jeudi 18 juillet 2013

Quand aurons-nous des élus exemplaires ?


Le magazine L'Express a publié, dans son édition du 10 juillet dernier, une enquête sur les élus qui embauchent ou favorisent leurs proches...
Certes, le sujet ne fait que confirmer ce que l'on connait des dérives de nos élus qui ne savent plus distinguer les valeurs dont ils sont supposés être porteurs. Révélatrice me paraît la réflexion de C. Bartolone, président de l'Assemblée nationale, que l'on a connu plus inspiré : " Je n'ai pas embauché ma femme, j'ai épousé une collaboratrice". Cela veut probablement dire que, ayant embauché une personne avec laquelle il avait déjà des liens, il l'a recrutée. Ou cela peut signifier que, après embauche, il ait eu un fort penchant pour sa collaboratrice jusqu'à l'épouser. Et c'est là où le bât blesse ! On se moque de savoir comment cela s'est passé ! L'exemplarité voudrait qu'ayant épousé, quelles que soient les circonstances, une assistante ou une secrétaire, l'élu concerné doit se séparer, professionnellement s'entend, de cette personne (et cela vaut pour les amants, officiels ou non). On a l'impression que ce qui devrait être de bon sens echappe à nos élus : ils devraient être insoupçonnables !
On a dans le Nord-Pas-de-Calais, des exemples à tous les niveaux de ce que se croient permis les élus, et le plus souvent, en toute naïveté, et cela est représentatif des cas cités par L'Express: tel président de Région qui embauche ses filles dans son cabinet, tel ex-député, ex-maire, quand il était à la tête d'une société d'économie mixte, qui donnait des marchés publics à son fils, sans mise en concurrence formelle ; sans parler de tel maire d'une commune minière qui fait embaucher son gendre par un syndicat mixte dont sa commune est membre et qu'il représente. Ce qui nous paraît évidence, à nous, ne l'est pas pour ces élus : ils n'ont pas compris que les privilèges ont été abolis, il y a plus de 2 siècles et que la République doit récompenser le mérite et non le fait d'être bien né ou proche de ceux qui gouvernent.

Ceci est valable pour tous les partis politiques, bien sûr. Quand le FN se gausse de tout cela ("tous pourris"), une fois de plus, il trompe son monde. Ce parti a très peu d'élus et donc ne peut en faire profiter les relations familiales autant que les autres. Mais, malgré ce très petit nombre d'élus, il bat, proportionnellement tous les records. Ainsi le père, Jean-Marie, côtoie sa fille Marine (née Marion) au Parlement européen où ils sont, tous les deux, députés, mais il aurait pu aussi rencontrer le compagnon de sa fille, Louis Aliot, en tant que député, si celui-ci n'avait été battu dans une circonscription (Sud-Ouest) où il était tête de liste. Qu'à cela ne tienne, Aliot, vice-président du parti, par ailleurs implanté à Perpignan, a peut-être l'occasion de voir son "beau-père" à Bruxelles, car il est assistant parlementaire de ... Madame Le Pen dans la circonscription du Nord-Ouest où a été élue sa compagne : mais je pense que les assistants dits "locaux" se rendent rarement au Parlement européen (on se demande d'ailleurs à quoi ils servent, d'autant qu'ils n'ont pas de permanence en circonscription...).
Puisque l'on parle des rares élus du FN, il n'y a que 2 députés : l'une, Marion Le Pen, nièce de l'autre Marion (Marine), devenue à 22 ans la plus jeune députée de l'histoire de la République française. L'autre député d'extrême-droite, Gilbert Collart, rejoint Claude Bartelone, cité plus haut, en expliquant pourquoi il a embauché sa femme comme assistante parlementaire : "Je ne peux pas bosser sans elle"!

33 commentaires:

  1. C'est vrai mais en même temps, je pense qu'on ferait tous comme eux ... C'est tellement tentant et simple En plus pour le conjoint assistant parlementaires, c'est faire coup double. "L'argent part dans la même caisse". Voilà un excellent système de circulaire monétaire en vase clos. C'est une théorie économique qui est bien mise en application. Après, on dira que nos élus ne connaissent rien à "vraie économie". Allons .. ... Enfin, il faut quand même relativiser : travailler avec son conjoint 24 heures sur 24, ce n'est pas toujours une sinécure. Ils sont méritants nos élus, enfin quoi !

