mardi 20 janvier 2015

Sur la théorie du complot...

L'article suivant fait le point sur un phénomène relativement récent dont Internet sert de diffuseur à grande échelle. Il s'agit de la théorie du complot : les attentats commis en France, ces derniers temps, ont été commis par d'autres que les Islamistes, les frères Kouachi et Coulibaly. On parle de services secrets, de forces extérieures et de complot. Déjà, au moment des attentats contre les Twin Towers à New-York, les mêmes accusations provenant de ces "complotistes" ou "conspirationnistes" étaient apparues... Sans que cela soit toujours dit explicitement, derrière ce complot se trouveraient les Juifs... L'expert interrogé a omis de parler des "Protocoles des Sages de Sion" (un faux répertorié provenant de la police tsariste pour justifier les pogroms contre les juifs russes, à partir de la fin du XIX ème siècle), pourtant encore en circulation dans des pays arabes et se retrouvant sur les sites Web. Il n'a pas parlé non plus d'autres "prédications" justifiant a-posteriori des événements survenus bien longtemps après. Il ne signale pas que JM Le Pen a également mis en doute la version officielle de ce qui s'est passé ce fameux 7 janvier.

J'ai résumé certains passages et ne puis vous donner le lien vers Médiapart pour lire le texte en son entier, car le quotidien n'en réserve la lecture qu'à ses abonnés (je peux fournir copie à ceux qui le souhaiteraient).


«Le lien entre antisémitisme et conspirationnisme s'établit dès le XIXe siècle»

