dimanche 28 août 2011

Pour ceux qui pensent qu'il n'y a pas de problème de communication...

Les automobilistes ne sont pas les seuls à souffrir des travaux : à Hénin-Beaumont, les commerçants trinquent aussi

samedi 27.08.2011 La Voix du Nord
 Le chantier de l'Avenue des déportés aura fait couler beaucoup de salive du côté des commerçants... Le chantier de l'Avenue des déportés aura fait couler beaucoup de salive du côté des commerçants...


En été, les travaux de voirie sont aussi incontournables que le barbecue ou la crème solaire. ...
Mais cette année, force est de constater qu'une véritable frénésie de chantiers s'est emparée de l'agglo. Chaussées éventrées et routes barrées se sont multipliées à Carvin, Rouvroy, Montigny-en-Gohelle, Hénin-Beaumont... Dans cette dernière ville, l'avenue des Déportés et la route de Montigny furent assurément le secteur où l'on a enregistré le plus de désagréments. Rappelons qu'il s'agit de travaux d'assainissement, entamés au mois de juin, et qui devraient s'achever fin septembre.
En dehors des automobilistes qui attendent avec impatience le retour à la normale et la disparition des déviations, les rares commerçants du secteur, aussi, ont hâte que ça se termine. « Les travaux, il faut en faire, il n'y a aucune discussion là-dessus, avance Jean-Marc Sanson, qui tient le bar-tabac de la rue de l'Abbaye depuis trois ans. En plus l'été, normalement ça gêne moins. Le problème, c'est que ni la CAHC ni la mairie d'Hénin-Beaumont ne nous ont prévenus. Aucun courrier, ni affiche dans la rue ! » Résultat : selon lui, la clientèle dite occasionnelle a boudé le quartier. Le nez plongé dans son écran d'ordinateur, le débitant de tabac a fait les comptes. « On tournait à 3 000 E de tabac par jour il y a un an à la même époque, et aujourd'hui je suis à 2 200 E. Si j'avais été prévenu, j'aurais modifié mes vacances. Au lieu de prendre quinze jours, je n'aurais pris qu'une semaine, ou je les aurais décalées. »

« Prévenir la veille »

Tonalité identique à la boulangerie Jacek, où on a vécu cet été au gré de la pose des barrières bloquant l'accès à l'avenue des Déportés. Et où l'on estime, là aussi, avoir pâti d'un manque de communication... « Ce n'est pas si difficile de nous prévenir la veille que l'avenue va être bloquée à telle heure, peste la boulangère. Ça nous aurait permis de savoir si on fabriquait dix ou quinze baguettes en plus ou en moins ... » Estimant avoir subi une perte d'exploitation « de l'ordre de 40 % », le couple a demandé à la CAHC de lui fournir une attestation permettant de justifier d'un chiffre d'affaires en berne auprès de son banquier. Sans succès, pour l'heure. • H.N.


AA: No comment! Pour une fois, ce n'est pas moi qui le dis...

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