mercredi 10 octobre 2012

Douze ans de descente en enfer du PS héninois (63): "Gérard Dalongeville n'a plus d'avenir politique"


Pendant que Gérard Dalongeville et ses co prévenus ruminent leur rancoeur derrière les barreaux (on ne reviendra pas en détail sur l’affaire héninoise et ses méandres qui fera l’objet d’un retour approfondi peu avant la tenue de ce procès très attendu…), le PS a très rapidement pris ses distances avec les socialistes héninois ayant, lors du fameux conseil du 6 avril 2009, voté la destitution de Marie-Noëlle Lienemann. Après que les consignes de la fédération aient été une première fois bafouées lors du vote du budget, là, Catherine Génisson ne peut plus se permettre de se laisser une nouvelle fois marcher sur les pieds. D’autant que l’interpellation de Gérard Dalongeville clarifie les choses et lui facilite la tâche. Les élus PS héninois se retrouvent donc de facto exclus du Parti socialiste. Parmi les bannis, Gérard Dalongeville, bien évidemment, mais aussi le secrétaire de section, Jean-Pierre Chruszez, Annick Genty ou encore Micheline Rudi, et ce pour une période de deux ans. En même temps, la section PS héninoise est mise sous tutelle et va rapidement disparaître des écrans de contrôle. Trois ans et demi plus tard, cette section est d’ailleurs toujours suspendue dans le vide, dans le même état qu’au 7 avril 2009 ! AA: et pourtant, Pierre Ferrari et moi-même avions proposé de remonter une section, fort des 140 adhérents potentiels qui nous suivaient. Mais, il est vrai que nous n'étions pas dans la ligne de la Fédé!  Une mise hors jeu de Gérard Dalongeville dont Albert Facon se réjouit alors sans modération, se laissant même aller à quelque confidence pour expliquer : « Lors de l’élection à la présidence de l’agglo, je suis fier d’avoir refusé ce qu’il me proposait à deux heures de l’élection, c’est-à-dire d’embaucher quelqu’un de son cabinet (AA: JP Chruszez...pourtant AF en a fait d'autres! Par ex, soutenir Dalongeville contre le candidat officiel socialiste, Darchicourt, en 2001, pour évincer et prendre la place de ce dernier à la tête de la CAHC!)). D’autres l’ont accepté ! » Et le Courriérois de lancer alors un jouissif : « Gérard Dalongeville n’a plus d’avenir politique ! » Il ne pouvait alors s’imaginer que, trois ans plus tard, toute honte bue, et un Rose mafia sous le bras, ce dernier rêverait encore de redevenir le maître d’Hénin-Beaumont... AA: c'est pour cela que je regrette que P. Wallart ne nous cite pas quelques affaires tordues, pour que ceux qui croient encore en l'innocence de GD, soient convaincus de ce qu'a pu faire l'ancien maire.

Pendant qu’Albert Facon jouit de sa revanche, Marie-Noëlle Lienemann, elle, entend bien reprendre la main. Ce qui lui est aujourd’hui rendu impossible du fait du vote qui, le 6 avril, lui a retiré sa qualité d’adjointe. Alors, l’élue socialiste espère désormais récupérer sa qualité par voie de justice, via un référé suspensif susceptible de « casser» la décision des élus héninois. Des plans qu’au parti socialiste, tout le monde ne partage guère, l’élue héninoise n’étant plus depuis longtemps dans les petits papiers de Daniel Percheron qui fera des pieds et des mains pour la faire sortir de la liste socialiste en vue des élections européennes après avoir escamoté sa vice-présidence à la Région. AA: MNL aura donc tout perdu dans son passage dans le nord, à Béthune, Lille et Hénin. Elle a su, ensuite, miraculeusement, rebondir sur ses pieds en devenant sénatrice...

Autre ennemi qu’a à affronter l’ancienne ministre que le président du MRC 62, Jean-Marie Alexandre, qui, le 6 avril, donna le feu vert à ses troupes pour un vote anti-Lienemann. Après l’incarcération de Gérard
Dalongeville, il est l’un des rares à ne pas condamner ouvertement l’ancien maire. Et, lorsqu’on lui cite le nom de Marie-Noëlle Lienemann, le maire de Souchez rétorque qu’il ne voit pas pourquoi il aurait volé au secours de quelqu’un « qui ne fait pas ce qu’il faut pour la rendre plus sympathique aux uns et aux autres ». AA: en ce domaine, c'est l'Hôpital qui se moque de la Charité, encore que MNL est sympathique et à l'écoute...!

