autour du nucléaire iranien. Quant aux civils syriens massacrés, le président américain avait glissé ce commentaire révélateur, en janvier 2013, dans un entretien au magazine New Republic : " En Syrie, je dois poser la question : pouvons-nous faire une différence ? (…) Et comment dois-je mettre en balance les dizaines de milliers de personnes qui ont été tuées en Syrie avec les dizaines de milliers en train d'être tuées au Congo ? " Sous-entendu : il y a des problèmes que l'Amérique ne peut résoudre. La Syrie n'a été en définitive qu'un problème secondaire par rapport à l'Iran.
Barack Obama mise sur l'espoir d'une percée historique avec l'Iran, rebattant les cartes au Moyen-Orient. Comme, en son temps, le rapprochement de Nixon avec Mao avait chamboulé la donne mondiale. Ce pari permet aujourd'hui à l'Amérique de se concentrer sur les enjeux majeurs qui se nouent en Asie-Pacifique. L'ironie est que la Chine ait testé la détermination américaine à défendre ses alliances dans cette région (Japon, Corée du Sud, Taïwan) le jour même où les négociations avec l'Iran, à Genève, semblaient accaparer toutes les énergies.
En dépêchant rapidement deux B52 dans la " zone de défense aérienne " que Pékin cherchait à s'arroger face au Japon, les Etats-Unis ont envoyé une réponse claire de puissance. Le face-à-face Etats-Unis - Chine ne fait que commencer.
La Russie, partenaire de circonstance des Américains sur le chimique syrien et sur l'Iran, craint l'ascension chinoise sur ses marches sibériennes. Elle entend jouer de ses atouts au mieux. Elle observe attentivement ce président américain qui a accédé à certaines de ses demandes, dès 2009, sur le projet de bouclier antimissile en Europe, dispositif perçu au départ comme une agression par le Kremlin et comme une réassurance essentielle pour les Etats de l'Est européen. Début 2012, Barack Obama signifiait à Vladimir Poutine qu'il était prêt à " plus de souplesse " encore.
Les appétits russes d'influence en Europe centrale ne préoccupent plus Washington, qui laisse l'Union européenne se débattre maladroitement avec le grand voisin de l'Est, sans se mêler du dossier de l'Ukraine. C'est un tournant, si l'on se souvient de la politique de George W. Bush et, avant lui, de Bill Clinton, très décidés à élargir les structures euroatlantiques sur le Vieux Continent.
Europe court-circuitée
Barack Obama pratique sur ses choix stratégiques un unilatéralisme qui s'embarrasse peu des susceptibilités des alliés européens, d'Israël ou de l'Arabie saoudite. L'accord sur le chimique syrien s'est négocié secrètement avec les Russes, et la préparation de l'accord sur le nucléaire iranien a, pendant de longs mois, court-circuité les Européens.
Le président américain a gagné du temps sur ces dossiers du Moyen-Orient, qu'il a de fait " gelés ". Le paradoxe est que rien n'aurait été possible sans la menace crédible d'emploi de la force (face à la Syrie) ni sans la panoplie sans précédent de sanctions économiques (face à l'Iran). Or, sur ces deux plans, l'apport des Européens (Britanniques et Français en premier lieu) aura été fondamental. Mais il ne se trouve plus grand monde, aujourd'hui à Washington, pour le relever.
Le grand jeu de Barack Obama se déploie dans la fidélité à ce qu'il proclamait dès son arrivée au pouvoir : " Je suis le premier président américain du Pacifique ".

Natalie Nougayrède

17 commentaires:

  1. Ne confondez pas la nullité d'une Europe incapable (ou peu soucieuse?) de trouver un cap commun - que ce soit en matière de défense ou en tout autre domaine - avec celle d'un président français qui s'est "rué" sur une occasion de "jouer les gros bras".
    Etrange qu'il ait été le seul chef d'Etat AU MONDE à croire aux billevesées du président américain, non?
    Les autres chefs d'Etat avaient sans doute mieux à faire (résoudre les problèmes économiques et sociaux internes) que de jouer les arbitres du monde à peu de frais.
    Avec ce double abandon - français et américain - la situation concrète des Syriens s'est aggravée sensiblement...
    Et pour le coup, il ne s'agit plus de conséquences internes évidemment.
    Bravo Hollande, encore une fois...
    "Briller" à l'intérieur ne luis suffisait pas, manifestement.