 |  PAR CARINE FOUTEAU
Parmi les incidents signalés dans les écoles à la suite des attentats de Paris, au cours desquels quatre juifs ont été tués, des propos antisémites ont été recensés. Mediapart a interrogé l'historien des religions Emmanuel Kreis, post-doctorant au groupe Sociétés, religions, laïcités du CNRS, sur la résurgence des violences à l'égard des juifs en France et sur la manière dont cette haine se nourrit des théories du complot. Le lien n'est pas nouveau : il apparaît dès la fin du XIXe siècle. 
Comment analysez-vous la résurgence des violences antisémites ces dernières années en France ?
Je ne parlerais pas de violences antisémites mais de violences visant des juifs. Aucun scientifique ne s’accorde aujourd’hui sur la définition de l’antisémitisme. Mais disons que l’antisémitisme stricto sensu peut être conçu comme un ensemble de discours et d’actions, exclusivement centrés sur la lutte contre les juifs, produits par des polémistes dans le but de propager l’hostilité antijuive afin d’en retirer des profits éditoriaux et/ou politiques. L’antisémitisme est un business, ce discours est mis en place pour en tirer un profit. Il est par ailleurs difficile de se prononcer sur la question de la résurgence des violences car nous manquons de données fiables. Cela dit, les chiffres dont nous disposons indiquent effectivement une résurgence, comme cela a été le cas au début des années 2000 après la Seconde Intifada. L’actuelle hausse des violences visant les juifs s’inscrit dans un contexte international plus que tendu, une instrumentalisation du conflit israélo-palestinien et une crise européenne générale. Ce climat favorise les passages à l’acte. 
Comment ont évolué les préjugés antijuifs en France ?
À la fin du XIXe siècle, même si la société française s’est déchristianisée depuis la Révolution française, les a prioricontre les juifs demeurent hérités d’anciens préjugés religieux : les juifs sont désignés comme le « peuple déicide », le « peuple figé », témoignage du temps biblique, supposé incapable d’évoluer dans l’Histoire, qui dénonce en filigrane ce qui serait un communautarisme fermé. L’argent est aussi convoqué, avec la pratique de l’usure, et la traîtrise avec la figure de Judas. Toute cette mythologie assise sur des représentations traditionnelles dépréciatives s’inscrit dans un moment où les communautés juives européennes s’émancipent, et acquièrent des droits. (...)
La formule allemande se répand rapidement en Europe avec plus ou moins de succès. (...). Les antisémites avaient disparu de l’espace public depuis 1945. Aujourd’hui, ils sont de retour. Dieudonné et Soral ont des pratiques similaires à celles de leurs homologues de la fin du XIXe siècle. Ils récupèrent tout. Notamment, la critique d’Israël dont ils s’emparent et qu’ils utilisent comme vecteur de leur propagande, favorisant par là même l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme. Même s’ils s’inscrivent dans le présent, leurs discours sont proches de ceux de Drumont et de ses épigones. Soral remet au goût du jour l’auteur de la France juive. En quelque sorte, Soral ressuscite Drumont.
Soral, comme "Français de souche" (AA : le site) avec les musulmans, copie-colle toute l’actualité concernant les juifs. Il l’emballe dans un discours à la cohérence pour le moins relative et plus marqué par les penseurs des droites radicales que par le marxisme dont il se réclame. Pour lui, les juifs sont responsables de tout et de son contraire, de l’émergence du capitalisme au développement du communisme. Il critique l’organisation de la société contemporaine dans son ensemble, instrumentalisée selon lui à l’échelon national mais aussi international dans le but d’une « domination juive mondiale ». Dans son analyse, chaque événement se relie à cette matrice, qui en plus d’être antisémite comporte une forte dimension conspirationniste. Sa logorrhée se contredit, mais il utilise un ton, une posture qui peuvent séduire.
La nouveauté vient de Dieudonné. Historiquement, je n’ai jamais entendu parler d’humoristes ayant un positionnement exclusivement antijuif, y compris dans l’Allemagne nazie. Cet effet est exacerbé par le fait que l’expression antisémite de Dieudonné se concentre dans un seul lieu, le théâtre de la Main d’or, qui sert tout à la fois de lieu de réunion, de manifestation et de représentation de spectacle vivant.
Observe-t-on une perméabilité de la société française à ces discours ?
Ces discours, qui ont bénéficié d’un certain éclairage médiatique et politique l’année dernière, trouvent effectivement un écho dans la société française. Soral est devenu une sorte de « gourou ». Il dispose d’un noyau dur de fervents adeptes. Mais on ne peut pas en conclure que les Français seraient antisémites. Le public de Dieudonné est multiple. Tous les spectateurs ne sont certainement pas antisémites, ni même antijuifs. Ils peuvent adhérer à certaines mimiques, apprécier ce qu’ils considèrent être de la « transgression », tout en trouvant en même temps qu’il « exagère », qu’il en fait « trop ». L’emballage est important. De même que Drumont était lu aussi parce qu’il relayait les potins mondains du moment, Soral est écouté pour les anecdotes croustillantes qu’il distille sur telle ou telle personnalité dans ses vidéos ou ses billets. Ces discours, quel qu’en soit le contenu, banalisent par la force des choses les préjugés antijuifs, d’autant plus qu’ils sont relayés – même condamnés – médiatiquement. Les garde-fous posés par la société apparaissent aujourd’hui décalés, voire contre-productifs.
Quel est le lien entre conspirationnisme et antisémitisme ?
Les éléments conspirationnistes apparaissent dans les sociétés occidentales à l’époque moderne au moment de leur sécularisation. La suppression de Dieu s’accompagne d’une perte du sens de l’Histoire. Les théories du complot, ou plus exactement le conspirationnisme, s’engouffrent dans cette brèche. Elles cherchent à comprendre le sens des événements en remplaçant la Providence divine par l’action de groupes d’hommes. Les premiers conspirationnistes se trouvent dans les milieux catholiques. À la fin du XVIIIe siècle, l’abbé Augustin de Barruel et l’abbé Lefranc publient des textes postulant l’existence d’une « conspiration maçonnique ». Ils considèrent que les francs-maçons sont à l’origine d’un plan à grande échelle intégrant la Révolution française et devant aboutir à la mise en place d’une République universelle athée et démocratique.
Le lien entre conspirationnisme et antisémitisme est établi plus tard. Une souscription pour un ouvrage édité à compte d’auteur dans les années 1830 sur la « conspiration universelle du judaïsme » a été retrouvée, mais l’auteur n’a vraisemblablement pas réussi à réunir les fonds pour la publication. En 1869, Henri Gougenot des Mousseaux, homme de lettres et ancien diplomate de la cour de Charles X, publie un ouvrage de plus de 500 pages : Le Juif, le judaïsme et la judaïsation des peuples chrétiens. Il y dénonce l’Alliance israélite universelle, qu’il cible comme le centre de tous les maux et propose une Alliance chrétienne universelle qui a pour but de rassembler et de compiler l’ensemble des informations disponibles sur les juifs et de les diffuser pour édifier la société. Les antisémites et ces milieux catholiques se côtoient, se fréquentent, se lisent, se mélangent à des moments, mais pas toujours. Les antisémites actuels sont très marqués par ces théories conspirationnistes. Soral par exemple en reprend des pans entiers.
Que sait-on sur le profil de cet auditoire réceptif aux thèses antijuives ?
En l’absence de données, c’est difficile à dire. Mais d’après les témoignages que je recueille, ces thèses se développent au-delà des milieux habituellement désignés, c’est-à-dire les « jeunes des quartiers populaires ». Dans le monde rural, il semble aussi qu’elles aient un certain écho. À Paris, dans le 7e arrondissement ou sur les plateaux de télévision, on croise des gens qui lisent Soral. La diffusion par Internet cible plutôt des populations jeunes. En ce qui concerne les « musulmans », pour autant que cette catégorie ait un sens, ce que je ne pense pas, il est possible que la perception d’une différence de traitement entre l’islam et le judaïsme par les pouvoirs publics agisse comme une motivation antijuive aux yeux d’une minorité. Que les juifs soient identifiés comme des acteurs de la République, alors que les musulmans sont sans cesse renvoyés à ses marges aussi. (...)
Internet aussi est souvent incriminé…
L’antisémitisme est un produit de la modernité, ce n’est pas un discours archaïque d’un autre âge. Il s’est développé à la fin du XIXe siècle en partie grâce aux progrès des moyens de communication, presse et chemins de fer. Aujourd’hui, chacun peut ouvrir un blog. (...)
Avec le développement des moyens de transport et des voies de chemins de fer en particulier, des textes ont pu être diffusés à l’échelle mondiale. Des faux antijuifs ont ainsi circulé en Europe. Un faux discours attribué à Adolphe Crémieux est par exemple parti de Paris pour se retrouver, quelques jours après, en Allemagne, dans un tract distribué lors de l’incendie d’une synagogue, avant qu’on ne retrouve sa trace dans un journal russe. La circulation textuelle transnationale n’est pas une nouveauté. Internet ne fait que réduire les délais. Aujourd’hui la diffusion est instantanée, et sans coût. (...)
Pourquoi l’antisémitisme est-il un point aveugle de la recherche en France ?
Il existe beaucoup de centres de recherche en Allemagne. En France, ce n’est pas le cas, pour des raisons assez obscures. Le sujet a été précocement étudié par quelques spécialistes dont l’historien Léon Poliakov, ce qui a longtemps laissé croire que tout avait été dit. L’antisémitisme est, de plus, considéré par le milieu de la recherche française comme un objet « difficile », ce qui ne favorise pas les études sur la question. Enfin, le caractère extrêmement passionnel du sujet et son instrumentalisation politique n’encouragent pas à soutenir des travaux scientifiques. Il est effectivement étonnant de constater que la recherche est inversement proportionnelle à la médiatisation du sujet.

