mardi 21 octobre 2014

Malgré les idées réactionnaires, la France peut s'en sortir !

Pour paraphraser Shakespeare (Hamlet), je dirais qu'"il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark" et, en l'occurrence, il s'agit, ici, dans ce propos, de la France républicaine.
Crise économique européenne aidant, la France, pas plus mal lotie, mais certainement pas mieux placée, avance comme un bateau ivre, ballottée au gré des vents. Les vents, ce sont les solutions décidées par les gouvernants (d'hier et d'aujourd'hui): on augmente les dépenses publiques tout en diminuant la fiscalité, souvent celle des plus riches (version Sarko), au prix d'un endettement record, ou on tente de juguler les mêmes dépenses publiques en augmentant les impôts dans un premier temps, puis en les diminuant, dans un second temps, tout en favorisant les entreprises (version Hollande). 
Rien ne marche... A force de promettre (FH) et de faire des moulinets (NS), à force de découvrir comment des élus de la République ont voulu profiter de leurs privilèges, la classe politique s'est déconsidérée et reviennent les sirènes du national-populisme (FN, Zemmour, Dieudonné, Soral) surfant sur les crêtes du "tous pourris", du racisme et de l'antisémitisme. On connait, dans l'Histoire, des périodes où crises économique et politique ont pointé du doigt les boucs-émissaires et favorisé les pulsions réactionnaires des Français : aujourd’hui, Musulmans (Arabes, en général), Juifs, homosexuels, féministes... sont honnis et pas seulement dans les "Manifs pour tous" (Le Printemps français, Véritas... et également la présence de groupes d'extrême-droite), mais sur Internet surtout, où l'on peut (presque) tout dire. 
Dans cette atmosphère irrespirable, les Politiques ont tout fait pour exciter un peu plus les bas instincts. Rappelons-nous N. Sarkozy flirtant avec les thèses sécuritaires du FN. Aujourd'hui, F Hollande et son gouvernement cèdent devant les jacqueries bretonnes, les menaces des routiers, des professions réglementées... Comment faire avancer la France dès qu'à la moindre esquisse de réforme, les corporatismes font reculer les autorités ?
Je ne suis pas un spécialiste de ces questions économiques, sociales, sociétales et environnementales (quoique...) mais je sais qu'il y a certaines questions que l'on ne pourra éviter :
- comment réduire le chômage ? Et tous en chœur de répondre : par la croissance ! Combien de temps faudra-t-il pour que l'on se rende à l'évidence : le mythe d'une croissance perpétuelle et mondiale est erronée. On peut créer du travail mais sans référence à l'augmentation du PIB. Nous en avons déjà parlé ici, et nous y reviendrons...  
-  comment bouleverser le fonctionnement de nos institutions ? On le sait pourtant bien que la limitation du cumul horizontal et vertical des mandats est la solution pour changer les mœurs. Normalement, il est prévu que nos parlementaires se fassent hara-kiri en 2017, mais la droite a déjà prévenu que, revenue au pouvoir, elle abrogerait la loi, pourtant a minima, sur le cumul. D'autres réformes, et on le sait également, passent par la remise à plat du mille-feuille institutionnel. C'est prévu en 2015, mais je doute encore que le gouvernement aille jusqu'au bout et cède aux pressions des élus...
Il convient également de revoir le rôle de la dyarchie à la tête de l'Etat et le fonctionnement du Parlement. Pour ce dernier, il faut se poser la question de l'utilité du Sénat...
- comment mettre fin aux injustices sociales grandissantes ? On sait également qu'il faut une réforme de la fiscalité pour redistribuer plus justement. C'est vrai que les contributions de chacun doivent être clarifiées : chacun doit s'acquitter de l'impôt sur le revenu, en fonction de ses revenus quels qu'en soit l'origine. Ce n'est pas facile à mettre en place, et on l'a vu avec la réforme envisagée sur les allocations familiales qui soulève, une nouvelle fois, le problème du conservatisme social dont les syndicats sont souvent parties prenantes...
- comment l'Europe peut-elle aider à sortir de ce marasme ambiant ? Une gigantesque politique de grands travaux et une mise en cohérence des politiques fiscales paraissent des évidences. Parallèlement, il faut plus d'Europe pour asseoir sa crédibilité : une politique industrielle commune, une politique étrangère commune réelle, une défense commune, sont le minimum pour que le citoyen européen ressente cette volonté commune de réaffirmer la place éminente de l'Europe... La mise en commun des politiques nationales doit fortifier l'Europe. Cette dernière est trop frileuse pour l'instant... alors qu'elle est riche de sa diversité et de sa culture... Mais, encore une fois, les "déclinologues" n'ont pas compris que l'Europe devrait nous apporter des solutions bénéfiques.