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  2. "Dernier au revoir à la liberté guidant le peuple".
    Info sur FR3 publiée ce jour, "le tableau de Delacroix sera décroché ce jour". Nous sommes mardi, jour de fermeture du Louvre Lens.
    Bref, je me suis fait baiser.

    http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2013/12/03/louvre-lens-dernier-au-revoir-la-liberte-guidant-le-peuple-de-delacroix-369833.html

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    1. ca fait quand même 360 jours qu'il est accroché...tu aurai pu te bouger que d'attendre le dernier jours avec tout le ramdam qu'on nous fait sur le Louvre

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    2. "Oedipe explique l'Enigme du Sphinx" à la place; Ingres c'est très bien vous savez _ moins "pompeux" que l'art d'un Delacroix, mais Ingres que l'on peut qualifier de "néo-classique" si l'on veut, a inspiré bien des "Modernes" (Picasso et Modigliani ne sont pas les moindres).
      Le Louvre-Lens, une belle idée mais ce n'est qu'une idée sans conséquences économiques (principe d'une entrée gratuite, aberrant) pour l'instant en tout cas.
      Cà reste à l'état de "promesses".

      J'écris "pompeux", mais il faut lire "romantique", bien sûr...
      Je parais dénigrer, en fait j'aime beaucoup également (ok, un peu moins)



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    3. Ah ça... je ne vous raconte pas le bourrin que je suis. Payant, j'irais pas. C'est qu'il a coûté près de 200 millions d'euros cet entrepôt pour ces vieilles croûtes.

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  3. 11H38
    Dommage! Vous ne verrez pas sa pilosité sous l'aisselle que les rhétoriciens condamnaient... C'est une fille du peuple, elle est belle et fougueuse!
    Elle a vraiment une autre allure que les bonnets rouges, non? Elle ne se recroqueville pas sur ses petits intérêts propres et s'éloigne du poujadisme ( fiscal) actuel.
    Ce tableau préfigure Guernica.
    Oui, c'est dommage que vous n'ayez pu l'admirer.

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  4. Ce que le tableau ne dit pas, c'est qu'en rentrant chez elle la gamine, elle a pris une belle tarte par son père. Par ce que le papa, fille du peuple ou pas, il ne supportait pas qu'elle se trimballe les miches a l'air.Quant au jeune pistoleros qui se trouve à la gauche de l'arrière grand mère des femen, qu'est ce qui fait là au lieu d'être à l'ecole. Il prefigure ses lointains descendants Marseillais le minot. ?
    Ah la lecture symbolique des oeuvres, c'est quelque chose!!

    Elections piege à c...........
    !


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    1. Oh oui! J'adore... c'est drôle Mr Elections ...
      Un moins pour les descendants marseillais...

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  5. Il fut un temps ou j' aimais faire des commentaires sur ce blog , mais maintenant !! Pas d'accord avec l'intervenant ou le détenteur du blog , vous voilà insulté : "" encore un pourri de l'AR , du PS , un Soumis , etc " ;Secondo et je rejoins bien des commentaires d'hier , bien des attaques sans preuves , ou encore des attaques ou le présumé doit expliquer pourquoi il ne porte pas plainte pour attaques mensongères et donc prouve là qu'il est coupable .C'est minable , tout cela me fait penser à ,un blog raciste et extrémiste voisin .Mélenchon ne supporte plus le fromage orange ou une région des pays bas , ici on ne supporte plus d'entendre le terme PS ou 62 , on défrise , on fait une grosse allergie boutonneuse ou un caca nerveux . Bref , aux détracteurs de mes modestes répliques ; je ne suis ni élu ,ni carté , j'aime le traitement par le justice de faits ou actes éventuellement commis , et puis j'ai pendant 30 années été élu CFDT , délégué du personnel , du CE et du CCE , cela pas chez les fonctionnaires (même si je les respecte parfaitement , mes enfants, leurs époux , mes beaux parents en furent ou en sont ,, enseignants , edf , cheminots sur les rails ) mais dans le privé et à ,la demande de salariés alors que j'aurais pu mener une vie professionnelle peinarde et faire comme vous , taper sur le clavier du " computer "et insulter tout ce qui ressemble au ps . Et donc le soumis vous salue bien .Ces 30 années , avec tous les plans sociaux vécus par nous même , m'ont permis , à modeste niveau ,de cottoyer le monde politique et économique et nous ont , délégués, appris à négocier , à regarder , à réfléchir .