61 commentaires:

  1. Oui, continuons, continuons le combat de Charlie contre la "connitude" raciste, les petits taggeurs fiers de mosquées, la nuit, en lâches décérébrés, eux ne sont pas au commissariat ou à la gare d'HBT, les théoriciens du complot juif. Ils ressortent de leur tanière puante comme en 1933. Leurs "têtes pensantes", les Dynastie's Le Pen, Zemmour, Dieudonné, Houellebecq, Onfray et compagnie. D'un coup de crayon: Morts aux cons!

    Nicolas Bedos / On est pas couché. Merci .
    "
    Le fils de Guy Bedos a acéré sa plume, qu'il a utilisée comme une kalachnikov contre les sectaires de tous bords.

    Alors que la France sort à peine de sa torpeur après le choc des attaques contre Charlie Hebdo, la fusillade à Montrouge et les prises d'otages de Dammartin-en-Goële et de la porte de Vincennes, les humoristes tentent par tous les moyens de faire vivre "l'esprit Charlie". Parmi ceux-ci, on retrouve l'excellent Gaspard Proust et le plus médiatique Nicolas Bedos.

    Quand l'auteur ne s'invente pas une histoire d'amour avec Valérie Trierweiler, il lui arrive d'avoir quelques éclats de lucidité sur le plateau de Laurent Ruquier. Ce samedi, Mister Bedos a donc sorti sa barbe et son stylo pour pourfendre les "imbéciles prompts à faire des amalgames" à toutes les sauces en cette période de troubles. Appelé pour l'occasion Rachid Walafi, il se permet des blagues faciles sur le régime alimentaire de Caron (il est végétarien) et verse dans le carrément sexiste en évoquant la poitrine de Léa Salamé. On craignait le pire, surtout vu l'accent "rebeu" dont il s'était affublé.

    Heureusement, "Rachid-Nicolas" retrouve le droit chemin en revenant sur son sujet de départ. Il évoque notamment cette tendance qu'ont certains à vouloir exiger des musulmans de se désolidariser publiquement des actes odieux perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly. Après avoir repris son accent normal, il explique le pourquoi de cette chronique: "Je vous prie d’excuser cet accent très grossier. Je n’étais ni plus ni moins qu’une caricature, ma caricature dans un pays qui pleure Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Honoré et d'autres. Le plus bel hommage, je crois, qu'on puisse rendre à Charlie, c’est de continuer le boulot, de continuer à tenter le Diable, à dire des choses parfois drôles, idiotes, téméraires ou vulgaires, ou le tout à la fois. N’étouffons pas le nez du clown sous un mouchoir de larmes. Oui, on peut se moquer de certains connards de banlieue sans être Eric Zemmour. Oui, on peut critiquer la politique israélienne sans être Dieudonné. Il n’y a pas d’un côté les amalgames d’une bande de cons, et de l’autre côté la barbarie d’une bande de dingues. Entre ces deux camps-là, il y a des millions et des millions de musulmans, et de musulmanes français pacifiques, consternés et terrifiés par ce qui s’est passé et c’est à eux que je m’adresse. Vive la liberté, vive l’humour, vive les flics, vive les juifs et vive les musulmans de la France libre".

    Une petite mise au point qui "fait du bien", de l'aveu de Laurent Ruquier, présent aux côtés de Bedos.

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    1. Oui, si Laurent Ruquier est rassuré tout va bien.J'attends avec impatience qu'il dise ce qu'il pense de son pote Zemmour dont il a fait une star, pendant plusieurs années le samedi soir.

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    2. Je crois avoir entendu qu'il n'appréciait pas les dérives de Z. Cela dit, Z, même s'il n'a fait son coming out que une fois parti de l'émission, m'insupportait depuis le début par son conservatisme, soit-disant anti-système...

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    3. Vous allez rire Alain, devinez où j'ai trouvé ce qui suit: " ZEMMOUR, "C'EST L'ENGRENAGE MÉDIATIQUE QUI LE REND FOU".Signé Ruquier

      "Je n’ai jamais partagé la moindre demi-ligne de ce que racontait Eric Zemmour. Je pense qu’il est tombé dans sa propre caricature. C’est l’engrenage médiatique qui le rend fou", estime Laurent Ruquier au sujet de son ancien chroniqueur, qui a officié dans On n'est pas couché entre 2006 et 2011. Toutefois, l'animateur affirme avoir "beaucoup de sympathie" pour Eric Zemmour, à l'inverse d'Eric Naulleau, autre éditorialiste ayant officié dans son émission, que Laurent Ruquier a précédemment accusé de ne pas être assez "reconnaissant". "J'aimerais qu’il soit plus fair-play vis-à-vis d’une émission qui lui a beaucoup apporté", réaffirme l'animateur dans les colonnes du Point." Réponse: sur le site de closer.....Rire

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  2. "Ils sont tous comme ça au FN ...
    Le parti d'extrême droite porte plainte contre un ancien couple de militants qui dénonçait le racisme et l'homophobie de ce parti. FN débouté...

