vendredi 24 janvier 2014

Précisions


Pour les quelques semaines qui nous séparent des élections municipales, je tiens à rappeler que je serai très vigilant sur les commentaires déposés. En dehors des cas de diffamation, d'injure et de discrimination réprimés par la loi, je ne validerai pas les contenus qui sont  :
- des panégyriques de candidat ("un tel est le meilleur" par exemple)
- des critiques sur la vie privée des candidats ("on se demande quand untel travaille" ou "untel a une maitresse").

Sinon, merci de vos réflexions et remarques qui font vivre ce blog. Et ne m'en veuillez pas si je censure un de vos commentaires sans raison apparente : il peut m'arriver, aujourd'hui, d'être débordé avec 70 commentaires quotidiens, cela sera encore plus difficile quand le chiffre aura plus que doublé (comme en 2008 et 2009). Vous avez toujours la possibilité de m'écrire personnellement (l'adresse mail est visible sur cette page) pour recevoir des explications...


6 commentaires:

  1. Quand les télés parlent aux adultes comme à des enfants ou des déficients, Jean Jaurès parlait à des jeunes comme à des adultes.

    « Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » .
    Albi, Discours à la Jeunesse (1903).
    Ne pas faire écho aussi aux rumeurs, au machisme, aux généralisations, aux approximations.

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    1. Nous ne sommes plus en 1903, il n'y a qu'à regarder autour de soi et dans le monde entier pour voir ce qui s'y passe.
      De plus que, je vous le concède, Mary, ce sont de belles paroles, mais qui n'ont pas empêché de subir pour nos anciens ceux qui leur est arrivé, ce qu'ils ont subit.

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    2. Mary, ce sont des paroles énergiques. Plus personne n'ose les tenir actuellement (je parle des politiques, surtout). En tout cas, peu sont "crédibles" à les tenir. Cà nous ramène à l'exemplarité, qu'on le veuille ou non...
      Le problème, c'est que çà "autorise" les rumeurs (s'il n'y avait pas cet "idéal partagé" du politique tel qu'il devrait être, on ne chercherait même pas les faux-pas des uns et des autres). Le machisme, la généralisation, l'approximation sont plus faciles à combattre car à déceler. L'air de la calomnie a encore de beaux jours. Perso, je ne peux rêver de "réformer" tant de monde, j'aspire à des élus plus généralement vertueux (en France, on a une marge de progrès).

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    3. Je sais tout cela ( mais est-ce vraiment le réel ?) . Même Briois a l'outrecuidance d'utiliser les paroles de Jaurès...
      Moi, je les rappelle. Elles me servent de phare et de boussole . Car nous sommes responsables de ce que certains hommes politiques sont devenus. Nous avons laissé faire après tout... L'individualisme forcené, la consommation à tout crin, l'utilisation de l'autre comme un objet, le bling bling...
      Le temps n'y fait donc rien à l'affaire, 1903, ces paroles n'ont en fait pas d'âge et pas de sexe. De plus, ce qui se passe dans le monde et nous terrasse ( moins d'injustices qu'en 1903, nous l'oublions...mis à part l'écologie), ne doit pas nous priver de proposer un destin commun.Toujours et encore, sinon à quoi bon... après nous les mouches?
      Les aphorismes et les discours beaux sont importants.
      "Le contraire d'une vérité banale, c'est une erreur stupide.
      Le contraire d'une vérité profonde, c'est une autre vérité profonde."

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  2. Les belles paroles de grands hommes sont plus faciles à citer qu'à s'appliquer pour soi même. Signé un anar de droite.

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  3. Je t'ai reconnu Anar de droite! Il s'agit d'un idéal et peut être d'un horizon d'attente ou de l'étoile... Je suis absolument imparfaite .

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