lundi 6 octobre 2014

Pourquoi Nicolas Sarkozy ne sera plus jamais Président de la République...

Comme on le lira ci-dessous, NS ne peut pas ne pas être inquiété par l'affaire Bygmalion. Si, par hasard, il échappait à la justice, pour quelque raison que ce soit, son image, déjà affectée par d'autres affaires dans lesquelles il n'est plus directement concerné (Bettencourt, Karachi...), en souffrira durement. Aujourd'hui, une majorité de Français ne souhaiterait plus qu'il soit candidat (il s'agit, dans les sondages, d'une grande majorité de sympathisants UMP). 

Dans le cas où il ne se présenterait pas, les cartes seraient rebattues et la situation fera l'objet d'exégèses, n'en doutons pas, très nombreuses... 


Nicolas Sarkozy peut-il vraiment ne jamais avoir entendu parler de Bygmalion ?

Le Monde.fr | Par 


« J'ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle. Je suis le seul candidat à qui, de surcroît, on n'a pas remboursé un centime, donc la campagne de Nicolas Sarkozy n'a pas coûté un centime au contribuable. La justice est saisie, elle dira la vérité, mais à ma connaissance, personne ne me reproche quoi que ce soit dans l'affaire Bygmalion. »

POURQUOI C'EST PEU CRÉDIBLE ?
Nicolas Sarkozy se montre peu inquiet quant aux affaires qui continuent de planer au-dessus de sa tête. Il a en partie raison, l'affaire Bettencourt ou celle de Karachi ne le concernant désormais plus directement. En revanche, il est un autre dossier potentiellement plus embarrassant : les surfacturations avouées par Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de sa campagne.

1. Une affaire qui ne cesse d'embarrasser M. Sarkozy

Rappelons les faits, tout d'abord : selon les aveux de M. Lavrilleux et les confirmations de la société Bygmalion, celle-ci aurait bénéficié de surfacturations de prestations effectuées pour l'UMP, qui réglaient en réalité des services rendus pour la campagne de M. Sarkozy, mais qui n'entraient ainsi pas dans ses dépenses de campagne officielles. Les sommes évoquées sont conséquentes : plus d'une quinzaine de millions d'euros auraient ainsi été dépensés en sus des 21 millions d'euros officiellement déclarés par M. Sarkozy pour sa campagne.

Rappelons aussi que les dépenses de campagne de M. Sarkozy ont été invalidées par le Conseil constitutionnel, qui a trouvé plusieurs irrégularités et ainsi refusé le remboursement de la campagne. Ce qui a conduit l'UMP à faire appel aux dons pour récupérer les 21 millions d'euros non remboursés. C'est en cela que M. Sarkozy assure que sa campagne « n'a pas coûté un centime au contribuable ».

Nicolas Sarkozy s'est déjà défendu quant à ces accusations : « En ce qui concerne ma campagne, je le dis à tous ceux qui m'ont soutenu, il n'y a jamais eu le moindre système de double facturation », avait-il expliqué en juillet. Une version qui revenait à dire que M. Lavrilleux avait agi seul et sans son consentement. Il précise désormais ne même pas avoir connu le nom de l'agence Bygmalion durant la campagne. Ce qui semble là encore quelque peu étonnant.