Nous sommes placés devant notre destin et plutôt que d'écouter ceux qui ne pensent qu'à rétablir l'ordre ancien, en fustigeant le changement de mai 68 et en niant que nous sommes dans un monde ouvert, progressiste et laïque, pénétrons-nous de la diversité humaine et de sa propension à évoluer... Certes, il y a beaucoup à faire, un long chemin à parcourir pour construire un monde fraternel et solidaire. Haro sur les réactionnaires qui n'ont comme miroir que le passé, et qui veulent que rien ne change, dans un monde figé !

27 commentaires:

  1. Payer des impôts, ce n'est pas un soucis lorsque l'on a des ressources. C'est payer pour des beaux-parleurs qui en est un. Ceux qui ramassent pendant que d'autres suent à longueur d'années.

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  2. Etienne Chouard est une arnaque, un faf de première qui tente avec un vocabulaire d'anti-capitaliste de mélanger tout et n'importe quoi pour vous orientez vers l'extreme droite ! A partager !
    " Donc si on résume, pour chouard, les « antifa et les véritables humanistes » sont:
    -ceux qui apprécient les révisionnistes,
    -ceux qui défendent des dictateurs massacrants leurs peuples,
    -ceux qui préfèrent manifester avec l’extrême droite qu’avec l’extrême gauche,
    -ceux qui publient les articles du bloc identitaire et du PAS,
    -ceux qui organisent de petits séminaires pour les potes de marine le pen chez les dictateurs.
    Alors soit chouard relève de la psychiatrie, soit c’est un collabo de première. "
    Ce mec est de plus en plus populaire dans les milieux moyennement politisé, il faut le dénoncer !

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  3. "Noël chez Balkany, Pâque à Fleury..."

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  4. Hier soir à la tv , quelle chaine , je ne sais même plus tant je fus sidéré par le spectacle et surtout les propos de Zemmour invité à Béziers aux cotés de Ménard ( ne manquait que Rioufol et on se serait cru à RTL ) . Si je n'avais vu la tête de ce personnage , j'aurais cru à un sketch humoristique . Le vice président du fn , alliot aprécia selon selon ses dire le talent de zemmour . Comme je le disais à mon ami ALI , alliot ça craint .

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    1. Bref, vous avez regardé la tv. Moi j'ai fais des pâtes.

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  5. Non seulement les réactionnaires fantasment une France qui n'a jamais existé mais ils rêvent d'une France gérée par leur "morale", chrétienne, blanche,de droite, très libérale, homophobe, sexiste, raciste ou du moins inégalitaire et condescendante vis à vis de ceux et celles qui ne leur ressembleraient pas suffisamment. Du rance, de l'hypocrisie, de la naphtaline.
    Quelques nouvelles du front.

    "Micro-parti de Le Pen : l’enquête est élargie au «blanchiment en bande organisée»

    20 octobre 2014 | Par Mathilde Mathieu et Marine Turchi

    L’information judiciaire qui vise le micro-parti de Marine Le Pen a été élargie à des soupçons de « blanchiment en bande organisée » à la mi-septembre. Les enquêteurs décortiquent le système de prêts accordés aux candidats FN et de vente de kits de campagne. D’après nos informations, ils soupçonnent que des conventions de prêts aient été falsifiées ou antidatées.

    Au printemps, ils en rigolaient encore, persuadés que l'enquête judiciaire allait « faire pschitt ». Les responsables de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, ont désormais de quoi s'inquiéter. D'après nos informations, le système de prêts massifs vendus à de nombreux candidats FN lors des dernières élections législatives et locales, qui se retrouve au cœur d’une instruction confiée aux juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi, a été organisé par cette formation politique dans des conditions qui se révèlent de plus en plus douteuses."

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    1. Ben voyons. Comme si les réacs n'étaient que des chrétiens, blancs, de droite... C'est vrai que d'être de gauche, noir et de confession autre ça vous en préserve. Aligner les termes ne veut pas dire être toujours dans le vrai.

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    2. Musulmans, terroristes, profiteurs, délinquants.... je suis sûr que cela doit vous plaire 19H31... Non, je me, trompe?

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    3. Marrant les messages qui passent pas. Nouvelles méthodes ?

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    4. Non, j'ai déjà averti que je ne publiais plus les commentaires s'attaquant à la personne plutôt qu'aux idées...

