vendredi 23 septembre 2016

Qui ira rejoindre Giscard, Chirac et Sarko pour une retraite dorée ?

L'hypothèse d'un second tour Sarkozy-Le Pen, aux présidentielles de 2017, se profilant, beaucoup envisagent d'aller voter Juppé lors de la primaire de droite (cf 1). D'autres, comme Cohn-Bendit, se voient bien "rouler" pour Macron (cf 2). Mais si vous voulez savoir ce qui vous attend, une fois élu, puis battu, ne soyez pas pessimiste, vous ne serez pas à la rue... (cf 3).

1- La primaire de la droite et du centre risque fort d’attirer des électeurs issus de la gauche et de l’extrême droite. Si le phénomène est pour l’heure jugé « marginal »par les candidats, il pourrait influer sur le résultat du scrutin. Autour d’un même credo : empêcher Nicolas Sarkozy de briguer un deuxième mandat présidentiel. C’est l’un des enjeux majeurs de la primaire de la droite et du centre. Pour ne pas dire le principal. Les 20 et 27 novembre, l’élection qui désignera le candidat LR (ex-UMP) pour la présidentielle de 2017, se jouera en grande partie sur le nombre de personnes qui se déplaceront dans les 10 337 bureaux de vote installés un peu partout sur le territoire. Avec une équation assez simple : plus il y aura de votants, moins les chances de Nicolas Sarkozy de l’emporter seront importantes. Favori du noyau dur du parti – qui revendique quelque 230 000 adhérents –, l’ex-chef de l’État souffre encore de la défiance d’une majorité des Français, toutes tendances confondues. Électeurs de gauche, du Front national, mais aussi de droite qui, déçus par son mandat, ont fini par céder aux sirènes de l’extrême droite. (Médiapart)
2-"Moi je vote, dès le premier tour, pour celui qui est le mieux placé pour éviter un deuxième tour Sarkozy-Le Pen", a commenté Daniel Cohn-Bendit, sur France-Info. Il a d'ailleurs étayé un petit scénario en cas de victoire de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite en novembre : "Le centre droit est orphelin, le centre gauche va-t-il se replier derrière Hollande? Non. Donc, vous avez un espace. Si Macron, dans les sondages, sort à 3%, 4% derrière Sarkozy, tous ceux qui s'étaient repliés derrière François Bayrou filent vers Macron, tous ceux qui se replient derrière Hollande filent vers Macron et il est à touche-touche avec Sarkozy au premier tour."
Si ce scénario ne se produit pas, pour qui votera Daniel Cohn-Bendit dans un second tour opposant Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen? Il y a quelques mois, il aurait répondu pour l'ancien Président, confie-t-il. Mais face à la campagne menée et aux propos tenus, il a changé d'avis et pourrait pencher vers l'abstention : "Quand je vois sa campagne, je suis muet, je suis paralysé. Je ne peux pas." (JDD 22/9)
3- A eux trois, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy coûtent plus de 10 millions d'euros par an aux contribuables. Le rapport confidentiel remis par la Cour des Comptes et le Conseil d’Etat à François Hollande (et révélé ce mardi par le site Médiapart) sur le coût des anciens chefs d’Etat préconise un coup de rabot conséquent sur les avantages substantiels dont continuent de bénéficier nos trois “ex”. 
Ainsi, les anciens chefs d’Etat disposent chacun d’un logement meublé avec personnel d’entretien, de neuf collaborateurs de leur choix, de deux chauffeurs et d’une voiture à vie, payés par les contribuables. 
La Cour des Comptes suggère de le réduire de moitié après dix années. René Dosières (ce député qui traque les dépenses de l'Etat) suggère d’aller encore plus loin et de pratiquer cette diminution au bout de cinq ans. Autre idée : supprimer les personnels de sécurité de leurs résidences secondaires lorsqu’ils ne s’y trouvent pas.
Actuellement ils touchent une indemnité à vie de 6000 euros à laquelle il faut ajouter leur rémunération en qualité de membre de droit du Conseil Constitutionnel à hauteur de 14.000 euros. Le rapport propose de supprimer la présence des anciens présidents au Conseil Constitutionnel.(Lci.fr)

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