samedi 13 octobre 2012

Douze ans de descente en enfer du PS héninois (66): les partis reviennent par la porte de service


La Voix du Nord du 12/10/12 

Daniel Duquenne maire, c’est a priori un sacré pied de nez au parti socialiste. Tant la « fédé l’aura utilisé, marginalisé puis méprisé et enfin jeté. Et même carrément jeté dehors lorsqu’on se souvient de la brutale rupture du bail de la rue Gruyelle…L’Alliance républicaine, en ce jour de gloire de juillet 2009, c’est le rassemblement de déçus de leurs partis (qu’ils soient socialistes, Verts, UMP ou MoDem) et qui originellement entendent bien redonner la parole au citoyen loin de toute emprise partisane. Mais ça, c’est pour les intentions puisque, dans la réalité, il en sera tout autrement…( AA: la parole aux citoyens! Il a fallu près de 3 ans pour mettre en place des conseils de quartiers!)

Déjà, entre les deux tours, alors que la liste AR ne s’attendait absolument pas à occuper cette place de challenger face à l’« ogre » FN, Jean-Marie Alexandre était arrivé à point nommé à la rescousse pour prendre en charge la propagande et la logistique de la liste. Au nom, entre autres, de la vieille amitié militante(même si elle se lézarda pendant de nombreuses années) qui l’unissait à Georges Bouquillon. Quant au PS qui, officiellement, ne bouge pas une oreille pendant cette campagne, il passe tout de même des « messages» via des coups de pouce apportés par des sections locales et cette amitié évaporée, avec Daniel Duquenne, qui, par miracle, renaît. Après sa victoire, Daniel Duquenne devient d’ailleurs le plus courtisé des hommes avec tous les barons du Pas-de-Calais qui lui font savoir leur bonheur de le retrouver à la tête de la ville. Le socialiste antan répudié aurait pu alors leur refermer la porte au nez et se draper dans sa dignité si longtemps offensée… mais il préférera jouir de ce bon coup du destin. D’ailleurs, très vite, celui qui va succéder à Gérard Dalongeville dans le fauteuil majoral, est reçu par Catherine Génisson. Même si, officiellement, rien n’a transparu de cette réunion, ce sera vraisemblablement l’occasion d’acter la passation de pouvoir et ses enjeux : les hommes à préserver en place et les conditions dans lesquelles le PS ne laisserait pas tomber la  héninoise et ses finances exsangues. Une municipalité qui, dans un premier temps, aura bien besoin de soutiens. Le ton est donné et le PS restera dans la place même si le retour se fait par la porte de service.AA: il semblerait que le PS 62 ait demandé à D. Duquenne de conserver celui qui faisait office, depuis un an, de DGS et était bien au courant des magouilles de Dalongeville, sans les avoir dénoncées...Il est certain que, même si la situation financière était difficile, la majorité municipale allait bénéficier des mesures prises dans les derniers mois de la mandature Dalongeville, mesures imposées par la CRC. Les premiers résultats se font sentir dès la fin de l'année 2009 et l'équipe municipale en usurpera la paternité. L'AVC de Daniel Duquenne obligera à un intérim qui retarda la mise en route de la majorité mais l'administration communale continua à appliquer stricto sensu les directives de la CRC. D'ailleurs depuis 2009 jusqu'à aujourd'hui, la municipalité n'a fait que gérer l'existant sans mettre en place le moindre projet!

D’ailleurs, les premiers mois de la mandature Duquenne se font a priori loin de tout engagement partisan.
Même si de premiers mois il n’y en aura qu’une poignée puisqu’en octobre, un accident vasculaire cérébral surprend Daniel Duquenne, sans doute surmené aprè des mois intenses et un afflux de responsabilités, alors même qu’il vient d’arriver dans son bureau. Le maire d’Hénin-Beaumont ne devra sans doute son salut qu’à une rapide prise en charge des services de secours. Diminué, l’homme devra désormais donner du temps au temps avant de penser à reprendre du service. Un coup de théâtre inattendu qui met illico presto le premier adjoint, Eugène Binaisse, sous les feux de la rampe. Principal en retraite, cet humaniste, quelque temps carté au MoDem, est un véritable novice en politique. AA: et on imagine ce que cela peut donner, notamment quand on est mal entouré par des élus aussi novices et une administration dont même la Chambre régionale des comptes avait dit ce qu'elle en pensait...Et se retrouver propulsé dans les chaussures d’un Daniel Duquenne, connu comme le loup blanc en ville et unanimement apprécié pour sa courtoisie innée, n’aura rien d’évident pour celui qui n’est encore alors qu’un maire par intérim.

PASCAL WALLART

Sur l'amateurisme de l'équipe majoritaire et sa propension à jouer un jeu trouble avec le FN, lire:

2 commentaires:

  1. cette équipe n'a pas d'honneur.chassée,humiliée expulsée par le P.S.ripoux 62,elle lui suce aujourd'hui les doigts de pied ,tous les jours..
    incompétent,elle n'a aucun caractére et se contente de profiter du systeme ,comme dalongeville,en plaçant leurs chomeurs et leurs illétrés.
    quelle honte.comment peut-elle se regardait dans la glace.ils sont tous nuls.pas un ne peut etre sauver.la liste compléte est à jeter en 2014.

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  2. 10 h 05 ; si malheur arrivait et que votre liste se retrouvait gagnante , pour sur , l'adjoint à la culture serait tout trouvé .

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