    " Un couple d’ex-militants du Front national qui avait dénoncé des propos racistes, antisémites et homophobes proférés selon lui au sein du parti, est jugé à partir de lundi à Toulouse dans un procès pour diffamation intenté par Marine Le Pen.

    «Notre ligne de défense, c’est notre bonne foi», dit Thierry Portheault, chauffeur routier de 42 ans, poursuivi comme sa femme, Nadia, 27 ans, mère de leurs deux enfants.

    «Ce que l’on a dit, c’est la vérité à 100%, on n’a rien inventé, rien exagéré. Je ne vois pas pourquoi on serait condamnés, surtout qu’on parle tant aujourd’hui de la liberté d’expression en France», ajoute M. Portheault, joint dimanche par téléphone.

    Leur dénonciation avait été reprise dans un très grand nombre de médias dans toute la France en novembre 2013 http://www.stophomophobie.com/toulouse-renvoi-devant-le-tr…/ quand la jeune femme avait annoncé qu’elle renonçait à briguer pour le FN la mairie de Saint-Alban (6.000 habitants), à la périphérie de Toulouse.

    Dans l’hebdomadaire toulousain La Voix du Midi, le 4 novembre 2013, tous deux évoquaient les propos de certains militants et responsables locaux et des situations très défavorables au FN. Ils assuraient les avoir «signalés», en vain, à la direction nationale.
    Accusations «mensongères», avait rétorqué le parti, portant plainte avec constitution de partie civile, moins de deux semaines plus tard.

    Pour le secrétaire départemental du FN de Haute-Garonne, Julien Leonardelli, cette dénonciation était l’aboutissement d'«une sombre histoire de jalousie» car le parti avait, selon lui, refusé de céder aux «multiples exigences» de M. Portheault.

    Dans un communiqué, M. Leonardelli avançait que le couple avait récemment «quitté l’UMP» - ce que les Portheault ont démenti - et agi avec l''intention de nuire» au FN.

    L’an dernier, dans un livre intitulé «Revenus du Front», publié en 2014, les époux Portheault ont finalement détaillé leur parcours singulier, comme un engagement sincère voire «drôlement naïf», comme s’ils avaient été «bernés».

    Lui, natif de Haute-Garonne, s’y décrit d’abord en «amoureux de l’Afrique» où il a vécu enfant, admirateur de Mandela comme de De Gaulle, sympathisant RPR se cherchant «politiquement»... Elle, née dans les Hautes-Pyrénées, évoque l’origine algérienne de son père arrivé en France à l’âge de 2 ans, se souvient d’avoir été «terrifiée» de voir Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle en 2002 et d’avoir défilé «contre le FN»...

    Mais, neuf ans après, le couple assure avoir été «séduit» par la candidate Marine Le Pen et son «très bon discours antisystème, social, proche du peuple», alors que tous deux se sentaient perdus, choqués par les atteintes à la laïcité, angoissés par des actes de violence ou de terrorisme, désireux qu’on agisse «contre l’Europe qui favorise la mondialisation»...

    Devenus frontistes, d’une galette des rois jusqu’à une université d’été, ils consignent les déclarations, commentaires sur les réseaux sociaux, blagues récurrentes... Jusqu’à ne plus croire aux «belles promesses de dédiabolisation» du parti.

    Le couple comparaît lundi à 14H00, pour «diffamation», en même temps qu’un journaliste poursuivi pour «complicité».

    Rédacteur en chef de La Voix du Midi, Pascal Pallas se voit reprocher d’avoir «repris certaines de leurs affirmations» pouvant sembler «diffamatoires». Le journaliste s’est maintes fois étonné d’être renvoyé devant le juge alors qu’il n’avait «commis aucune entorse aux règles de déontologie».

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  3. Non? Yseraient racistes et homophobes au FN? Mais non, les racistes se seraient des infiltrés russes...

    "Maxence Buttey, dont la conversion à l'Islam avait fait grand bruit, dénonce des "propos racistes" au sein du FN et rend sa carte."

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  4. Décidément, ils aiment les pierres... tombales et les personnes atteintes d'Alzeihmer au FN. Tous pareils et ils ne sont pas au commissariat ou à la gare ceux là!

    "L’affaire politique prend donc une tournure pénale. Même si l’un n’ira pas sans l’autre dans la mesure où l’information, confirmée ce lundi par le parquet de Montbéliard qui se refuse à tout commentaire, pourrait avoir une incidence dans la campagne législative en cours sur la 4e circonscription du Doubs.

    Oui car quand bien même la candidate FN à la succession de Pierre Moscovici n’est pas visée par la justice, Sophie Montel s’avère cependant indirectement touchée par la procédure portant sur de présumés abus de faiblesse. Dans la mesure où quatre de ses anciens colistiers engagés à ses côtés dans sa course à la mairie de Montbéliard en mars dernier sont poursuivis. Parmi lesquels son époux, conseiller régional et délégué départemental du FN Robert Sennerich. Que leur est-il reproché ? D’avoir abusé de deux candidats figurant sur la liste frontiste (35 noms) en lice aux municipales dans la Cité des Princes.
    À 90 ans, son état a été incompatible avec son audition

    Tout démarre, le 4 mars dernier, par un signalement au parquet émanant d’un candidat UMP. Deux cas litigieux interpellent ainsi la justice : le premier tient en la déclaration de candidature, par la main de sa compagne, d’un homme de 76 ans durement affaibli. Lequel, interrogé, assure avoir donné son aval pour ce faire. Un élément qui, associé au fait que tous deux sont adhérents au FN depuis de longues années, conduit à l’arrêt des poursuites. En revanche, le second cas retient toute l’attention des enquêteurs. Il s’agit en effet d’une femme de 90 ans. Laquelle, compte tenu de son état de santé, n’a jamais pu être entendue.