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  6. Je ne pense pas qu'on puisse tout mettre au même niveau : FN, Zemmour, Soral etc... C'est un rapprochement hâtif et qui n'est pas opératoire. On fait des distinctions chez des personnes qui sont ensemble : au PS , entre FH, Aubry, Hamon, Montebourg Filoche etc... Ce n'est pas pour, ici, avec des gens qui ne sont pas ensemble , tout mélanger. Pour réfléchir, il faut distinguer.
    Tout votre article repose sur une thèse il y a : "des périodes où crises économique et politique ont pointé du doigt les boucs-émissaires et favorisé les pulsions réactionnaires des Français". Bon, un jour il faudra m'expliquer pourquoi le réactionnaire relèverait de pulsion, et le progressiste, lui, relèverait de la raison. C'est tellement arbitraire que je pourrais vous paraphraser et dire : . Haro sur les progressistes qui n'ont comme miroir que l'avenir, et qui veulent que tout change, dans un monde en mouvement !
    Bref, c'est une parenthèse, qui méritait d'être souligné. L'essentiel de votre phrase, est que vous déduisez la "crise" morale, politique, culturelle etc... de la crise économique. C'est une idée, une proposition. Je ne sais pas, c'est possible. Mais il convient de sortir le nez de 1929-1945 et voir que le racisme , la réaction, les forces anti-républicaines, peuvent ne pas être relatives à une crise économique. C'est sans doute un facteur, un élément, mais je ne pense pas qu'on puisse résumez le problème à celui-là seul.
    Quand 70% des Français pensent qu'il y trop d'étrangers en France (IPSOS 2013) , je crois que ça veut dire qu'il faudrait limiter l'immigration. Et que ce sujet se pourra pas être dissout dans vos propositions intéressantes et intelligentes ( économie, institutions, Europe etc.. )

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    1. Je me propose de vous répondre dans un post . Merci de ces remarques...

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    2. Cher 19:29, votre discours est plaisant, il nous change des discours quotidiens lamentables et des ressassements qui ne font pas avancer les choses. Le "Bouh les méchants réac" a en effet ses limites, à notre époque. Il montre aussi la limite de ceux qui ne voient le monde que bi polaire. J'attends avec impatience les remarques de AA sur ce sujet, et les votres également. Cordialement.

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    3. 19H29 ... Ah, c'est vrai que les étrangers sont la cause de tous nos maux! Quand on les aura virés ça ira mieux? Et bien non! Il faut dire la vérité aux français. Et le mensonge éhonté, la technique de faire se bouffer entre eux les plus pauvres est une technique éprouvée... "admirablement" en 33. Vous pouvez faire du révisionnisme, continuer à mentir, virer tous les étrangers si cela vous fait jouir, la crise ne se résoudra pas ainsi. Le réactionnaire relève strictement de la pulsion, pour les plus "intelligents" de la manipulation. La réaction a toujours amené le pire. Vive les forces progressistes qui relèvent de la raison et d'un idéal que je partage.
      Votre diatribe populiste n'y changera rien.

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    4. 19h29 ne sais pas lire.

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    5. @Mary, ici 19h29

      Désolé de vous le dire aussi abruptement, mais votre commentaire relève du délire... Ai-je jamais dit que les étrangers sont la cause de tous nos maux ? Qu'il faut les virer et que ça ira mieux ? Vous m'accusez de révisionnisme : en quoi ? Quel mensonge ai-je dit ? Quand ai-je produit une diatribe ? Mon commentaire était une question, un doute, je n'accusais personne, et n'insultais personne, contrairement à vous ici.
      Je n'ai pas votre assurance, votre certitude en tout, et votre manière de rejeter l'autre en lui attribuant des propos qu'il n'a pas tenu.
      Puisque vous parlez de 33 : W. Benjamin fait remarquer que les victoires des fascismes et du nazisme mettent un sérieux coup à votre histoire du progrès comme norme. Ca devient intenable de brandir le progrès au nom, précisément de ce qui en montre l'impossibilité. Vous avez la « conviction de nager dans le sens du courant » , et vous ne voyez même pas qu'il n'y a pas de fleuve. Il ajoute que ça relève d' « une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines ».
      Et précisément, quand je disais de sortir de 1929-1945 , c'était pour dire que je ne voyais pas le nazisme comme conséquence de la crise économique. C'est la l'hypothèse de Alain Alpern sur la quelle je m'interrogeais. Déjà parce que Mussolini vient au pouvoir en 1922 , et que la Révolution Conservatrice, en Allemagne, n'a pas attendu la crise de 1929 pour exister. J'ajoute que c'est sous une France sans problème économique qu'on a vu Boulanger, Barrès et Maurras prospérer. De mêmes le sccuès des Ultras pendant la période Orléaniste de grands succès économique etc... Je dis simplement que l'économie est un facteur parmi d'autres, et pas déterminant dans ce que nous vivons aujourd'hui. A moins qu'en marxiste convaincue, vous me démontriez qu'aujourd'hui encore « l'infrastructure économique détermine la superstructure idéologique » ; mais ça je n'y crois pas. Je vois comme tout le monde la montée d'un phénomène dont le succès du libre de Zemmour n'est qu'une figure. On peut essayer de comprendre, ou comme vous le faites, on peut fermer les yeux et insulter. Veuillez bien considérer ce crime de non-marxisme comme n'étant pas révisionniste, ni une diatribe populiste.