2. Nicolas Sarkozy pouvait-il ne rien savoir de l'organisation de sa campagne ?


Rappelons tout d'abord que c'est bien le candidat qui signe les relevés de dépenses de campagne. Certes, il n'est pas obligé de les lire. Mais c'est lui qui en est responsable aux yeux du Conseil constitutionnel.
Ensuite, Le Figaro avait révélé en juillet le contenu d'une lettre, envoyée par Guillaume Lambert, directeur de campagne de M. Sarkozy, au parquet. Cette lettre indiquait qu'il avait communiqué avec M. Lavrilleux, en avril, au sujet des difficultés de financement de la campagne : « Jean-François ne vient pas à Clermont, il y est allé la semaine dernière. Louer et équiper la deuxième halle est une question de coût. Nous n'avons plus d'argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [président de la République]. » 
Selon ce texte, donc, M. Copé aurait alerté M. Sarkozy au sujet des problèmes de financement de la campagne. Ce qui tend à indiquer que ce dernier suivait un minimum le volet organisationnel. Or, Bygmalion était l'une des principales sociétés prestataires.
Autre point : selon des révélations de L'Express en mars, M. Sarkozy, peu satisfait des prestations d'Event&Cie, la filiale de Bygmalion chargée d'organiser les meetings, aurait demandé à une autre entreprise de mettre en place certains rassemblements, notamment après un premier meeting à Marseille le 19 février 2012. « L'Elysée n'était pas satisfait de la réunion publique marseillaise et s'inquiétait qu'une seule société soit chargée des dizaines de manifestations à venir », explique L'Express.
En clair, M. Sarkozy et son entourage se souciaient assez des questions d'organisation pour mettre un concurrent à Bygmalion. 

3. M. Sarkozy pouvait-il ignorer l'existence d'une société aussi proche de l'UMP ?


Bygmalion a été fondée en 2008 par plusieurs proches de Jean-François Copé : Bastien Millot, l'un de ses conseillers principaux ; Guy Alves, l'un de ses anciens conseillers… Jérôme Lavrilleux, bras droit de M. Copé, a été rémunéré par Bygmalion. Et dès l'accession de M. Copé à la tête de l'UMP, Bygmalion prend de l'importance au sein du parti. Ce qui pose question à un certain nombre de personnalités au sein du parti, à commencer par l'équipe de Xavier Bertrand.
M. Sarkozy, qui a toujours veillé de près aux destinées de son parti, pouvait-il réellement ne pas connaître cette société ? On peut notamment rappeler que le trésorier de l'UMP, Eric Cesari, a toujours été l'un de ses proches.
Enfin, citons le cas de Camille Pascal, conseiller de M. Sarkozy à partir de 2011 et jusqu'à la fin de son mandat. Il a été mis en examen, en avril, pour « favoritisme », de même que l'ancien patron de France Télévisions, Patrick de Carolis, et que Bastien Millot, ex-PDG de Bygmalion. Le motif : des faits présumés de favoritisme, France Télévisions ayant passé avec Bygmalion plusieurs marchés importants, dans des conditions parfois troubles. 
Que l'ancien chef de l'Etat n'ait pas été au courant des doubles facturations, que celles-ci aient servi d'autres but, par exemple alimenter un « trésor de guerre » des copéistes, reste plausible. Il est en revanche plus difficile de croire qu'à aucun moment de la campagne M. Sarkozy n'ait entendu le nom de la principale société prestataire de services de l'UMP et de ladite campagne.

22 commentaires:

  1. MRAP Les mensonges du FN
    Réalité fantasmée
    400 à 500 000 immigrés par an. Faux ! :
    En fait, le flux est stable depuis 30 ans et le solde migratoire (solde entre entrées et sorties du territoire) est quasi nul. Si la hausse du nombre de titres de séjour a augmenté, c’est que beaucoup de gens accédaient à un titre de séjour pour dix ans et que maintenant ils n’ont des titres que pour un an et sont renouvelés ce qui gonfle considérablement les chiffres. Le nombre d’étrangers est constant depuis 30 ans mais c’est le nombre de titres accordés qui augmente mathématiquement pour cette simple raison.

    La France a en Europe le triste record du nombre d’entrées sur son territoire ». Faux !
    Il est entré 2 fois plus d’étrangers en Italie et 3 fois plus en Espagne qu’en France.