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  2. "C'est vrai mais en même temps, je pense qu'on ferait tous comme eux ..."
    Je sais bien que votre commentaire est humoristique, mais je ne peux m'empêcher de penser que justement, un élu ne doit pas faire comme tout le monde...Il y a quelques règles à respecter:
    - on ne dépense pas à titre privé l'argent public. Ex : on n'embauche pas ses proches, même s'ils sont compétents
    - on ne tire aucun privilège de sa fonction. Ex : On paye sa place au match de foot ou à un spectacle (sauf si des invitations ont été fournies à la collectivité : mais comme c'est souvent la contre-partie d'une subvention, est-ce bien légal ?). Jacques Mellick , l'ex député-ministre-maire de Béthune, m'a un jour stupéfait en exigeant de payer sa place à un match de l'équipe béthunoise de foot!
    - on n'use pas de sa fonction pour favoriser quelqu'un auprès d'une instance dont on fait partie. Ex : on ne fait pas embaucher un des siens dans une structure dont sa collectivité est membre.
    - de même, on n'use pas de sa fonction pour des fins clientélistes. Ex : assistant parlementaire d'une parlementaire, celle-ci m'a reproché, à juste titre, d'avoir recommandé un chômeur auprès d'une institution susceptible de l'embaucher, et, cela, sans connaître la personne...
    - on pourrait multiplier les règles et valeurs auxquelles devrait s'astreindre un élu...
    Pas facile d'être élu ! Il faut le mériter...

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    1. Utopie , utopie , mon cher Alain , Tous unis et tous pourris !

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    2. Mais non, certains pays y sont arrivés (pays scandinaves, par exemple, mais également les USA, en grande partie). Réserve parlementaire, cumul des mandats, patrimoine des élus... Voilà le combat à mener !

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  3. Savez-vous qu'un " Debert- bis " sévit de nouveau à Hénin-bt ?
    La suite au prochain numéro .

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  4. Jacques Mellick c'est l'exception qui confirme la règle dans ce cas....!

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    1. Et pourtant, ce n'est pas un modèle de vertu républicaine...

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    2. Ouf ! Vous me rassurez , mon cher Alain .

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  5. très beau texte de julliard dans marianne

    Contre les professionnels de la politique

    Jacques Julliard

    S'abonner à Marianne+
    Avec la multiplication des instruments d'information et d'expression propres aux techniques modernes - médias, Internet -, la confiscation de la démocratie est désormais ressentie comme intolérable par la masse des citoyens.


    « Rejet ! », c'était notre une il y a deux semaines. Rejet de la droite. Rejet de la gauche. Rejet de la politique. Mais pourquoi donc ? Parce que la masse des citoyens, toutes tendances confondues, ne veut plus de l'exercice du pouvoir en bandes organisées.

    Ces bandes s'appellent les partis. Leur fonction est la collecte des suffrages au profit d'eux-mêmes et de leurs caciques. Alors que tout les oppose, ils sont au moins d'accord sur un point : la monopolisation du suffrage universel au profit du réseau qu'ils constituent ensemble. Quitte à accepter de revoir à chaque scrutin la clé de répartition des revenus - pardon, des suffrages ! - entre les bandes.

    Ce n'est pas pour rien que la plupart des démocraties naissantes ont banni les partis comme des organes de corruption du suffrage populaire. Mieux, sous la Révolution, faire acte de candidature était considéré comme un délit, que certains voulaient même punir de la peine de mort...

    Les propos que je viens de tenir pourraient facilement être taxés par un esprit malveillant de poujadisme, de populisme, voire de lepénisme. La situation qu'ils décrivent n'est pourtant que la conséquence directe de la démocratie représentative. La démocratie est en effet le seul système qui, à la faveur de scrutins réguliers, remet périodiquement en jeu le pouvoir lui-même. Il est donc naturel, il est donc inévitable, il est donc indispensable que se constituent à l'intérieur du corps politique des organismes qui se proposent de recueillir et de regrouper les suffrages à leur profit, pour accéder le plus légitimement du monde au pouvoir. Rien à redire à cela.

