jeudi 28 juin 2012

Je sens de moins en moins bien cette rénovation...



AA: je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la vague impression qu'après avoir fait tomber quelques têtes, on reprendra les autres. Quelques cataplasmes comme le regroupement de certaines sections, la mise en ordre des finances et voilà le tour est joué: la rénovation sera terminée...Ah oui! j'oubliais: on va lutter contre le FN, puisque voilà des années que cela n'a pas été fait...
Pendant ce temps-là, G. Delcourt assure que tout cela, c'est du vent ("la montagne a accouché d'une souris"), le Président du Conseil Général veut faire cesser les baronnies, mais 5 personnes (lesquelles?) profiteront de séjours de 3 jours/2 nuits pour 8093 euros chacune à Londres pour les Jeux Olympiques, 10 pour 4 000 euros et 30 autres auront droit chacune à 2 jours/1 nuit à 2125 euros, tout cela offert par le Conseil Général, c'est-à-dire les contribuables! 
Comme vous pouvez le lire, Laurence Rossignol en a plein la bouche du mot "rénovation" (cinq fois citée!)


PS 62 : « La tutelle n'est pas une sanction, c'est une mesure d'aide »

Nord-Eclair Publié le mercredi 27 juin 2012 - PROPOS RECUEILLIS PAR SEBASTIEN LEROY


Sénatrice de l'Oise et membre du bureau national du PS, Laurence Rossignol fait partie du « quintet » de responsables socialistes nationaux qui vont excercer la tutelle du PS 62. Objectif : un contrat de rénovation.


Dans quel état d'esprit abordez-vous cette mission de tutelle ?
Il y a une charge symbolique et affective forte à l'égard du Pas-de-Calais. C'est un des berceaux du socialisme et ce n'est pas n'importe lequel. Donc cette mission, je l'aborde avec bienveillance et exigence. Une exigence qui est à la hauteur des besoins sociaux et politiques de ce département.

Quel est votre jugement sur le fonctionnement de la fédération du Pas-de-Calais, après le rapport de la commission Richard ­?
La fédération dysfonctionne d'abord parce qu'elle a été incapable de tenir les objectifs politiques de renouvellement, de féminisation, et donc d'un certain point de vue de démocratie. C'est aussi l'une des seules fédérations, si ce n'est la seule, qui a refusé de participer à l'accord avec les partenaires de la gauche, dont pourtant tout le monde se satisfaisait pour l'élection présidentielle. La fédé du Pas-de-Calais est en résistance par rapport à cela, sur le mode « Nous, nous connaissons les gens, nous savons ce qu'ils veulent­ ». Or à l'occasion des législatives, les électeurs du Pas-de-Calais ont montré à la fois leur attachement à la gauche et à la dynamique nationale de renouvellement. Dans l'« ­Etat dans l'Etat­ » qu'est la fédération socialiste du Pas de Calais, les « ­sujets­ » ont montré qu'ils n'étaient pas des sujets, mais des citoyens.

N'aurait-il pas fallu attendre le congrès de cet automne et un renouvellement « ­naturel­ » des instances, comme certains responsables du Pas-de-Calais le préconisaient­?
Non. On nous a suffisamment dit que l'on avait trop attendu pour agir. Pourquoi attendre ? Les électeurs ont montré leur volonté de s'inscrire dans une dynamique nouvelle, en élisant des jeunes comme Nicolas Bays ou des femmes comme Brigitte Bourguignon. C'est le bon moment. Je pense qu'il vaut mieux rénover avant les congrès que les organiser sous des pratiques anciennes.

Catherine Génisson parle de règlement de compte­ orchestré par Martine Aubry après le soutien des responsables du PS 62 aux dissidents tels que Jean-Pierre Kucheida...
Absolument pas. L'origine, je le rappelle c'était plutôt la lettre d'Arnaud Montebourg, qui parlait de faits de corruption, en décembre. Il y avait deux possibilités­: laisser filer ou réagir. C'est ce que Martine Aubry a fait. Que constate-t-on aujourd'hui­? Que les accusations d'Arnaud Montebourg étaient infondées. En revanche le rapport pointe des dysfonctionnements dont nous considérons qu'ils ne peuvent pas durer. Il ne s'agit pas de régler des comptes. Les mots ont un sens­: la tutelle, c'est une procédure civile, pas une procédure pénale. On met sous tutelle les gens qui sont dans l'incapacité de gérer leurs affaires de faire face aux actes de la vie courante. La tutelle n'est pas une sanction, c'est une aide. En ce sens, je suis étonnée que les grands élus du Pas-de-Calais ne l'accueillent pas de manière plus positive. Les préconisations de ce rapport sont dans l'intérêt des socialistes du Pas-de-Calais.

