Voilà comment j'avais commencé mon post de ce matin : "Ce mercredi, on nous serine haut et fort que E. Macron annoncera, ce matin, sa candidature présidentielle lors d’une visite à un centre d’apprentissage de Bobigny. Étonnant que tous les médias fassent leur "une" sur cette annonce : nul doute que Macron a dû prévenir les journalistes qu'il aurait des choses à annoncer à Bobigny... Je ne peux m'empêcher de penser que la même fougue a saisi la presse depuis lundi pour commenter le sondage mettant F. Fillon au coude à coude avec Sarko dans le cadre de la primaire de la droite et du centre..."
Et puis, j'ai lu l'article suivant et j'ai interrompu ma diatribe naissante sur ces journalistes qui...
Il faut dire que je suis un fan de Charline Vanhoenacker, que j'écoute tous les matins à 7h57 sur France Inter (seulement 3 minutes !). Sa spontanéité n"a d'égale que son courage...
Humour, intimité et politique
Qu’est-ce qui est le plus
choquant : que Charline Vanhoenacker épingle avec drôlerie les arguments
de François Fillon dans « L’émission politique » ou que l’ex-premier
ministre accepte de répondre sur la densité de ses sourcils dans « Une
ambition intime » ?
Le Monde | 16.11.2016 à 06h41 • Mis à
jour le 16.11.2016 à 07h31 | Par Sandrine Blanchard
Il y a quelque chose d’incongru à
entendre François Fillon se plaindre de la chronique de Charline Vanhoenacker à
la fin de « L’émission politique », le 27 octobre, sur France 2
et le découvrir, quelques jours plus tard, le 6 novembre, dans l’émission
« Une ambition intime » sur M6.
Qu’est-ce qui est plus
choquant : que la chroniqueuse belge épingle avec drôlerie les arguments
du candidat à la primaire de la droite ou que l’ancien premier ministre accepte
de répondre sur la densité de ses sourcils et se fasse offrir une casserole par
l’animatrice Karine Le Marchand ?
« Je ne suis pas
totalement convaincu que ce soit parfaitement approprié de conclure une
émission politique de cette manière », a jugé M. Fillon sur France 2. On
pourrait lui rétorquer qu’il n’est pas parfaitement approprié qu’un responsable
politique – qui se targue d’avoir toujours refusé de participer à des
émissions people – se retrouve sur le canapé à confessions de M6 pour
parler cuisine, thème astral et épilation.
« Qu’est-ce que c’est
déprimant »
« Tout
arrive », se justifie M.
Fillon dans les colonnes du Journal du dimanche du
13 novembre. « J’ai eu des échos positifs, se
réjouit-il. Le problème avec cette émission, c’est que ma fille, qui
est mariée et qui a deux enfants, a reçu un paquet de demandes en
mariage ! », s’amuse le candidat. Cela n’arrivera pas au fils
d’Alain Juppé qui, lui, a préféré témoigner de dos.
Charline Vanhoenacker a le don de
raconter la politique d’une autre manière, de mettre d’autres mots sur tout ce
qui a été entendu et vu durant l’émission animée par David Pujadas et Léa
Salamé. Elle avait prévenu : « Je vais être aussi acide que
sur France Inter, sinon ça ne sert à rien d’y aller. »
Qu’a dit la chroniqueuse belge sur la
prestation de M. Fillon qui a tant agacé le candidat ? Pour les
besoins de l’émission de France 2, ce dernier avait rencontré des cheminots de
la SNCF pour parler des régimes de retraite spéciaux. Réaction de Charline
Vanhoenacker : « Vous aviez l’air aussi à l’aise que Bruno Le
Maire à un cours de zumba. On sent que ça faisait longtemps que vous n’étiez
pas allé à la rencontre de cheminots… au moins aussi longtemps
que Jean-François Copé n’a plus mis les pieds dans une boulangerie [allusion
aux 15 centimes, le prix, selon l’ancien ministre, d’une viennoiserie] ».
Puis la chroniqueuse de poursuivre : « Vous
avez été premier ministre de Nicolas Sarkozy, cela doit vous faire un tel
paquet de points pénibilité que vous pourriez déjà être à la
retraite. » Quant au constat à propos de la France dressé par
M. Fillon, elle l’a résumé ainsi : « Qu’est-ce que c’est
déprimant, un peu comme si Mylène Farmer faisait des reprises de
Barbara. »
« Humeuriste »
inclassable
Visiblement énervé, M. Fillon a
répondu : « Charline est très drôle, mais si j’avais
envie de l’écouter, j’irai à l’un de ses spectacles. » Il aurait
fallu que David Pujadas et Léa Salamé lui répondent que Charline
Vanhoenacker n’est pas une comédienne, mais une journaliste politique.
Elle n’a jamais fait de scène, n’a
pas de spectacle à l’affiche, et, n’en déplaise à ceux qui veulent toujours
mettre les gens dans des cases, la chroniqueuse belge, qui fait les belles
heures de France Inter avec son billet politique le matin et son émission
« Si tu écoutes, j’annule tout » en fin d’après-midi, demeure
inclassable.
