mardi 28 février 2012

Regard sur 5 années de mandat.(suite)


Mon intention est de revenir sur des points marquants du mandat qu'achève actuellement le Président de la République...

2008


8 janvier: M. Sarkozy, lors des voeux à la presse: "S'agissant du pouvoir d'achat, qu'attendez-vous de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ou que je donne des ordres à des entreprises à qui je n'ai pas à donner d'ordre." A l'époque, peu ont remarqué cette phrase qui était dans la ligne de l'impuissance de l'Etat que l'on avait tant reprochée à Lionel Jospin et qui aurait entraîné sa défaite de 2002...Il précisait dans ce discours que la faute en revenait aux 35 heures et à la ...conjoncture internationale, moins bonne que prévue!

4 février: à Gandrange (Moselle), NS promet de sauver l'usine Arcelor-Mittal, menacée de fermeture, et de revenir sur place. "Avec ou sans Mittal, l’Etat investira dans Grandange". Non seulement, il ne revint pas, mais il oublia sa promesse. Pourtant le 4/2/2010, il en fit une autre:  il s'engagea devant 400 ouvriers à faire prendre en charge par l’Etat « tout ou partie des investissements nécessaires » pour maintenir l’aciérie en activité. Mais l'usine fut fermée...

23 février: au salon de l'Agriculture, NS lance: "Casse-toi, pauvre con!", à un visiteur qui refusait de lui serrer la main. Cette phrase, aujourd'hui encore, est un symbole de la façon dont le Président conçoit ses rapports avec le peuple...

25 février: nouvelle loi instaurant la "rétention de sûreté" à la fin de la peine des criminels jugés les plus susceptibles de récidiver...Pas plus de succès que les précédentes lois et les suivantes...

13 juillet: création de l'Union pour la Méditerrannée (UPM), qui réunit 44 pays. L'Allemagne s'y opposa ainsi que de nombreux autres pays européens, agacés que NS mène l'opération seul et sans véritable concertation. Aujourd'hui, l'UPM est un bel échec!
La Cour des Comptes a plus tard « épinglé » ce sommet du 13 juillet, dans un rapport, en faisant remarquer le prix jugé exorbitant de cette journée (16,6 millions d'euros), qui inclut notamment un dîner des chefs d’États pour un coût de 5 050 euros par personne!

14 juillet: Al-Assad, Ben Ali et Moubarak sont invités pour la fête nationale. Belle brochette de dictateurs à qui NS rendit les plus grands honneurs. Ne manquait que Kadhafi poour que la bande des 4 soit au complet...

8 août: NS se rend à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, après avoir menacé, quelques mois plus tôt, de la boycotter à cause de la répression au Tibet. Vous avez dit: esbrouffe? Une fois de plus...

12 août: cessez-le-feu entre la Géorgie et la Russie. L'Elysée s'en attribue la paternité, sous les sourires entendus de la plupart des capitales de ce monde...

2 septembre: le "M. Sécurité", en Corse, Dominique Rossi, est limogé après l'envahissement de la villa de l'acteur Christian Clavier, un proche du président, par des manifestants. A tous les fonctionnaires: prenez soin des proches du Président, sinon vous risquez gros...

25 septembre: à Toulon, NS prononce un discours où il promet de "moraliser le capitalisme financier". Nouvelle promesse (et de taille!) non tenue...

11 décembre: loi sur le travail dominical, qui sera abandonnée...Mais ces derniers jours, NS en a reparlé...
Il me souvient d'un discours de NS fustigeant l'inflation des travaux parlementaires et notamment des lois, dont la plupart ne sont pas appliquées, faute de décrets d'application ou suite à un caprice présidentiel: en voilà un bon exemple!

19 décembre: Pôle emploi naît de la fusion Assedic-ANPE. Malheureusement, plus de 3 ans après, chomeurs et employés sont unis pour dénoncer le fasco de cette opération...

10 commentaires:

  1. TU ES INJUSTE ALAIN: LES TRAVAILLEURS PAUVRES ET AUTRES SDF NE MEURENT PLUS DE FROID DEHORS AU MOIS DE JUILLET!

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  2. Ne soyons pas trop injuste : sur le fond la fusion Assedic / ANPE était plus que nécessaire. Il aurait d'ailleurs fallu faire cette réforme il y a déjà bien longtemps lorsque l'économie était plus florissante.

    Sur la forme, l'exercice était difficile. La crise n'a rien arrangé et tant que Pôle Emploi ne disposera pas de moyens bien plus conséquents, la charge de suivi de chaque conseiller restera beaucoup trop forte pour un vrai suivi qualitatif des demandeurs d'emploi. L'objectif était un conseiller pour 60 DE. On en est très très loin. (voir article récent de la VDN).

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  3. Moi je ne serai jamais du côté des fraudeurs, parce que la fraude c'est l'impôt payé par les plus pauvres. " signé: SA GRANDEUR.

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  4. Encore un parachutage dans la 11ème (voir voix du nord de ce matin)Les politiques n'ont toujours pas compris que les gens n'aiment pas ça !

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  5. A 8H57
    Est-ce que l'on peut vraiment parler d'un parachutage quand il s'agit d'un Avionnais et du hasard du découpage administratif?

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  6. Il me semble qu'Avion n'est pas dans la 11ème malgré le redecoupage...

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  7. A 11H12: c'est bien ce que je disais en confirmant que le découpage a fait que Avion n'étant qu'à quelques kilomètres de la 11ème, considérer qu'un Avionnais se présentant dans cette 11ème, il était abusif de parler de parachutage...
    D'autant plus que chacun a le droit de se présenter où bon lui semblait en France, puisque ce sont des élections nationales.

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  8. C'est pas que je veux donner raison à l'internaute precedant mais c'est une nouvelle fois un professionnel de la politique qui "debarque" à Hénin. Vous nous fatigué

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  9. Je peux vous dire qu'au PCF 62 l'arrivée d'Héervé Poly à Hénin arrange tout le monde notamment du coté d'Avion

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  10. La moitié de Méricourt est dans le canton de Rouvroy, donc dans la 11ème circonscription, l'autre moitié dans le canton d'Avion (donc dans la circonscription de Lens) où Hervé Poly s'était présenté aux cantonales de 2004.
    Pour aller du canton d'Avion à la 11ème circonscription, il suffit de changer de trottoir à Méricourt.
    Je n'appelle pas ça un parachutage...
    Hervé est un candidat du territoire.

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