«Le féminisme radical» donne naissance à des pédophiles ou
à des hommes«dérangés» sexuellement qui entrent dans les 
ordres et abusent sexuellement des enfants. Voici l’avis 
tranché du cardinal américain Raymond Burke, rapporte
The Independent.
Figure de la frange la plus conservatrice de l’Eglise, celui qui,
l’année dernière, a été démis de ses fonctions à la tête de la
plus haute cour du Vatican par le pape François, estime dans 
une interview pour le site The New Emangelization que 
«le féminisme radical, qui agresse l’Eglise et la société depuis 
les années 1960, a laissé les hommes très marginalisés».
Connu pour sa véhémente opposition à une plus grande 
tolérance de l’église envers les couples homosexuels et les 
personnes divorcées, il s’en prend cette fois au féminisme qui
pousse l’Eglise à «constamment se pencher sur les problèmes
des femmes au lieu d’aborder les questions importantes et 
critiques des hommes» comme «les dons particuliers que Dieu
donne aux hommes pour le bien de la société».
Il explique que les droits des femmes conduisent les hommes 
à grandir sans véritable identité, causant de véritables ravages
plus tard dans leur vie. Des hommes qui de ce fait sont 
«pauvrement formés» et tombent dans «la pornographie, la 
promiscuité sexuelle, l’alcool, la drogue et toute une gamme 
de dépendances».
Toujours selon Burke, la perte d’identité sexuelle qu’entraîne 
chez les hommes le féminisme radical, conduit aussi les 
pédophiles à devenir prêtres. «Il y a eu une période où les 
hommes, féminisés et confus au sujet de leur propre identité 
sexuelle, sont entrés dans les ordres. Malheureusement 
certains de ces hommes souffrant de troubles, ont abusé
 sexuellement de mineurs» explique-t-il, «une tragédie terrible 
que l’église pleure.»