« Humeuriste » serait le
terme le plus approprié pour la définir. Elle a le talent de porter un regard
drôle et impertinent sur le monde politique qui nous entoure. Et l’humour est
sans doute ce dont on a le plus besoin actuellement pour canaliser nos peurs et
partager nos colères.
Dans un entretien à La Matinale du Monde, en
décembre 2015, la journaliste belge livrait son sentiment sur la montée du
Front national : « J’ai l’impression que la France est encore
plus divisée qu’avant. Sarko l’avait divisée entre pauvres et riches (je
caricature très fort), maintenant c’est entre bobos et réacs. Et au milieu, il
y a beaucoup de gens oubliés du débat. » Un an plus tard, force
est de constater que son regard reste d’une grande justesse…
Pointer les
incohérences du monde politique
Mais il est plus facile de plonger
dans le monde des Bisounours de Karine Le Marchand où tous les hommes et femmes
politiques deviennent sympathiques parce qu’ils ont
– incroyable ! – une vie personnelle et un cœur, que d’accepter
le commentaire désopilant d’une journaliste qui a choisi l’humour pour pointer
les incohérences du monde politique.
Et il est plus facile d’être
interrogé sur ses passions, ses amours, ses enfants par une animatrice
séductrice qui minaude et rit en cascade que d’accepter une parenthèse de
quatre minutes qui décrypte de manière humoristique deux heures d’émission.
Les hommes et femmes politiques
devraient aller faire un tour à l’exposition Coluche qui se tient jusqu’au
7 janvier 2017 à l’Hôtel de Ville de Paris. Non, l’humour ne décrédibilise
pas plus aujourd’hui qu’hier la politique.
A la radio, où lors de ses passages à
la télévision, Coluche avait une spontanéité et une insolence ravageuses. C’est
l’histoire d’un mec qui ouvrait sa gueule avec une liberté de ton qui semble
aujourd’hui parfois manquer. Ce bouffon de la République était allé – avant de
renoncer – jusqu’à se présenter à l’élection présidentielle. En
décembre 1980, selon un sondage publié dans Le JDD,
16,1 % des personnes interrogées avaient « tout à fait
envie » de voter pour lui et 22,6 % « un peu
envie ».
A cette époque déjà, les Français
étaient fâchés avec la politique ; 37,1 % des sondés trouvaient cette
candidature « amusante et sympathique », 13,8 % « très
utile », 10,3 % « courageuse ». Trente-cinq
ans plus tard, l’humour est accusé de tous les maux, mais voir des politiques
étaler leur intimité pour grappiller quelques voix ne semble gêner personne…
Nouvelles des "bad du front" et leurs affiliés.
RépondreSupprimerCitoyens contre le FN, sarcastique.
Trump est "anti-système". Le Pen aussi! Comme Sarkozy ( qui dit, ose dire qu'il n'y a pas de réussite sans effort ni souffrance mais qui voulait placer son fiston stupide et sans diplôme, à la tête de l'EPHAD ) , Macron, Dieudonné ( anti système qui planque son fric à l'étranger et organise son insolvabilité) etc...
C'est à la mode.
A quoi reconnait-on un candidat "anti-système" ?
Il est très souvent raciste, phallocrate (la le pen aussi, comme un beauf phallo), parle fort pour ne rien dire ou pire tient un discours vulgaire à faire pâlir Bigard, profite un max et depuis toujours de la République.
Des fois, même, il ne met pas de cravate, l'anti système ! Bonjour la transgression !Trop anti-système, trop "peup", comme la le pen qui aime à retrouver son château et ses gens ( pour mémoire, une photo du clan, le borgne et la famille devant Montretout,petite masure de 10 chambres, peut être aussi héritage volé à une autre famille...)
Le programme de "l'anti-système" est tellement novateur qu'il date du XIXeme siècle et est complètement réactionnaire ( surtout vis à vis du "peup" tant "aimé, peup manipulé et qui n'a pas les moyens de décrypter l'imposture).
Enfin un candidat "anti-systeme" est soit complètement issu des élites qu'il pourfend, a vécu une jeunesse dorée, à fait de grandes écoles "anti-système" comme l'ENA, ou bien est avocat, avocate...
Ou bien il vit et dépend complètement du système en touchant un max chaque mois à Bruxelles et ailleurs, ou en vendant des merdes inutiles "anti-système" comme des mugs ou des sacs de survie "anti-système" ( made en chinois, dixit briois la "lumière" d'Hénin)...
Bref. Il se fout de votre gueule dans les grandes largeurs.
Mais il est "anti-système!".
Humour, quoique pas tant que cela:
RépondreSupprimer" Les migrants viennent voler le travail de NOS arabes qui volent le travail de NOS putains de chômeurs et autres allocataires parasites du RSA ( sauf aurélia beignets bien sûr ou moi et mon toutou bribri à Bruxelles) à qui il faut supprimer les allocs pour qu'ils deviennent des SDF de merde à NOUS, dont on devrait s'occuper plutôt que de venir en aide aux migrants ( enfin la "Fraternité" de la vieille princesse grecque idiote, concubine de pôpaaaa, pas le Secours Populaire bolchevique!)...