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    6. @18:53. Oui, vous avez raison, en plein délire. Et cela dure depuis pas mal de temps.
      Le problème voyez-vous, c'est qu'une personne habituée des lieux (que je ne cite pas) se permet - depuis un moment déjà - de mettre des mots, les siens, dans la bouche d'autres personnes qui viennent s'exprimer ici (enfin, il s'agirait plutôt d'écrits dans leurs mains, vous l'aurez compris). Des mots donc que ces personnes n'ont pas prononcés (écrits).
      Il y a détournement de l'expression, de la parole des autres. Sans oublier le fait qu'ils sont immédiatement affublés de qualificatifs (lire de précédents articles) faisant penser qu'ils appartiennent à la "maison d'en face". Forcément, vu qu'ils ne sont pas d'accord avec LA pensée du personnage que j'évite toujours de citer, nous savons pourquoi. C'est-y pas beau tout ça, venant de quelqu'un qui vous fait la morale à longueur de temps ?
      Et il est là le grand problème : l'administrateur, à qui je trouve par ailleurs de grandes qualités, mais ce n'est pas le sujet, laisse curieusement passer, là où des opposants bien identifiés sont systématiquement censurés. Je peux cela dit en comprendre les raisons bien que je ne sois pas d'accord avec cette éviction.
      La démocratie montre ainsi ses limites. L'impartialité.
      Il suffit donc de se présenter ici en prétendu(s) anti FN ou même en anti FN tout court pour passer entre les mailles d'un filet ? A géométrie variable ?
      Je crois que c'est une grave erreur. Et tant pis si mon message ne passe pas... une fois encore. Je continuerai à le crier bien haut. Liberté, EGALITÉ, fraternité !

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    7. Vous n'avez toujours pas compris ! Quand je laisse passer des critiques sur la personne, c'est une dizaine de commentaires qui s'abattent sur elle. De là à penser qu'il y a un coup monté, il n'y a pas loin. Par contre, je respecte les commentaires qui contreviennent aux idées développées par la même personne.
      Vous avez également tout faux sur un autre point. Je ne censure pas les messages manifestement d'extrême droite quand ild sont sur le terrain des idées.
      Vous justifiez une fois de plus ma position, car votre commentaire est, encore une fois, une attaque sur la personne concernée et en aucun cas sur les idées qu'elle développe.

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    8. Au contraire, il y a là le développement d'une méthode que je réprouve. L'histoire a montré justement par qui ce stratagème pouvait être employé.
      Revoyez un peu les grands procès de Moscou ou de Berlin au 20e siècle.
      Pointer l'autre, prendre l'assistance à témoin en accusant cet autre de ce qu'il n'est pas, en disant qu'il a dit alros qu'il n'a pas dit, etc... juste simplement parce qu'il ose s'opposer, proposer une autre voie, un autre point de vue, vous appelez ça comment vous ? Un coup monté ? Du frontisme peut-être ou une connerie conservatiste ?
      Moi j'appel ça un petit rappel. On ne s'affiche pas démocrate, on l'est.

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    9. "proposer une autre voie, un autre point de vue" OK, mais ce n'est pas le cas des commentaires que je ne valide pas et là se situe le problème !

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  7. Ah le beau réactionnaire que voilà ! Pas un Zemour, une Marine ou autre facho . Non, un bon socialiste pur jus, Gérard Filoche, qui se réjouit de la mort du patron de Total, ce "suceur de sang"! Juste lamentable.....

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    1. Le pen qui se réjouit de l'hécatombe Ebola ne doit pas vous choquer... juste lamentable?

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    2. Bien sur que si ! Mais permettez moi d'être choqué également de la déclaration de Gérard Filoche. Il est d'ailleurs très critiqué dans son propre parti. Comme quoi les réactionnaires peuvent se trouver (certes en grande minorité) également à gauche.

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    3. Je désapprouve l'idée que Filoche ait écrit ce que l'on sait, quelques heures après le décès de de Margerie. Mais cela n'en fait pas un réactionnaire. Je dirais que c'est un malotru...

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    4. Du côté de Montpellier, il y avait ce type aussi, de gôoooooche, qui avait le verbe bien haut. A Marseille, c'est pas mal non plus.

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