    « Coût » de l’immigration
    L’immigration coûte entre 30 à 60 milliards d’euros par an à la France. Faux !
    En comptant les allocations et services reçus par les immigrés d’une part et versements en impôts et cotisations versés par eux d’autre part, c’est 12 milliards d’euros qui sont rapportés par les immigrés chaque année à la France. (étude économique réalisée pour le compte du Ministère des Affaires Sociales).

    PS; dans tous les cas ce ne sont pas les étrangers qui sont responsables de la crise économique...

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    3. non ceux pas les immigrés mais les gouvernements

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    4. 08:31, 9:39. Décidemment, la liberté de parole pert de sa valeur ici. Oui, je sais, "si ça convient pas, va sur le site du FN, tu pourra toujours comparer". Ben non, justement, je suis pas du FN, je ne me reconnais absolument pas dans ces valeurs, j'y vais donc pas, je viens ici pour parler librement. Sauf qu'il y a désormais ici le langage officiel, propre sur soi (qui autorise la poésie mais aussi quelques insultes envers les détracteurs, n'est-ce pas M.) et celui qui dérange... On retrouve bien la pate d'un socialisme jadis triomphant. Celui que le peuple ne peut plus souffrir en raison du regard porté par le premier sur ce dernier. De haut, forcément. Alors, chutttttt, supprimons les commentaires, ignorons ou dans le meilleur des cas, laminons les anti vierge affables dans leur imposante vérité.

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    5. 10:58 le Marybashing, ça suffit surtout lorsqu'il s'agit d'éructations systématiques et quotidiens. On peut critiquer les idées, mais pas les personnes comme vous le faites quotidiennement (aujourd'hui : la barbe, contreconne etc).

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    6. En quoi dire que ces propos sont lourds, c'est "éructer" ? Réfléchissez à ceci, svp : ne pas être d'accord avec elle, est-ce forcément être du ou pour le FN comme elle l'écrit ? J'affirme que non. N'y a-t-il que les bons dirigeants traditionnels d'un et les salopards (oui, il le sont) de réactionnaires de l'autre ? Rien entre les 2 ? Le vrai bashing, c'est justement de le faire croire. Cela porte un nom. La religion.

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    7. Et bien parle librement et laisse ,les autres penser. Mais si c'est pour vomir des idées racistes, tu t'imagines que ce sera pas Bienvenu.Non le racisme n'est pas une opinion mais un délit. Qu'est ce qui te gêne chez Mary? Au lieu de l'insulter, donne des arguments.Cet article ce matin t'as gêné, tu es pas d'accord? Dis pourquoi, prouve le contraire; Les insultes c'est pas la liberté de parole. On apprend ça aux enfants très tôt.

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    8. T'as vu une insulte où, 13:32 ? "Laisse les autres penser". Condescendance totale. Comme quoi, l'insulte n'est pas que dans les mots, mais aussi (et de plus en plus) dans les attitudes envers les autres.

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    9. 13:32 fait référence à mon commentaire de 11H30

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    10. A 13:23 : pour la énième fois, je répète que, à partir du moment on s'élève contre une personne nommément sans donner aucun argument, cela n'a pas d'intérêt... Ne me donnez plus l'occasion de le répéter...

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  2. Extrait 2013 /Le nouvel observateur et comme la vérité sort de la bouche des enfants.
    " 12 ans de mariage gay aux Pays Bas... un bilan terrifiant... pour les homophobes"