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    1. Dans un premier temps, j'ai pensé ne pas vous répondre : vous avez votre point de vue et je le respecte. En vous relisant, je me dis qu'il est difficile de contenter tout le monde. Ce n'est pourtant pas mon but. Ce dernier est double.
      En premier il s'agit de dénoncer ce qui empêche la démocratie de fonctionner et notamment les privilèges, les manques et les abus de certains, sans parler de dysfonctionnement. Si vous me lisez depuis quelque temps, vous devez savoir que, en plus de dénoncer, je propose également. Nous aurons l'occasion d'y revenir avant la fin de l'année.
      En second lieu, mon souhait est que les citoyens puissent s'exprimer dans des limites que j'ai maintes fois exposées. Oh ce n'est pas facile : vous-même avez noté quelques écarts : j'en suis conscient et je sais que quelques fois, certaines expressions sont plus que limites et j'entérine souvent lorsqu'il y a du fond...
      Il me serait facile de ne pas accepter des commentaires ou de les filtrer pour ne laisser que ce qui est politiquement correct, c'est à dire des commentaires neutres. Mais je pense qu'Internet est un outil de démocratie et qu'il faut mettre le moins de barrières possibles. Le système doit se réguler de lui-même à 95 %. C'est pour cela que, pour responsabiliser les intervenants, on peut écrire sans laisser ses coordonnées et anonymement, ce qui permet d'exprimer un point de vue qu'on tairait s'il fallait décliner son identité. C'est peut-être pour cela que vous êtes intervenu.
      Vous savez, la démocratie, tout le monde a ce mot à la bouche et l'on ne se rend pas toujours compte que son exercice est très, très difficile... Tolérance, respect, liberté... sont de beaux mots, mais...

      Merci, en tous les cas, d'avoir exprimé votre point de vue et sachez que je tâcherai d'en tenir compte.

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    2. Anonyme , oui je préfère le rester , délégué , comme d'autres copains j'ai connu des soucis , nos décisions étaient faites pour l'ensemble et donc inévitablement ... les bonnets rouges vous font comprendre ma pensée , mais ici c'est à ma famille que je pense , mon anti fn profond est connu mais si la tête , les responsables FN peuvent rester ... comment dire .. calme , certains sympathisants me font peur , pas pour moi mais pour mes proches .Pas honte de le dire ;Mais pour revenir à vous , suis pas convaincu , non , nous ne pouvons pas laisser passer certaines graves attaques , les idiotes insultes nuisent à ce blog , mais j'insiste , des qui ont vu l'ours , qui ont des photos , qui savent , dans tous les bistrots ou les lieux ou l'on cause , et cela fait mal parce que se défendre après coup , impossible , vous êtes un tous pourri , même innocent , je n'admet pas ..Dupont Moretti , Vergès et d'autres peuvent permettre de comprendre ; à moins que la place ne soit laissée bientot à "MAITRE COLLARD "

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    3. moi je préfère de loin Dupont Moretti a tout les autre baveux.
      on ne parle plus de l'affaire du bijoutier de Cezane et je crois qu'il est pour beaucoup, il a vite calmer tout les récupérateurs, les pages Facebook et politiques...et pour le bien de ce pauvre bijoutier qui vit un véritable drame personnel après avoir descendu le braqueur...

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  6. ce samedi a 14h aura lieu a Libercourt une marche pour l'égalité.
    organisé par l'association Ch'faid
    j'ai mis le lien de lavoixdunord.
    vous pouvez cliquez sur marche ou recopier le lien et bien entendu y participer
    http://www.lavoixdunord.fr/region/comme-en-1985-a-libercourt-la-marche-pour-l-egalite-ia34b0n1738386

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  7. Il y a eu ceux qui ont marché, ceux qui marchent encore, ceux qui ont fait marcher les autres, ceux qui n'ont pas marché, ceux qui ne marcheront plus et.......... ceux qui ont marché sur les autres !

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  8. Une fois de plus, un seul commentaire en rapport avec votre article. Le reste, 13 commentaires, eux sans rapport.
    En fait, le texte d'amorce n'a pas beaucoup d'importance. Il y a toujours quelqu'un qui se plaint de tout autre chose, souvent en rapport avec Hénin et les autres commentateurs suivent, soit en approuvant soit en dénonçant. Et puis quelques fois, quelqu'un parle d'un autre sujet et c'est reparti.
    C'est désolant. Pourquoi ne pas faire barrage aux hors sujets?
    Je vais faire comme Sarko, je vais répondre à ma question, c'est parce que c'est la polémique qui vous intéresse. Une fois le sujet épuisé vous ressortez un nouvel article qui n'intéressera pas grand monde sur le fond mais il y aura toujours une relance nauséabonde à laquelle certains répondront, et ainsi de suite..........
    Manipulation mentale ?

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    1. Je ne sais qui fait de la manipulation en écrivant cela ! Pourquoi ne penser qu'aux quelques dizaines de commentaires alors que plusieurs centaines de personnes viennent lire le texte quotidien (1000 à 1500 chaque jour) Et contrairement à ce que vous écrivez ("En fait, le texte d'amorce n'a pas beaucoup d'importance" ou " vous ressortez un nouvel article qui n'intéressera pas grand monde sur le fond"), il n'y a pas de rapport entre le nombre de commentaires et le nombre de lecteurs.
      Ce n'est pas parce que vous ignorez l'article que les autres en font autant. Et je suis très content que le nombre de lecteurs soient en constante augmentation ... ce qui est en totale contradiction avec le diagnostic que vous faites ! Quel est votre but en écrivant de telles bêtises ?

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