mercredi 17 octobre 2012

Douze ans de descente en enfer du PS héninois (70 et fin): une seule section vous manque... et tout est dépeuplé


Voici donc le dernier chapitre d'une histoire contée avec talent et qui fera date dans la vie d'Hénin et d'au-delà. Que cela ait agacé certains, on peut le comprendre. Que d'autres aient pu trouver cela long, ils devraient s'interroger sur ce sentiment...Enfin, j'ai entendu que des personnes ne comprennaient pas pourquoi on remuait le passé: se sentiraient-elles visées?
Nous essayerons, demain, de faire une synthèse de cette saga...


La Voix du Nord 16/10/2012

Un tout dernier regard en arrière pour évoquer cette section héninoise nommée désir. Depuis la décision de Catherine Génisson de dissoudre le nid de « Dalongevilliens » qui avaient osé défier les directives fédérales, la section repose toujours au cimetière. Et pourtant, depuis que le PS a disparu du paysage héninois, jamais on ne s’est autant battu en son nom. Tenez, prenez le cas des cantonales de mars 2011 qui n’ont pas manqué de piquants… Pour ce scrutin, Jean-Marie Picque, le débonnaire conseiller général montignynois, avait depuis longtemps fait savoir aux siens qu’il n’était plus partant. Or, dans le marasme actuel, la fédé l’implore de revenir sur sa décision, afin de stabiliser une candidature qui, si l’affaire héninoise n’avait pas eu lieu, aurait dû revenir à G. Dalongeville, voire à… J.-M. Bouche. Pressurisé, M. Picque finit par accepter de rempiler et, par un coup de Jarnac qu’il n’avait  pas vu venir, se voit imposer une suppléante qui n’est autre qu’une proche de Dalongeville. Ce que bien évidemment le candidat ignorait. AA: cette déjà très, très proche est aujourd'hui sa compagne! Voilà l'influence que pouvait (peut?) avoir Dalongeville...Heureusement, via le présent blog, un tollé général a fait comprendre au PS que ce choix pouvait avoir des conséquences imprévisibles... Qui, parmi les caciques de la fédé, a joué les sous-marins dalongevilliens dans cette trouble histoire ? L’avenir devrait nous le dire. En attendant, cette révélation provoque un tollé général et, le temps de quelques heures, la suppléance échoit à une élue MRC, à savoir Caroline Troy. La candidature de Jean-Marie Picque, face à laquelle les socialistes héninois n’ont pas pu s’exprimer, n’est pas pour satisfaire Pierre Ferrari qui, depuis son échec de juin 2009, meurt d’envie d’en découdre à nouveau avec le suffrage universel. Il décide donc de partir, contre l’avis de la « fédé », en électron libre à ces cantonales (AA: nous avons organisé un vote pour que les 140 militants orphelins de section puisse choisir), décision qui aussitôt, provoque un clash au « Nouvel Élan » où les MoDem, à qui Pierre Ferrari avait caché son intention d’en découdre, quittent l’aventure (AA: après l'AR, ils quittèrent le Nouvel Elan, également après un choix politique qu'ils contestaient...). Un coup de tête du jeune socialiste qui, très rapidement, aura pour conséquence inéluctable son exclusion du parti pour deux ans, prononcée en janvier 2011. La campagne sera rude et parfois agressive, mais le jeune Ferrari n’en retirera qu’un bon 10 % des suffrages (AA: déception). Le mano a mano final Picque-Briois tournera au profit du Montignynois grâce à la bonne résistance de son électoral local. Par contre, sur les bureaux héninois (qui n’étaient jusqu’alors pas les plus favorables au FN), Steeve Briois récolte 51,73 %.( AA: à l'époque, j'avais extrapolé, sur tous les bureaux héninois, que le FN était à plus de 55%!)  Et monte la barre un peu plus haut face à un PS en manque de lisibilité et de crédibilité locale. Il faut rappeler que, quelques semaines plus tôt, Pierre Ferrari avait assigné le PS devant le juge des référés du tribunal de Béthune pour obtenir la reconstitution de la section héninoise. Et si la justice s’avouera incompétente dans cette histoire socialo-socialiste, l’image de marque du PS, elle, en aura pris un sacré coup. Pendant ce temps-là, du côté de la majorité municipale héninoise, on attend stoïquement que la section soit recréée, en faisant fi de la menace des Ferraristes. Plusieurs réunions avec Catherine Génisson laissent croire à un dénouement proche, mais qui se trouvent être à chaque fois un mirage. Et pourtant, pour reprendre le flambeau, Pascal Macq, Geoffrey Gorillot ou Marcel Germe sont partants. Et font preuve d’une patience à toute épreuve. Une patience en partie récompensée au printemps dernier où, rue Victor-Hugo, un local a été inauguré pour servir de base logistique à la présidentielle puis à l’élection législative pour supporter la candidature de Philippe Kemel. La dernière péripétie électorale qui, dans un climat empoisonné par la primaire à gauche face à Jean-Luc Mélenchon et les tirs d’exocets de Marine Le Pen, fut un véritable chemin de croix pour le candidat carvinois de surcroît peu habitué à évoluer en terre héninoise. Du côté des urnes, le constat sera rude. Voire implacable, M. Kemel étant, au 1er tour, distancé à Hénin non seulement par le FN mais aussi par la candidature Mélenchon. AA: Le candidat PS réalisa 16% contre près de 23% à HB! Quant au second tour, c’est un cinglant 55 % et un grand chelem des bureaux héninois qui donneront à Marine Le Pen et Steeve Briois des ailes pour 2014.
Qui, au PS, sera capable de les (AA: les ailes, bien sûr) leur couper d’ici là ? Qui ?

P. W.

2 commentaires:

  1. A la suite de ces articles lisez le livre "la fédé" c'est un vrai livre qui ne cache rien pas comme dans "rose mafia" et "joker rose" a la gloire des ses auteurs.

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  2. à prés de 19 € " la fédé " ( Auchan )
    un peu cher pour moi , j' attendrai qu'on me le préte

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