    Sauf que, dans la pratique, ces organismes se constituent en monopoles pour confisquer à leur profit exclusif les volontés du suffrage universel. Les partis deviennent ainsi à la politique ce que les trusts, les ententes, les cartels sont à la vie économique : des organismes d'accaparement, qui font obstacle au libre-échange. Avec la multiplication des instruments d'information et d'expression propres aux techniques modernes - médias, Internet -, cette confiscation de la démocratie est désormais ressentie comme intolérable par la masse des citoyens.

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  6. suite

    D'où, partout à travers le monde, ces mouvements d'« indignés », ces révoltes populaires à l'écart des partis politiques qui surgissent hier en Espagne, aujourd'hui en Turquie, en Egypte, au Brésil. Qui aurait en effet imaginé ce soulèvement contre le football au pays de Pelé ?

    En France, cette révolte a pris - pour le moment - la forme du vote de protestation en faveur du Front national. Eh oui ! c'est un peu dur à avaler et surtout à comprendre chez les démocrates les plus sincères, mais c'est ainsi : le vote pour le Front national n'a plus pour ressort principal l'immigration ou l'insécurité, mais la défiance à l'égard des formes traditionnelles de la démocratie et de son accaparement par la classe politique.

    Les plus lucides commencent à le comprendre : ils savent que leur âge d'or est désormais révolu, et qu'il va falloir progressivement se résoudre à déprofessionnaliser la carrière politique. C'est à quoi correspondent les propositions actuellement en discussion au Parlement : limitation du cumul des mandats et du nombre de mandats successifs, réduction des avantages propres aux élus, qui visent presque tous à échapper à l'impôt. Car ceux-là mêmes dont la fonction principale est de voter l'impôt n'ont rien eu de plus pressé que de se mettre à l'abri des mesures qu'ils appliquent aux autres.

    Qu'il s'agisse de leurs rémunérations, de leurs retraites et des divers avantages en nature dont ils bénéficient, le « hors impôt » est chez les parlementaires l'équivalent du « sans dot ! » de Harpagon dans l'Avare de Molière. Là où le citoyen ordinaire a recours à la fraude pour échapper à l'impôt, le député peut se permettre de recourir à une loi en sa propre faveur. Loi privée, autrement dit privilège, c'est-à-dire négation même de l'ordre démocratique.

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  7. fin

    Voilà des années, et même des décennies, que l'abolition du cumul des mandats, cette anomalie française, se heurte à la résistance acharnée de la classe politique prise dans son ensemble. On déploie depuis lors des trésors d'ingéniosité et même d'intelligence pour défendre l'indéfendable, c'est-à-dire le verrouillage du suffrage universel au profit d'un seul individu dans un « fief » donné. En refusant de « partager », cette classe politique est en train de se suicider.

    La mesure la plus efficace contre l'accaparement serait la limitation du nombre des mandats successifs autorisés à un seul individu. La commission des Lois de l'Assemblée nationale s'est prononcée, sans aucune chance d'être suivie, pour un maximum de trois mandats successifs. La mesure ne serait efficace que si un tel maximum était réduit à deux. Faut-il rappeler que toutes les assemblées qui ont fait œuvre utile et fait progresser la démocratie étaient composées d'hommes nouveaux et « inexpérimentés » ? Ce fut le cas de la Constituante de 1789, de l'Assemblée de 1848, et à nouveau de la Constituante de 1945, à la faveur de circonstances exceptionnelles.

    L'avantage d'une telle mesure est qu'elle interdirait de faire de la politique un métier, ou une «carrière», comme c'est le cas aujourd'hui. Les sociologues de la politique du début du XXe siècle appelés « machiavéliens », Robert Michels, Gaetano Mosca, ou Vilfredo Pareto, ont montré, à la suite des thèses fondamentales de Max Weber sur la professionnalisation de la politique à l'ère démocratique, que le jeu finit par opposer deux « élites» rivales, en laissant de côté le peuple lui-même, réduit au rôle d'arbitre dérisoire et impuissant.