    Sa candidature fait l’objet de deux passages de la part des recruteurs. Candidature retoquée, dans un premier temps, par les services de l’État qui perçoivent une anomalie. Son paraphe n’est en effet pas le sien, mais celui de son mari de 76 ans, qui figure lui aussi sur la liste FN. Ce que reconnaît clairement l’intéressé dans un document qu’il concède à signer avant de le remettre au militant UMP qui transmet au parquet. Avant de se déjuger et de produire, pour le compte du FN cette fois, une attestation selon laquelle il aurait subi des pressions. Base de la contre-attaque du FN qui dépose, à son tour, plainte pour atteinte à la sincérité du scrutin et dénonciation calomnieuse le 12 mars. Une réponse, en somme, du berger à la bergère qui vient d’être classée sans suite compte-tenu des poursuites engagées.

    Car la seconde visite chez la nonagénaire permet de recueillir sa signature certes, sauf que les versions des deux frontistes présents à ce moment-là, dont Robert Sennerich le délégué départemental, divergent étonnamment. L’un dit que Madame était allongée sur son lit, l’autre assise sur le canapé. De surcroît, l’examen médical de la candidate révèle une altération importante de ses facultés cognitives, troubles déjà observés lors de sa dernière hospitalisation en juin 2013.

    En clair, cette dame ne jouirait plus de ses facultés de discernement.

    Est-ce la médiatisation de cette polémique ou simplement la publicité autour de la liste FN ? En tout état de cause, la veille du 1er tour des municipales qui s’est tenu le 23 mars 2014, une colistière de Sophie Montel dépose plainte en toute discrétion. Elle estime avoir été trompée, croyant avoir signé un document par lequel l’intéressée pensait soutenir l’idée selon laquelle n’importe quel parti doit pouvoir concourir. Là encore, les expertises psychiatriques laissent entrevoir les failles dans sa capacité à clairement analyser la situation. Autant d’éléments ayant ainsi poussé la justice à engager des poursuites qui se concrétiseront le 2 avril à la barre du tribunal correctionnel de Montbéliard..."

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  5. Nan mais, hé, ho. C'est pas fini les copiés collés de 3 km de long ? Sait pas mettre un lien, au lieu de polluer visuellement ce blog ? Elle est où la discussion, l'échange... que du martèlement, à grand coup de textes faits par les autres. Sinon, pour Bedos, il serait temps de se réveiller... ça fait 10 jours déjà !

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    1. Heu...
      - on n'est pas obligé de lire le commentaire si on le trouve trop long ou inintéressant..
      - mettre un lien n'est pas toujours la bonne solution, car les gens aiment "consommer" de suite...
      - on peut également ne copier-coller que des extraits du texte
      - autre avantage du copier-coller : on peut insérer ses propres remarques...
      - une bonne solution serait de copier-coller le début du texte pour, éventuellement, "allécher" et mettre le lien...
      Vaste débat, donc...
      Quant à Nicolas Bedos (Rachid Walafi), le sketch date de ce samedi (17/1) et non pas du samedi précédent... Pour le voir, écrivez "Nicolas Bedos, on n'est pas couché" sur votre moteur de recherche et jouissez d'une dizaine de minutes de plaisir intense (c'est mon avis, bien sûr, et vous n'êtes pas obligés de le partager...)

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    2. Ca, c'est votre point de vue, M. Alpern , lorsque vous dites que copier-coller des textes interminables est intéressant.
      Ce n'est pas le mien. J'estime que "copier-coller" un texte, surtout un texte aussi long, s'apparente au prêt-à-penser. C'est, selon moi, se réfugier derrière ce texte pour dire" vous voyez, j'ai raison : d'ailleurs, je ne suis pas le seul ( ou la seule ) à le dire, puisque tel ou tel auteur, tel ou tel média, le dit également ".
      Mais ce n'est QUE mon opinion et je n'"oblige" bien évidemment personne à la partager.
      ET je vous rejoins sur un point :ceux qui trouvent ces copiés-collés qu'ils trouvent indigestes de par leur longueur n'ont qu'à ne pas les lire . C'est d'ailleurs ce que je fais : je ne lis pas de copiés-collés lorsqu'ils sont aussi longs .
      jlt

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    3. JLT : "vous dites que copier-coller des textes interminables est intéressant." Où ai-je dis cela ?

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    4. "où ai-je diT cela ? ", bien sûr !

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    5. J'en fais de même ;de plus s'appuyer sur une " opinion ", une personne, un journal etc.... démontre que certains n'en usent que par manque de démonstration objective .
      Aux c m il y a en une qui gesticule à tours de bras ,Marine la verte qu'on entend plus actuellement ;ramer pour faire avancer une gondole ne doit pas être évident .
      Une qui est sage de chez sage ,Rogé la potiche .
      Pour les cantonales Gorillot ne veut pas partir au casse-pipe ,Filipovitch encore moins .
      Les unions contre nature pour ces élections cantonales ,Urbaniak et une ,Sabine et un ,ne font que confirmer la collusion qui existe entre eux à la CAHC.
      Les fripouilles magouillent !

