vendredi 28 décembre 2012

Bloc-notes


On compte les morts...

Selon Le Monde, Jean-François Copé détient un triste record : il est devenu l'homme politique le plus détesté de France. Dans toutes les études d'opinion, il est au fond du classement des personnalités, derrière Marine Le Pen.
Souffrant déjà d'une image médiocre dans les sondages, le psychodrame pour la présidence de l'UMP l'a profondément atteint.
Dans le dernier baromètre IFOP pour Paris-Match, M. Copé recueille 71 % d'opinions négatives contre 63 % à la présidente du Front national et 49 % à François Fillon. Même dans son propre camp, il enregistre des scores extrêmement faibles. Seuls 48 % des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle ont une bonne image de lui. Et 69 % des sympathisants UMP lui préfèrent François Fillon. "Les Français le désignent clairement comme responsable de la crise", constate l'IFOP.
Selon une étude BVA pour l'Express, 47 % des personnes interrogées jugent M. Copé "principal responsable" du mauvais feuilleton qui a secoué l'UMP contre 39 % à M. Fillon.
Les autres questions qui se posent sont de savoir si Copé est définivement out, si Fillon, au zénth des sondages avant le vote, a encore une chance de remonter. Alain Juppé a-t-il profité de cette crise et l'UMP est-elle définitivement "cramée " pour 2017. Notons également que les différents sondages ne mentionnent pas N. Sarkozy...

3 commentaires:

  1. Pour ne pas être partial, il faut publier TOUS les sondages :

    Malgré Noël qui approche, l'opinion ne fait pas de cadeau à François Hollande. Pas plus qu'à Jean-Marc Ayrault. Selon notre baromètre Ipsos-Le Point * du mois de décembre, seuls 35 % des Français ont une opinion favorable concernant l'action du président de la République, soit une chute de 6 points par rapport au mois de novembre. 60 % des Français jugent défavorablement son action (contre 53 % en novembre).

    Si l'actualité a été masquée ces trois dernières semaines par le psychodrame à l'UMP, François Hollande paie tout de même les flottements à la tête de l'État, voire les véritables crises, qu'il s'agisse de ses hésitations sur "la liberté de conscience" des maires concernant le mariage pour tous, l'enlisement de la situation à Notre-Dame-des-Landes ou encore le séisme politique qui a entouré l'avenir de Florange.


    Ces dernières affaires touchent aussi Jean-Marc Ayrault, fervent défenseur du futur aéroport de Nantes et opposant à la nationalisation partielle du site industriel que défendait son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. 33 % des Français seulement sont favorables à l'action du Premier ministre, soit 5 points de moins qu'au mois de novembre, quand 58 % des Français sont défavorables à son action (49 % en novembre).

    En revanche, les deux principaux protagonistes de l'affaire s'effondrent. François Fillon passe de la 2e à la 13e place du palmarès, avec 37 % d'opinions favorables (- 17 % par rapport à novembre.) Quant à Jean-François Copé, il est tout simplement dernier du baromètre, en 37e position (il était 16e en novembre). 19 % des Français jugent favorablement son action, contre 34 % en novembre. Nathalie Kosciusko-Morizet opère un intéressant rapproché dans notre enquête. Elle gagne 14 places dans le palmarès des leaders politiques (17e) et pointe même en quatrième position selon les sympathisants de l'UMP.

    Voilà, pas mieux à gauche qu'à droite...

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  2. Il s'agissait, dans le post, de sondages IFOP et BVA. Vous en avez trouvé un troisième (IPSOS) qui relativisait le sort de Copé/Fillon.
    2 remarques:
    - IFOP et BVA ne mesuraient pas la côte de Hollande et Ayrault;
    - on peut faire dire tout ce qu'on veut aux sondages...même ce qu'ils ne mesurent pas.

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  3. Après le sondage sur Corbi, à quand un sondage sur Bi-bi ?

    Tom Jericho.

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