Concrètement, comment allez vous procéder­ ?
Déjà, nous allons les aider à mettre de la clarté et de la transparence dans le fonctionnement. Faire un contrat de rénovation. La fédération du Pas-de-Calais est membre du PS, elle n'est pas membre de la fédé du Pas-de-Calais ! Il y a des règles. Nous allons discuter de cela avec ceux qui sont en place et avec les nouveaux élus. Je pense que Frédéric Cuvillier n'est pas quantité négligeable, par exemple. On ne travaille pas contre les élus en place sur la rénovation. Mais il faut leur donner les moyens de la faire, car ils n'arrivent pas à le faire en interne.

Comment­ ?
Il y a beaucoup de trop de sections avec peu d'adhérents et quelques sections avec un nombre d'adhérent au delà des chiffres « ­normaux­ ». Il y a une carte des sections à revoir qui doit correspondre à des bassins de vie pour que ça ait un sens. D'un point de vue socialiste, il faut consolider par la rénovation, car aujourd'hui les habitudes anciennes face à un contexte politique nouveau. Quand la fédé du Pas de Calais s'est organisée telle qu'elle est aujourd'hui, elle ne devait pas lutter contre un FN à quelques poignées de voix. Ca c'est nouveau et cela suppose l'adaptation, bouger avec la société. Les habitants du Pas-de-Calais sont des Français comme les autres. Rien ne justifie la survivance de pratiques politiques qui ne s'appliquent plus nulle part.

La rénovation doit-elle passer par l'exclusions des soutiens aux dissidents comme Daniel Percheron, Catherine Génisson et d'autres ?
Cette rénovation vise le rassemblement. L'exclusion n'est donc pas un outil qu'on manie avec allégresse. Quand on peut l'éviter, on l'évite. Cela dit on parle beaucoup des « ­grands élus­ » qui se sentiraient humiliés, mis en cause... Mais parlons des autres aussi ! Dans le Pas-de-Calais, il n'y a pas que le bassin minier, et dans le bassin minier, il y a plein de gens de gauche qui veulent un socialisme moderne.

Quel est le calendrier ?
Nous allons l'élaborer ensemble et écouter les propositions qui viennent du Pas-de-Calais. Notre but, ­c'est de mettre tout le monde dans ce processus de rénovation, pas pour mettre du sel sur les plaies.

5 commentaires:

  1. Même sentiment .... "Tout çà pour çà"

    RépondreSupprimer
  2. Dans le Pas de Calais, on est chez les "bisounours". Le national a fait les gros yeux; du coup on va reprendre les idées des tenants de la fédération 62. Ah tiens, c'est nouveau ? Ils ont des idées autres que celles qu'ils nous infligent avec le système mis en place depuis des lustres ?
    L'analyse de Madame Rossignol ou cucul la praline...

    RépondreSupprimer
  3. J'ai l'impression que vous êtes déçu et triste... Ca peut se comprendre. Mais cette sénatrice ne peut pas arriver , sabre dans une main, revolver dans l'autre et annoncer " ça va saigner ".
    Elle est obligée de manier une langue qui ne soit pas violente pour que les adhérents ne se sentent pas visés, et en même temps, elle dit des choses assez dures.

    RépondreSupprimer
  4. Encore une socialiste qui nous montre ses petits muscles bien bandés et qui « veut » abolir la prostitution:
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/24/01016-20120624ARTFIG00072-belkacem-veut-abolir-la-prostitution.php

    Quel monde merveilleux ces constructivistes nous promettent-ils !

    Ca veut dire que polytocardes et polytocards vont disparaître, non ?

    RépondreSupprimer
  5. j'invite la genisson a assisté au proces de dalongeville.après ,elle nous reparlera d'absence de corruption.
    incorrigible, cette mafia du P.S.62ripoux.
    ce P.S. là est comme le poisson,il pourrit par la tête.

    RépondreSupprimer