    Voilà presque douze ans que deux hommes ou deux femmes peuvent aussi se marier aux Pays-Bas. L’ouverture du mariage était une première mondiale, les pays scandinaves ayant jusqu’alors inventé de nouvelles formes de contrats pour les couples du même sexe.
    C’était un lundi matin, au lycée où j’enseigne le français, au lendemain de l’énorme cortège des opposants à l’égalité entre hétéros et homos (il faut bien appeler ça par son nom) avec des slogans haineux et des serre-tête bleu marine. La télévision néerlandaise avait ouvert le journal du dimanche soir sur des images spectaculaires et un commentaire ahuri de la correspondante à Paris, du style « des centaines de milliers de Français refusent l’égalité pour les homos ».
    « Pourquoi les gens étaient dans la rue ? »
    Ma classe de cinquième (première classe de collège ici) est un peu nerveuse et je leur demande ce qui ne va pas.
    « Monsieur, pourquoi les gens étaient dans la rue en France pour refuser le mariage des gays ? »
    Je leur explique donc que le gouvernement de gauche, formé après l’élection présidentielle de l’année dernière , a lancé un débat sur l’ouverture du mariage aux couples du même sexe. J’essaye d’en profiter pour parler de l’opposition droite/gauche et du nom des différents partis. Mais je sens la classe fébrile.
    « Mais monsieur, on ne comprend pas pourquoi ils sont contre. »
    J’essaye de leur expliquer le poids de l’Eglise, les problèmes de l’opposition à se rassembler, tout ça. Ça n’arrange rien, ça bavarde, je sens que ça va finir par des punitions.
    Finalement une fille un peu plus verbale que les autres se décide...
    « Non mais monsieur, on ne comprend pas pourquoi ça les dérange que d’autres personnes se marient. Cela ne les concerne pas. On ne va pas les obliger à se marier avec un autre homme s’ils sont des hommes, ou avec une autre femme s’ils sont des femmes. »
    « Oui, vous n’expliquez pas bien, on ne comprend toujours pas pourquoi ! »
    Bref, le prof est nul."

    PS: oui, c'est incompréhensible, l'homophobie, la haine et le racisme.La vérité sort de la bouche des enfants, encore faut-il qu'ils ne soient pas conditionnés.

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    1. Cet article date un peu. Je me souviens l’avoir lu il y a au moins un an et demi, en début 2013.

      Les enfants dont il s’agit (12 ans quand même), réagissent en fonction de ce qu’on leur a dit. Et ce qu’on leur a dit, à la télé hollandaise, c’est que « il y a eu des slogans haineux ». Déjà à l’époque, il y avait deux manifs, celle de Civitas qui avait des slogans agressifs, et celle de la Manif pour tous qui s’est toujours abstenue de slogans haineux et homophobes.

      Ces élèves, désinformés, ont réagi comme on pouvait s’y attendre. Voilà pourquoi je suis d’accord avec votre PS : « …encore faut-il qu’ils ne soient pas conditionnés ». Ceux-là ont été conditionnés comme il faut par des médias qui entretiennent à tire-larigot les amalgames, de moins en moins toutefois, car c’est de moins en moins crédible.

      Cette manif vient de se terminer sans l’ombre du début d’un slogan haineux. J’en suis fier.

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    2. ¨7h14 : On peut être contre le mariage gay sans être homophobe et haineux. C'est un amalgame détestable que celui-là. Soit on est d'accord, soit on est un salaud. Bah non. La réalité est plus complexe.

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    3. Les enfants hollandais ne comprennent toujours pas... ainsi que des enfants français. Et je n'en suis pas fière.

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  3. d'après votre sujet d'hier fo pas boire en public quant on fais de la politique
    je cro qu'1 exadjoit a la securité à henin n' a jamais été informer de cette close

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    1. Relisez : je n'ai jamais écrit cela... Dur, dur...je ferais mieux de ne pas valider, mais il faut que tout le monde sache ce que je reçois...

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    2. C'est pour cela sans doute que 8:31 n'a pas été validé. Pas en phase avec la version officielle.

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  4. « J'ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle. Je suis le seul candidat à qui, de surcroît, on n'a pas remboursé un centime, donc la campagne de Nicolas Sarkozy n'a pas coûté un centime au contribuable.

    les donateurs qui ont versé au sarkoton ont droit à un crédit d'impôts , je crois !!!! donc les 2/3 de la facture c'est le con_tribuable qui paie
    est-ce que je trompe

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  5. Cce crédit d'impôt est de 66% du don dans la limite d'un plafond.

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