    Ce qui se passe aujourd'hui ? Le peuple est en train de réclamer sa place en politique, c'est-à-dire dans le lieu même où se décident ses propres destinées. Il ne faut donc pas voir dans la critique actuelle de la profession politique par la population un déclin de la passion démocratique mais, au contraire, une nouvelle exigence de cette passion. Il serait grave pour l'avenir d'en laisser le monopole au Front national.

    Après de Gaulle, qui avait justement vu dans le mouvement de 1968 une aspiration à la « participation » des citoyens à la vie politique, Ségolène Royal, lors de sa campagne de 2007, avait fait le même diagnostic. Ce que nous constatons jour après jour, c'est l'appel d'une « démocratie gouvernée » à une « démocratie gouvernante ». Permettez-moi de reprendre ici une formule qui m'est chère : pour que la politique devienne quelque chose pour tous, il faut qu'elle cesse d'être le tout de quelques-uns.

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    1. J'aurais aimé avoir écrit ce texte !
      Mais il y manque une chose : que faire pour s'en sortir avant qu'il ne soit trop tard, puisque l'on ne peut compter sur des parlementaires qui veulent conserver leurs privilèges ? La France n'aurait-elle pas besoin d'une révolte du type "indignés". Plus précisément, n'est-il pas temps d'exiger, en tant que peuple, l'application de mesures d'assainissement de la classe politique ? Mais les Français sont-ils prêts à descendre dans la rue et faire cette révolution ?

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    2. La révolution française c'était quand la dernière fois ?

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  8. Gendarme scientifique.18 juillet 2013 à 10:44

    Les partis politiques + entreprise familiale = Sodome et Gomorrhe.

    Passez du luminol dans certaines permanences,le lumi light ou ultra-violet parlerait à ma place de toutes traces spermicides.

    C'est vrai que le FN est un parti comme les hot !

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  9. Récemment Bruno Bilde a été viré pour y mettre Floriant Philippot qui bientôt sera lui aussi remplacé par Philippe Martel.

    Agé de 57 ans, cet énarque a été chef de cabinet… d’Alain Juppé au ministère des Affaires étrangères de 1993 à 1995.

    Au FN se méfier de l'ascension rapide, c'est comme un coup de foudre, ça ne dure qu'un temps, voilà pourquoi ce parti kleenex ne gagnera jamais.

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    1. je pense qu'il s'agit de Jacques et non de philippe

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    2. Si, si, il s'agit bien de Philippe Martel...

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    3. pas celui de la mairie de Hénin

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  10. Tata mi ou comment rester zen sans le FN18 juillet 2013 à 16:26

    ô les secrets de Malfait que certains voudraient effacer de sa mémoire pour virer le pouvoir;triste Cathy,belle mais trop rebelle d’où querelle avec la teigne recalée une fois par les deux font la paire, démissionné ma foi ,sa santé se refaire; Brigitte un ,trahie, bannie puis dégagée avec scandale étouffée; Brigitte deux le poing levé contre Brice car sans d'affinité son nom sur la liste effacé à jamais,rancune de la marié qui ne voulait pas de publicité,grand-mère elle est retournée; Freddy angle droit manquant des quatre B, désobéissant restant bouché bée quand à la porte clos R.I.P désormais.Poulain docile accorde son soutien facile pour la parité,manquant de femmes flexibles disciplinés est la seule rescapée des anciens de ce parti bonimenteur et insipide.
    Jo 5 ans déjà.

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    1. Pourriez-vous expliciter ce qui semble concerner le FN héninois ?

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  11. Jo ? Celui qui battait sa femme ?

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  12. bravo le gouvernement
    on vient de supprimer une prime de 1000 euros pour les entreprises qui prenne un apprenti....
    dans le même sens que la suppression de la bourse de mérite...!
    le changement effectivement c'est maintenant...