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    6. La vie active gère l'ehpad de noyelles-godault.
      "Il vaut mieux avoir votre carte au MRC pour travailler à La Vie active" lâche Claudine Policante qui a milité une décennie auprès de JMA.

      http://alpernalain.blogspot.fr/2013/05/la-fede-chapitre-5-une-grande-famille-3.html

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    7. Prêt-à-pernse, c'est tout à fait cela JLT. Vous n'êtes pas le seul, loin de là.

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    8. Jean Marie Alexandre bien présent aux voeux de Jean Urbaniak dimanche dernier... La grande famille

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    9. Mieux vaut cela que pas de pensée du tout!

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    10. Les Merah et compagnie sont aussi dans monde du prêt à penser. Cela à même été le cas des jeunes hitlériennes. Ne vous occupez de rien. Nous avons la solution pour vous. Donc non, à bas la dictature de prêts à penser !

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    11. Pour avoir travaillé longtemps à la Vie Active, je confirme le témoignage de Claudine Policante.

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  6. pas de candidat titulaire ps sur hénin il devrait demander à mr gorillot qui gesticule au conseil municipale???

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    1. Je ne comprends pas, 9:34. Le PS a déjà désigné ses candidats. Point-barre.
      Etes-vous déjà allé au CM pour voir qui gesticule ? Un adjoint au maire détient la palme en la matière...

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    2. Qui sont les candidats svp Mr Alpern ?

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    3. 11h39 On fera la liste lorsque tous seront connus...

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    4. dsl il n ya pas de candidats titulaires ps ils sont suppléants de urbaniak oui j assiste au CM

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    5. pas de candidat ump aussi moi je vois bien un indépendant ds notre canton

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  7. L’antisémitisme et le complotisme sont deux thèmes qu’il faut combattre, avec d’autant plus de vigueur, que ces thèmes sont présents dans le milieu populaire.
    En France, l’un des auteurs classiques du complotisme est Augustin Barruel (1741-1820), prêtre jésuite et polémiste anti-Lumières, qui déclare avoir été reçu en loge maçonnique et qui a publié des Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme. Il y développe la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les juifs. Mais c’est surtout à la fin du XIX° siècle que ces thèses vont prendre toute leur ampleur, thèses souvent développées par des Communards, Francs-maçons, et autres renégats. Souvent, il s’agit d’une mauvaise utilisation des mots : on parle de lutte « contre la haute finance, aux nez et aux doigts crochus » (sous-entendu au XIX° siècle, la banque Rothschild et consorts), au lieu de lutte « contre la bourgeoisie ». C’est ce que font parfois encore aujourd’hui quelques représentants de l’ « extrême gauche » et de la « gauche » : d’où un point commun avec le Front national. Voir à ce propos les écrits du sociologue Zeev Sternhell. L’antisémitisme, tout comme le racisme, sert à l’idéologie dominante, à diviser le peuple. Voici, par exemples, parmi de nombreux autres, trois Communards, dont deux étaient, avec certitude, francs-maçons : comme quoi, à l’aide d’un peu de science historique, il convient d’extirper ces théories malodorantes, parfois dans des milieux où on ne pense pas les trouver !
    Benoît Malon (1841-1893) : Franc-maçon. Membre de la loge « Le Lien des Peuples ». Ouvrier teinturier. Militant ouvrier, communard, journaliste, écrivain. Il fait partie du bureau de la section parisienne de l’Internationale, adhérant à l’AIT en 1865. Proudhonien de gauche. Collaborateur du journal La Marseillaise de Rochefort. Le 8 février il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public et se range du côté de la Minorité. A écrit : La troisième défaite du prolétariat français (1871). Condamné à mort par contumace, il émigre en Suisse. A Palerme, il est reçu en 1877 au grade de compagnon et de maître de la loge « Fedelta ». Revenu en France après l’amnistie, il devient le leader des opportunistes-possibilistes. Il assiste, ainsi que Jules Vallès, à son retour de proscription, à une tenue de la loge parisienne « La Ruche libre ». Préside en 1882, le Congrès socialiste de Saint-Etienne. Directeur de la Revue Socialiste. Il reprend une activité maçonnique en 1889, à la loge du Grand Orient « Le Lien des Peuples et les Bienfaiteurs réunis ». Incinéré au Père Lachaise, sur le socle de son monument figure l’équerre et le compas.
    Libre-penseur, chef de file des blanquistes, Malon est partisan d’un socialisme national, opposé au socialisme allemand. Admirateur de Drumont, l’auteur de La France juive. Il écrit dans La Revue Socialiste N° 18 de juin 1886, pages 509 à 511, un article sur La question juive : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah. (…) En brisant le cœur et la raison aryens, pour croire aux radotages antihumains de quelques juifs fanatiques, butés et sans talent (voyez Renan) ; en faisant de la littérature d’un peuple dont toute l’histoire ne vaut pas pour le progrès humain, une seule olympiade d’Athènes, on a autorisé les fils de ce peuple choisi, de ce « peuple de Dieu », à nous traiter en inférieurs ».
    Albert Regnard (1832-1903) : Leader des étudiants blanquistes. Libre-penseur anticlérical, représentant de la France à l’anti-concile de Naples de 1870. Communard. Réfugié à Londres, puis il se rallie à Gambetta.