Côté majorité municipal, les premières semaines de la vie sans Dalongeville ne changent rien au fossé qui
sépare la première adjointe en disgrâce et une équipe qui a voté sa destitution. Et continue à la battre froid. Jusqu’à l’officialisation de la suspension puis de la révocation de Gérard Dalongeville, fait inédit dans la vie politique hexagonale.. Là, Jean-Bernard Deshayes, qui ne maîtrise plus les événements (AA: quand les a-t-il maîtrisés?), donne rendez-vous à Marie-Noëlle Lienemann, pour lui proposer la place de maire. Mais elle, comme Pierre Ferrari, n’ayant désormais plus aucune confiance dans le dernier carré des fidèles à Gérard Dalongeville, refuse la proposition. AA: je rappelle que JB Deshayes est cet adjoint à la culture qui, lors du 1er mandat de GD, a osé demander, sur ordre du maire, de récupérer le fichier des abonnés de la Médiathèque aux fins de propagande électorale.
Elle a déjà un autre plan en tête !

PASCAL WALLART

AA: voyez:
-les supputations de ces jours-là: http://alpernalain.blogspot.fr/2009/04/alors-que-g.html

-un article du Monde du 16/4: http://alpernalain.blogspot.fr/2009/04/paru-dans-le-monde-ce-jour.html

12 commentaires:

  1. Mr Piret y va encore de son commentaire bien pensé sur le sport et de la future loi cadre à venir.Mais au faite,connaît-il les lois actuelles en vigueur avant d'anticiper sur les futures?Excusez-moi mais là je doute Mr Piret.

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  2. vu ici : http://www.mjshenin.fr/
    Genisson sur le livre la Fédé «Sans le lire, je le connais par coeur"...
    dingue !!!

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  3. A 6H43: savez-vous que "la jeunesse et le sport" sont dans le domaine d'actité professionnelle de PP?

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  4. « Lors de l’élection à la présidence de l’agglo, je suis fier d’avoir refusé ce qu’il me proposait à deux heures de l’élection, c’est-à-dire d’embaucher quelqu’un de son cabinet (AA: JP Chruszez...pourtant AF en a fait d'autres! Par ex, soutenir Dalongeville contre le candidat officiel socialiste, Darchicourt, en 2001, pour évincer et prendre la place de ce dernier à la tête de la CAHC!)). D’autres l’ont accepté ! ».

    Jury de concours de la Fonction publique : qui es-tu ?
    Le jury est composé d’un président et de membres devant respecter un certain nombre de règles.
    Le jury si possible (et non obligatoire) doit être composé d’un tiers de personnes de chaque sexe justifiant des compétences nécessaires.
    Il est nommé par arrêté ministériel dont la liste circonstanciée est publiée au Journal Officiel.
    Il est fixé et non modifiable à l’exception des examinateurs spéciaux pouvant être nommés au plus tard la veille des épreuves
    Chaque membre doit :
    Connaitre parfaitement le programme du concours ;
    Etre totalement impartial ;
    Sans lien de parenté avec un candidat ;
    S’abstenir d’interroger un candidat connu si le cas se présente ;
    Ne doit pas dévoiler les sujets, s’il est chargé d'enseignement ou ne doit pas proposer à ses élèves un sujet qui serait de nature à rappeler la proposition du sujet de concours.
    Ne pas être président, membre d’un jury ou intervenant dans un centre de préparation ;
    Ne peut être remplacé en cours d’épreuve par soucis d’égalité des candidats dans le traitement ;
    Maintenir un secret absolu sur les opérations de concours, les interrogations et les délibérations ;
    Ne pas révéler les notes attribuées même à la fin du concours.
    Le jury se prépare avant le concours. Pour cela, il a obligation de participer à des réunions de cadrage avec le président du jury.

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  5. 7H39: oui, je sais...C'est l'argument du Président de l'Agglo qui nous prend pour des..."glos glos"!
    Celui désigné premier par le jury (venant de la CCI et donc cadrant bien avec la fonction) s'est très bizarrement retiré suite à ce choix! Il y avait 4 candidats dont celui de la CCI, JPCh et un 3ème, héninois...
    A trop vouloir justifier...

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  6. Toujours 7H39: "Le jury si possible (et non obligatoire) doit être composé d’un tiers de personnes de chaque sexe justifiant des compétences nécessaires."
    Comment fait-on pour le troisième tiers?