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    1. Vous n'avez pas tout suivi : le montant total des bourses a augmenté de façon très importante, ainsi que le nombre de boursiers...

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  13. le maire et son DGS feraient bien de s'intéresser aux prestations de sonorisation des manifestations municipales. Et-il normal que ce soit le fils du responsable du service marché qui a, une entreprise de sonorisation qui décroche tous les contrats. Il serait temps d'éplucher d'un peu plus près les appels d'offres et ces marchés. Ça sent la magouille à plein nez.
    Comme beaucoup de personnes le disent, rien a changé.

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    1. On y reviendra, en temps voulu...

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    2. A 20h16 : Même les structures gonflables sont louées par cette entreprise alias Deberdt-bis ;
      En sous-traitance , bien-entendu .

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  14. mais binaisse c est la meme politique que dalongeville

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  15. on ne change les méthodes qui font gagner de l'argent aux copains et aux coquins

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  16. Des élus exemplaires,Mediapart a la réponse


    Le site Mediapart révèle que Marine Le Pen salarie depuis deux ans Louis Aliot, son compagnon et numéro deux du parti, comme assistant au Parlement européen. Il est rémunéré à hauteur de 5006,95 euros brut mensuels pour un temps partiel de 17,5 heures par semaine.
    Le Parlement européen a demandé dans un courrier daté du 25 juillet 2012 des explications sur ce contrat, révèle Mediapart. En effet, selon l’article 43 du règlement du Parlement, l’enveloppe financière dont dispose chaque parlementaire ne peut pas "financer les contrats permettant l’emploi ou l’utilisation des services des conjoints des députés ou de leurs partenaires stables non matrimoniaux".

    "Pas concerné par le texte"

    Pour leur défense, les deux intéressés ont joué sur le caractère juridiquement informel de leur relation. Louis Aliot et Marine Le Pen ne sont effectivement ni mariés, ni pacsés, "ni liés par un quelconque statut reconnu par l’Etat français". En revanche, ils forment bel et bien un couple, et sont financièrement liés au sein d’une société civile immobilière (SCI) qui leur a permis d’acheter une maison à Millas (Pyrénées-Orientales). Contacté par Mediapart, Louis Aliot indique que la SCI "est connue par le Parlement européen".
    Mediapart revient aussi sur le salaire versé au bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot. Jusqu’au 30 juin 2012, ce-dernier était également assistant parlementaire de Marine Le Pen. Mais il était aussi son directeur de campagne lors de la campagne présidentielle. Or, l’article 62 du règlement du Parlement pose que les fonds pour rémunérer les assistants "sont exclusivement réservés au financement d’activités liées à l’exercice du mandat des députés et ne peuvent couvrir des frais personnels". Ce qui ne semble pas être pratiqué depuis deux ans.
    Interrogé par les services financiers du Parlement européen dans un courrier de juillet 2012, Marine Le Pen a expliqué que "la durée horaire modeste de leurs contrats d’assistance parlementaire [permettait] de concilier deux activités professionnelles".
    Selon Mediapart, ces services financiers ont également voulu se pencher sur le détail des agendas de Florian Philippot et de Louis Aliot pendant la campagne présidentielle. Mais pour l’instant, ils ont choisi de classer l’affaire.
    A la suite de cet article, Louis Aliot a annoncé sur Twitter son intention de porter plainte contre le journal en ligne pour diffamation.

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    1. Il me semble avoir fait allusation à cela dès hier matin (article écrit mercredi, avant que ne sorte le scoop de Médiapart). Je n'avais pas les chiffres, certes, mais je disais que le FN, proportionnellement, était plus touché par le népotisme et le copinage que les autres partis.

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  17. rémunéré à hauteur de 5006,95 euros brut mensuels pour un temps partiel de 17,5 heures par semaine.

    Adopteunmec.com moins cher que adopteunamant.fn.

    Et dire qu'il y a encore des militants qui font le plus sale boulot depuis des années sans avoir jamais eu une seule tune de ce parti,ils sèment par tous les temps et la Christine Deviers-Joncour au masculin récolte au soleil.

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