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  8. (Suite)Antisémite de choc. Il écrit dans son article Aryens et Sémites, paru dans La Revue Socialiste n° 30 de juin 18767, page 499 : « La haine du sémitisme était à l’ordre du jour parmi les jeunes révolutionnaires de la fin de l’empire ». « La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale. ».
    Victor Henri de Rochefort, marquis de Rochefort-Luçay, plus connu sous le nom d’Henri Rochefort (1831-1913) : Franc-maçon. Sous l’Empire, il fonde La Lanterne, puis La Marseillaise. Membre des Amis de la Renaissance. Fait partie du gouvernement de la Défense nationale. Sous la Commune, il s’élève dans ses écrits contre les Versaillais. Condamné à la déportation, il s’évade. Après l’amnistie, il fonde L’Intransigeant. Au retour du bagne de Nouvelle-Calédonie, il se rapproche progressivement du boulangisme et de l’extrême droite. Lorsqu’éclate l’affaire Dreyfus, il laisse libre cours à son antisémitisme pour mener campagne avec les « anti ». A écrit en 1896-1898 : Les aventures de ma vie.
    Antiparlementariste, antidémocrate révolutionnaire. Créateur de divers mouvements politiques nationaux et socialistes, dont La Ligue Intransigeante Socialiste et le Parti Républicain Socialiste Français. Animateur du boulangisme de gauche. Antisémite militant, il est une des grandes figures de l’antidreyfusisme de gauche. Dans son article « Le triomphe de la juiverie », paru dans Le Courrier de l’Est le 20 octobre 1899, il y menace les juifs d’un « effroyable mouvement antisémitique ». Il devient monarchiste.

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    1. Pierre Quader. Il semble donc, à travers ces exemples, que la FM, malgré ses nobles idéaux, ne soit pas parfaite et certains furent (sont ?) antisémites. La raison ? probablement parce que ce ne sont que des hommes, loin d'être parfaits, n'est-ce pas ? Comme le disent les Francs-maçons, la lumière ne les a pas complètement éclairés...
      Cela en dit long sur toutes les idéologies ou pensées en "isme", communisme, socialisme, humanisme... perverties par leurs partisans parce qu'ils sont simplement des hommes, incapables d'appliquer la tolérance, la démocratie, la solidarité, etc, qu'ils prônent par ailleurs...

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    2. Alain, je comprends parfaitement que les maçons ne sont que des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses. Par contre je ne vois pas comment être maçon et antisémite ou maçon et raciste.De même toute forme d'humanisme me parait incompatible avec racisme, antisémitisme,machisme, ostracismes divers.....

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    3. Pendant vos belles paroles, 2 dangers guettent ce pays, les crânes rasés et les barbus. Ce qui ne semble pas vous défriser le moindre du monde.

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    4. Vous ne voyez pas Mr GB? Tiens donc!

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    5. "Mary , 19H50" , Alain, est une usurpation d'identité. Décidément ... Je n'ai pas rédigé ce commentaire... Vous pourrez le vérifier d'ailleurs. Je demande au tout petit plaisantin d'arrêter ses manipulations et " l'utilisation" de mon prénom. Son petit "jeu" n'est que sournois. Qu'il cesse. C'est un conseil encore à l'amiable...

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    6. Oui, je demande la même chose. Après tout, Mary, il n'en existe qu'une voyons ! Marque déposée même !

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    7. A G.B, de 15h53 :
      Pourquoi les FM auraient-ils un meilleur comportement que les non FM ? S'ils ont des amis, des "frères", ils ont aussi des ennemis. J'ai déjà cité plusieurs exemples de FM qui n'étaient pas vraiment copains . Par exemple, Allende et Pinochet; Voltaire et Louis XV; Louis XVI et son cousin Philippe-Egalité;
      Et bien souvent, ils ne sont pas plus "éclairés" que leurs contemporains non FM : George Washington n'était pas pour l'abolition de l'esclavage, et c'est un non FM, Abraham Lincoln, qui a promulgué la loi sur l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis.
      Jules Ferry n'était certes pas anti-colonialiste !
      Frédéric II de Prusse ( le copain de Voltaire ) ou Guillaume Ier étaient des "despotes éclairés", surtout lorsqu'on partageait leur avis .
      Oui, il y a des FM racistes : Jules Ferry ou George Washington étaient persuadés que la " race blanche" était supérieure aux autres races.
      Oui, il y a des FM antisémites : Voltaire a eu des jugements extrêmement durs envers les juifs.
      P.S : j'en profite pour rappeler qu'un FM n'est pas forcément athée, loin de là. Puisque dans l'actes fondateur de la FM, "les Constitutions d'Anderson", on demande à ce qu'un FM ne professe pas de religion lors des "tenues" ( des réunions de travail ), mais qu'ils soient au minimum déistes, et en aucun cas athées . D'ailleurs, il est sans cesse fait référence au " Grand architecte de l'univers" . Et un texte qui suivit , il est précisé que "l'athéisme est stupide" .
      jlt

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    8. Mary ,c'est pas gentil ce que cette personne a fait ;mais que pourriez-vous faire contre cette usurpation ,porter plainte contre cet "intrus"et de ce fait contre Alain qui a publié un " faux ".

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    9. Cela me regarde. Pas vous! Occupez vous de vous...

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    10. Nous aussi en lisant des faux commentaires Alain on est concerné .

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    11. La solution aux "fausses identités" ( qui n'en sont pas, puisque personne ne donne sa véritable identité et que, de fait, quasiment tous les commentaires sont anonymes ! ) serait que chacun donne sa véritable identité et ne se réfugie pas derrière l'anonymat....où que l'on adopte, comme je le fais, des demi-mesures et que l'on mette ses initiales.
      jlt

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  9. Point barre peut être pour la désignation des candidats PS.Cela étant dit on est en droit de penser que l'absence de candidat titulaire PS et PC sur Hénin,tout comme l'alliance PS -DROITE font le jeu du FN et confirment que la "gauche" n'est pas dans l'esprit de reconquête de cette ville et joue petits bras.