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  7. à AA de 07:54
    concernant l'héninois,je peux vous affirmer qu'aujourd'hui il remercie tous les jours "Saint Just" de ne pas avoir été choisi ce jour là.Par contre,vous devez être au courant du petit courrier qu'il a envoyé au Président de la Cahc et les répercussions.....
    Pour les non initiés,en 2009 lors de son entretien en fin de journée,face au jury pour le fameux poste de directeur du développement économique à la Cahc(acquis par JpCh),cet héninois a eu la désagréable surprise de constater le départ du Président du jury(Maire de Libercourt et Vice-Président du développement économique)de la salle d'examen(interpellé par un autre membre de jury sur la durée de son absence,à savoir si il désirait uniquement "se soulager",ce président n'eut comme seule réponse qu'un geste de la main assez évocateur).Interloqué et avant d'entamer toute démarche éventuelle,cet héninois pris sa plus belle plume pour obtenir quelques explications du Président de la Cahc.Il sera alors reçu à l'époque par la Directrice de Cabinet,d'une éloquence remarquée,qui afin de lui donner toutes les précisions possibles,lui mis les points sur les "I" et les barres sur les "T"(une main courante fut déposée).
    J'ai eu dernièrement le fin mot de l'histoire.
    Début 2012 ce même héninois a postulé de nouveau à un poste de responsable à ce service du dév éco.
    Il s'est de nouveau retrouvé face au VP.....
    L'entrevue fut assez tendue et la discussion tourna au tête à tête.
    Cependant,à la dernière question classique formulée par le jury,à savoir "Avez vous une question ou une remarque particulière à nous formuler?",voici sa réponse :
    "Je tiens juste à remercier Mr le Maire de Libercourt de m'avoir,aujourd'hui,honoré de sa présence....." et il se leva et quitta la salle dans un silence assourdissant!.
    Et quel contraste entre d'un côté,la colère et grondements retenus face à cette charge assassine et de l'autre,le claquement de porte et les éclats de rire résonnant dans le couloir.....
    Un petit clin d'oeil en passant!

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  8. Merci 9H37...
    Cela complète le tableau concernant ce jury qui a "choisi au mérite" le lauréat!
    Pour une fois que A Facon disait la vérité!

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  9. A mon sens, Dalongeville n'est pas un saint mais il ne doit pas tout porter pour les autres notamment "l'homme à la carte bleue".

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  10. A 11H50
    Mais GD ne porte rien pour JPK! Ce sont, tous les 2, des escrocs qui ont cru que l'on pouvait s'en mettre plein les poches au détriment de leurs concitoyens!
    Aucune mansuétude, ni pour l'un, ni pour l'autre.
    Quand vous dites que GD n'est pas un saint, vous laissez supposer qu'après tout ce qu'il a fait n'est pas grave!
    Un élu doit être exemplaire et le moindre dérapage doit être puni. Or des dérapages, Dalongeville en a commis beaucoup, des petits et des grands!
    Je m'éleverai toujours contre les tentatives de réhabilitation de cet homme!

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  11. Les élus su secteur seraient ils des saints? Non! Mais heureusement pour eux qu'il y a prescription. Cela arrange bien certains bonimenteurs. L'ex député dépité , ex président de l'opac 62, et trésorier de la fédé 62 (confère l'excellent ouvrage de Collombat et Servenay: La Fédé, comment les socialistes ont perdu le Nord") a t'il encore chaud aux fesses? Non, bien sûr.... Et il aurait l'impudence de vouloir remettre ça? L'impunité par prescription, comme c'est bon...
    Qui est le plus con? le con-tribuable? Ou l'ex-cumulard(qui maintenant cumule retraite de député, d'élu cumulard( Conseil général, régional, maire, président de la Cahc+ Education nationale...) qui se fout de sa g....le?
    Il faut dire que le député cumulard qui lui a "succédé" continue de prendre l'électorat de gauche du secteur pour un amassis d'illettrés analphabêtes. 18% des analphabètes français seraient ainsi, selon lui, concentrés sur la 11ème circonscription du Pas de Calais?
    Je vais finir par le croire....

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  12. Eh oui, 13h50
    Nous sommes dans une région où les braves gens prennent les vessies pour des lanternes. Et pour ceux qui osent en douter: le bannissement.
    Ainsi, c'est plus simple entre profiteurs et exploités contents de l'être ; lesquels félicitent en outre leur exploiteur: c'est cela le socialisme à la mode "fédé 62".
    Un département du Pas de Calais à l'avant-garde, tout le monde le sait.

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