Narine le pen, la reine de l'arnaque.
Nouvelles des vrais patriotes républicains d'Hayange, du Secours vraiment populaire, lui... Admiration et soutien pour leur résistance au fascisme.Les soutiens se multiplient et le fou d'Hayange, le tout petit fabien la haine est de plus en plus détesté et isolé.
"À Hayange, l’entraide plus forte que la haine
RépondreSupprimerMalgré les coups bas, les conditions difficiles faites au comité du S P, la solidarité exprimée autour de l’association donne aux bénévoles la force de continuer à venir en aide à des centaines de personnes.
La pluie noie la vallée de la Fensch . En face, rien ne signale les locaux du Secours populaire, sauf à savoir qu’il les partage avec les Restos du cœur. Explication. Depuis un an, le maire d’Hayange mène l’offensive contre l’association qu’il souhaite expulser du hangar qu’elle occupe depuis dix ans, sous des prétextes fallacieux où le politique le dispute à la bêtise (en 2015 le SPF a refusé de s’associer à un arbre de Noël de la municipalité qui excluait les enfants de 21 familles de migrants et de réfugiés). Depuis, la subvention a été annulée, gaz et téléphone ont été coupés, comme l’électricité, précipitant la perte des denrées contenues dans le congélateur. Devant l'escalade d’intimidations, l’association a refusé de rendre les clés afin de pouvoir aider les 776 personnes, dont 276 enfants, qui ont recours à elle.
Mercredi donc, jour de la distribution alimentaire. Dans la salle d’attente un groupe patiente : il a été établi des plages horaires afin que chacun soit servi dans les meilleures conditions. Il fait froid, faute de convecteur. La colère s’exprime sans détours : « c’est une honte », « comment peut-on s’en prendre à une association qui fait le bien et aide les gens ? », « c’est inhumain », « ici, contrairement aux allégations, on ne nous demande rien sur nos opinions politiques ou religieuses » : parfaite illustration de la phrase de Pasteur qu’a adoptée le Secours populaire : « Je ne te demande pas quelle est ta nationalité ou ta religion, mais quelle est ta souffrance. » ...
111 familles sont inscrites ce jour-là. Les écueils semés par la mairie n’ont en rien entamé la détermination des 25 bénévoles répartis entre Hayange et l’antenne qui vient de s’installer dans des locaux spacieux à Nilvange, la ville voisine. Au contraire.
Un foisonnement de projets
Anne Duflot Allievi, bénévole et secrétaire du comité, rappelle que « toutes les actions menées depuis des années vont se poursuivre : vacances à la neige et à la mer, aide vestimentaire les mercredis, visite aux personnes âgées isolées ou en foyer (un loto est organisé pour eux, le 17 novembre), accueil de lycéens mis à pied pour incivilité qui apprennent le respect et la solidarité auprès des bénévoles ; de plus, un arbre de Noël pour les enfants est organisé le 20 décembre prochain, en présence de Julien Lauprêtre, président du SPF. » Fort du soutien d’associations locales et nationales, de municipalités voisines (Serémange prête un camion, Knutange un chariot-élévateur, moyens dont les a privés la mairie), de particuliers qui multiplient les messages de solidarité (une pétition en ligne avait recueilli, le 9 novembre, 36 000 signatures), les dons en argent, les prêts de matériel. Le comité est sorti renforcé de l’épreuve ; la braderie du 5 novembre a été un succès. Anne Duflot Allievi évoque le projet d’une antenne de prévention-santé, pour laquelle s’est proposé un médecin (elle-même est infirmière). Signe de la dégradation de la situation sociale dans la vallée de la Fensch : en plus de l’aide alimentaire pour les familles inscrites au comité du Secours populaire, dix colis de dépannage sont distribués chaque semaine. Il convient donc de réunir toujours plus de moyens pour la solidarité, sans autre boussole que la devise du Secours populaire : « Tout ce qui est humain est nôtre. »
Et blablabla,du pipeau!
SupprimerLa vérité, du "pipeau" , 14h30 ?
SupprimerNon Alain 21H57 lui est dans le mensonge du FN! Il ne faut pas lui en vouloir, son parti ment, l'imposture. C'est un pauvre manipulé... aidons le plutôt. Il est à plaindre.
RépondreSupprimerVous parlez d'imposture, il n'y en a pas avec le fn, les gens savent ce qu'il est. L'imposture c'est MOI JE qui fait sont contraire.
SupprimerPauvre imbécile de 13H47! Les gens savent ce qu'est le parti facho! Idiot va! C'est qu'il y croit l'imbécile!
SupprimerErreur, je parlais du bien pauvre 14H30, un pauvre hère, l'idiot utile des fascistes... pauvret!
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