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    1. JC Danglot : cela ne fait que confirmer le choix du PS (et du PC ?) de "donner" HB au FN...

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    2. David Noel n'est pas candidat ? J'y comprends rien;

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    3. A chacun sa théorie du complot...

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    4. dn a trahit le frond de gauche au dernière municipale et les héninois le savent

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    5. Affligeant eut été plus correct !

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  10. Cela démontre aussi que ce n'est pas l'heure du repos, qu'il faut touijours être vigilant, et que le combat continue pour des valeurs positives, comme la liberté absolue de conscience.

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    1. Vous avez raison, nous ne devons pas aspirer au repos...

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    2. Mais quand il arrive, il nous faut dormir du sommeil du juste...

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    3. qui sait verra ton un homme sortir d un chapeau qui sortira du clivage gauche droite

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  11. Qui peut croire un seul instant qu'il ne faudra pas une génération pour réformer en profondeur l'école, et pour réduire les profondes inégalités de nos quartiers et les quartiers populaires?", a demandé mardi le locataire de Matignon, détaillant largement les actions du gouvernement (pacte de responsabilité, éducation, lutte contre les inégalités, mais aussi environnement, etc.).
    Declaration de notre pemier ministre, qui revent en écho a celles entendues depuis plus de trente ans à chaque poussée de fievre de nos "banlieue" et qui peut vous croire monsieur le premier ministre quand vous et les votres, n'ont eu de cesse de nous vanter toutes les politique de la ville , de l 'enseignement depuis des décennies, celles là meme chargees de regler les maux que vous constatez plus que vivaces aujourd'hui.Qui vous croira, monsieur le premier ministre, quand les milliards versés pour la politique de la
    ville n Ont pas eu plus d effet que de leau jetée sur du sable. Qu'aucun gouvernement n ai osé s'attaquer au mammouth, plus bouffi que jamais, alourdi d un cerveau squatté d ideologues gauchisants.Et vous entendre declarer que nous en avons encore pour 25 an me plonge dans la plus grande des frayeurs, et cela vous pouvez me croire.

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    1. L'école est à mon sens victime du chômage mais avant tout de tous ceux qui d'un coté invectivent , stigmatisent , provoquent et de l'autre , des cerveaux guère plus évolués qui ne cherchent qu"à casser , se venger . Des parents absents , des parents au chomage , des parents rejoignant bien souvent les médias pour dénigrer ces enseignants , qui quoique l'on en disent exercent sérieusemenrt leur métier , mais se sentent affaiblis par toutes ces attaques mensongères . Certes , c'est vrai , on peut faire beaucoup mieux , on peut mieux orienter , former , peut être être plus performant , peut être promouvoir nettement plus les métiers manuels .

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    2. " Le niveau baisse ma p'tite dame"
      On oublie toujours qu’on compare ce qui n’est pas comparable, à savoir la population effectivement scolarisée : l’école « obligatoire » ne signifiait pas, au 19ème et même pour une bonne partie du 20ème, que TOUS les enfants en âge scolaire fréquentaient l’école. Sans même parler de l’absentéisme dû aux travaux des champs, par exemple, de nombreux enfants de familles pauvres ne fréquentaient pas l’école, les enfants d’immigrés non plus, et pas davantage ceux de gens du voyage… Si on enlevait (quelle horreur !) des statistiques actuelles ces mêmes enfants, les résultats globaux seraient sans doute bien différents…

      « De mon temps » (!), l’école n’était obligatoire que jusqu’à 14 ans, et de nombreux enfants ne connaissaient que l’école primaire, dont ils sortaient après le certificat d’études (réussi ou non…). Alors, évidemment, les « élus » qui entraient au collège (sur examen !) étaient forcément meilleurs que ceux d’aujourd’hui !

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  12. M.Alpern, pourriez-vous svp nous dire qui est Dorothée fizazi et quel est son parcours politique ? Merci

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    1. 17:37 Je ne connais pas grand chose sur Dorothée Fizazi. A part qu'elle est adhérente du PC, du Secours populaire (vice-présidente) et candidate communiste sur le canton Hénin1 (titulaire en binôme avec E. Bruneel) pour les prochaines départementales. Elle semble assez active sur le terrain. Nul doute qu'on en saura un peu plus dans les prochaines semaines. Ah oui ! elle était sur la liste d''E. Binaisse en mars dernier.

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  13. On voit que GB n'a jamais été "franc" en politique et qu'il n'a jamais su faire le ciment au niveau de la gauche. Il a toujours pris les raccourcis et coupé le fil (à plomb pour un maçon).De ce fait ,il est toujours resté au pied du mur, il faut dire également qu'il n'a jamais manié une truelle.Non GB, on ne parle pas de maçon mais de franc-maçon......Allez, laisse béton....

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  14. Qu'on soit de ne n'importe quel parti ,apolitique,etc... ,chaque personne a raison ,ne serait-ce qu'un instant ,un moment mais jamais tout le temps !

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    1. 18:34 Certes, mais quand et à propos de quoi chacun a raison ? That's the question !

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  15. info pour l instant ds le canton henin 2 pas de candidat ump mais une ds henin 1

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